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ANNUAIRE 2024-2025

TABLE DES MATIERES

 
       

HYMNE DE L’INSTITUT SUPÉRIEUR DE PHILOSOPHIESAINT-JOSEPH-MUKASA

   

Refrain

Institut de Philosophie Saint-Joseph-Mukasa

Fiers de toi aujourd’hui tes enfants te chantent

Dépouillés de ce qui n’est pas

Invités à conquérir l’essentiel

Tu es une lampe sur nos pas

Une lumière sur nos routes

 

Couplet 1

Quand les mots dérapent Quand les esprits abdiquent Il est temps de nous réveiller Demain il sera trop tard. Mukasa de ton sang Tu as semé l’avenir Vois ton sang fleurir L’évangélisation nouvelle.  

Couplet 2

Partons d’un bon pied La philosophie pérenne La sagesse africaine Rêvons de tout recommencer Il est l’heure d’ouvrir le cœur Là est le moteur de notre vie Laisser le langage humain Vivre la dynamique du martyre.

   

ADRESSES UTILES

 

Institut Supérieur de Philosophie Saint-Joseph-Mukasa

B.P. 185 (C.195) YAOUNDE – CAMEROUN

Tél.: (237) 671 866 588 / 696 455 656

Mail : jinstitutmukasa@yahoo.fr

 

 Tutelles académiques

 

Université Pontificale Salésienne

Piazza Ateneo Salesiano 1,  00139 Rome – Italie

Tél. : (0039) 06/872 90 244

Fax : (+39) 06/871 31 081 Mail : rettore@ups.urbe.it

 

Université de Yaoundé I

Ngoa-Ekele – Yaoundé

 

Tutelle administrative

Assemblée Générale :

Président : ATEBA ABAMBA Pierre Côme Florent, m.s.a

Tél : 656675350/+393246037728

Mail : atebapierre2003@yahoo.fr

 

Conseil d’Administration :

Président : OKOLONG Hervé, s.a.c

Tél.:  690 361 982

Mail: okolongherve@gmail.com

   

Recteur :

Dr NGA Guy Paulin, m.s.a

Tél. : 671 866 588 / 656528906

Mail : ngaguypaulin@yahoo.fr

 

Vice-Recteur chargé des affaires académiques

Secrétaire général :

Dr DOOLALILA Noël, o. m. i.

Tél. : 696 455 656 / 673 244 543

Mail : donino25@yahoo.fr

vicrectetude@gmail.com

 

Direction des affaires financières :

Théophile TSELE MVOGO, c.m.f

Tél. : 698 559 552 / 670 600 052

Mail : theophiletm@yahoo.fr

 

Secrétariat académique :

Mme Chantal KOUAM

Tél. : 699 360 153

 

Secrétariat de direction et archiviste :

Mme Pauline Chrystelle NGO BILLONG

Tél : 673 747 827

Directeur de la bibliothèque :

Dr Christian ESSOLBO

Tél : 692 238 398

 

Bibliothécaire :

Mr Yves WANDJI

Tél : 673 677 600 / 655 747 415

       

RÉSIDENCES DES ÉTUDIANTS

 
  1. Congrégation des Pères Mariens (MIC)

Maison de Formation des Pères Mariens de Ngoya

B.P. 3064 Yaoundé-Messa – casier Procure n° 442

Recteur : P. Fancisszek FILIPIEC, m.i.c

Tél. : +48 697 653 375 / +237 671 03 28 14

 
  1. Fils de l’Immaculée-Conception (CFIC)

B.P. 185 Yaoundé – Cameroun – casier Procure n° 331

Recteur : Apollinaire ANGUISSA, c.f.i.c.

Tél : +39 327 060 9582 / +237 656 130 086

  1. Fils du Cœur Immaculé de Marie (CMF)

B.P. 185 Yaoundé – Cameroun – casier Procure n° 100 Responsable : P. Théophile OKALA   Tél : 697 64 59 88

Formateur : Judéon KOMETA, c.m.f.

Tél : 671 02 54 36

 

  1. Franciscains de l’Emmanuel (FE)

Responsable : Fr Jean-Fresnel DJEBA

Tél : 694 44 83 16/653 99 82 81.

 

  1. Maristes

Maison Saint-Pierre-Chanel (SM)

B.P. 185 Yaoundé – Cameroun – casier Procure n°106

Supérieur : P. Guy Roger ASSOGOMA, sm

Formateur : P. Thilo SAFT, sm

Tél. : 678 46 03 96.

 

 

  1. Missionnaires des Saints-Apôtres (MSA)

Maison Eusèbe MENARD

B.P. 185 Yaoundé – Cameroun – casier Procure n° 96 Responsable : Guy Paulin NGA, m.s.a.

Tél : 671866588/656528906/ Mail : ngaguypaulin@yahoo.fr

 

  1. Fils de la Sainte Famille (SF)

Responsable de formation : P. Freddy PENA, sf.

Tél. : +55 419 242 22975.

 

  1. Missionnaires du Cœur immaculé de Marie (Scheutistes – CICM))

B.P. 185, Yaoundé – Cameroun – casier Procure n° 191

Recteur : P. Etienne YOUSSE, c.i.c.m.                      Recteur : P. Etienne YOUSSE, c.i.c.m.

Tél. : 658 53 25 17.

  1. Missionnaires Oblats de Marie Immaculée (OMI)

Maison Yves-Plumey

B.P. 185 Yaoundé – Cameroun – casier Procure n° 167

Supérieur : P. Raymond Pierre NANI, o.m.i.

Tél. : 696087765 / 665818077.  Mail : naniraymond@yahoo.fr

  1. Ordre des Frères de la B-se Vierge Marie du Mont-Carmel (OC)

Couvent Notre-Dame du Mont-Carmel

                                                                  B.P. 185, Yaoundé – Cameroun – casier Procure n°                                                                                                                                                                   Responsable : P Lucien KASEREKA KAHATANE o.c                                                                                      Tél : 695 168 663 / 671 173 956

Mail : lucienkaserekakahatane@yahoo.fr

 

  1. Ordre des Minimes

Fraternité Nkol Nzamba

B.P. 185 Yaoundé – Cameroun – casier Procure n°268 Responsable : P. David EKANI

Tél. : 699 112 737 / 658 450 370

 

  1. Pères de Notre-Dame de la Merci (O. de M.)

B.P. 6186, Yaoundé (Bastos) – casier Procure n° 335

Formateur : P. Emmanuel KIBWE KASONGO, O.de M.

Tél : 672 58 99 19

 

  1. Prêtres de la Mission (CM)

Scolasticat Saint-Vincent de Paul

B.P. 185 Yaoundé – Cameroun – casier Procure n° 45

Responsable : P. Joseph YONKI, c.m.

Tél. : 672 61 41 79 / 697 11 50 01

 

   14. Rogationistes du Cœur de Jésus(RCJ)

 Scolasticat Saint-Hannibal Marie de Francia – Ngoya

B.P. 185 Yaoundé – Cameroun – Casier Procure n°387

Responsable : P. Jean Hervé EWODO, r.c.j.

Tél : 656 809 547

Mail : jhewodo@rcj.org

 

  1. Verbum Dei (VD)

Formateur : P. Mitterand SOH FONGANG

Tél : 674 56 07 37

Formateur : P. SOH FONGANG MitterranTél : 67456 07 37.Société de l’Apostolat Catholique (SAC)                                                             16. Société de l’Apostolat Catholique (SAC)

                                                                                                                                                                                                                                   B.P. 339, Yaoundé – Cameroun – casier Procure n° 195

Recteur : P. Christian ESSOLBO TOUA, s.a.c.

Tél. : 692 23 83 98. Mail : christian.essolbo@yahoo.fr

  1. Ordre des Cames Déchaux (OCD)

Maître : Fr Joseph AKA

Tél : 652 97 19 09

   

L’INSTITUT SUPÉRIEUR DE PHILOSOPHIE

SAINT-JOSEPH-MUKASA

I -PRÉSENTATION DE L’INSTITUT

1 – Le statut juridique

L’Institut Supérieur de Philosophie Saint-Joseph-Mukasa a été créé en 1989 par quatre Congrégations religieuses qui en sont les membres-fondateurs : la Congrégation des Fils de l’Immaculée-conception (C.F.I.C.), les Missionnaires Oblats de Marie-Immaculée (O.M.I.), la Société de l’Apostolat Catholique (S.A.C.) et les Missionnaires des Saints-Apôtres (M.S.A.). En 1999, la Congrégation de la Mission (C.M.) s’est associée à ce groupe. Les Missionnaires Claretains (CMF) font aussi désormais partie du consortium. L’Institut Supérieur de Philosophie Saint-Joseph-Mukasa a été reconnu par l’Archidiocèse de Yaoundé par décret du 3 avril 1989 et approuvé par la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples et par la Congrégation pour l’Éducation Catholique le 26 juin 1989. Depuis 1992, l’Institut Supérieur de Philosophie est affilié à l’Université Pontificale Salésienne (U.P.S.) de Rome et en 2021 à l’Université de Yaoundé I. Après un cycle d’étude de trois ans, l’Université Pontificale Salésienne décerne le Baccalauréat canonique aux candidats de l’Institut qui répondent à ses exigences et l’Université de Yaoundé, la Licence académique professionnelle selon l’option et la série de notre diplôme de baccalauréat secondaire.

2 – Les objectifs

L’objectif principal de l’I.S.P.S.J.M. est la formation philosophique du premier cycle (trois ans), des membres des diverses congrégations en prenant en compte la vision africaine du monde. Cet objectif fondamental est complété par la dimension missionnaire et la formation humaine et spirituelle des jeunes religieux, en restant attentif aux requêtes des Églises et des peuples africains. L’Institut est aussi ouvert à toute autre personne qui désire avoir une formation solide en Philosophie et qui remplit les conditions d’inscription.  

II – ORGANIGRAMME DE L’INSTITUT

  Pour faciliter son fonctionnement et garantir son efficacité, l’ISPSJM est organisé en plusieurs organes de direction, qui ont chacun une feuille de route particulière. Cependant, le travail s’effectue dans un esprit de synodalité dans le respect des responsabilités spécifiques

1 – Les organes centraux

  L’Assemblée Générale, sous la coordination d’un Président, est formée par les Supérieurs ou leurs délégués de toutes les Congrégations auxquelles appartiennent les étudiants à l’ISPSJM, du Président du Conseil d’Administration, du Recteur et du Secrétaire Général. Elle est la plus haute autorité. Le Conseil d’Administration, sous la coordination d’un Président, est constitué de : un représentant de chaque congrégation Membre-fondateur, un représentant des congrégations non-membres et du Recteurde l’Institut. Il est l’organe exécutif de l’Institut. Le Conseil de Direction est formé du Recteur, du Vice-Recteur chargé des affaires académiques, du directeur des affaires financières et d’un représentant du Corps Enseignant. Le Conseil Scientifique est formé d’un Président, d’un Secrétaire et de trois (3) Membres. Le Conseil des étudiants est formé d’un Bureau exécutif, des commissions et des délégués de classe. Pour leurs attributions, voire règlement intérieur des étudiants.

   

2 – Le Bureau exécutif

 

Doyen

Vice-doyen

Secrétaire

Secrétaire adjoint

3 – Les Commissions

 

Commission Liturgique

Commission Sportive

Commission Réflexion Philosophique (COREPHIL)

Commission Logistique – Informatique – Infirmerie

Commission Économique et Cantine

4 – Le Conseil élargi

 

Bureau exécutif

Tous les membres de toutes les commissions

Délégués de classes

5 – Attributions des charges des membres de la Direction

 
  1. Le Recteur

Il est responsable devant le Conseil d’Administration. Il est le responsable des relations extérieures. A ce titre, il a le devoir d’entrer un contact avec d’autres structures académiques et organisations économiques en vue des possibles contrats .de collaboration et des subventions. Il contacte et recrute les professeurs. Il admet les étudiants qui ne sont pas présentés par un Institut religieux. Il signe les contrats à durée déterminée entre l’Institut et les enseignants vacataires. Il coordonne toutes les activités académiques et para académiques et veille sur le bon fonctionnement de l’Institut
  1. Vice-Recteur chargé des affaires académiques

  Il remplace le Recteur en cas d’absence. Il est le responsable des relations intérieures. Il a la responsabilité directe d’organiser les activités académiques (programmation des cours, séminaires, travaux scientifiques, examens, bulletins, certificats, relevés de notes, attestations diverses, etc.). Il produit les rapports semestriels du fonctionnement académique. Il veille à l’application du règlement intérieur, règle les disfonctionnements dans le cadre des affaires académiques. Il tient le secrétariat de l’Institut et en garde les archives et les sceaux.  
  1. Le directeur des affaires financières

Il assure la gestion administrative et financière de l’Institut (scolarité, assurance-maladie, salaire des employés, indemnité des professeurs, entretien du bâtiment, achats, facturation, etc.). Il assure tous les services techniques de l’Institut. Il est le responsable du personnel auxiliaire de l’Institut et en réfère au Recteur. À cet effet, il organise et veille sur leur travail.  
  1. Le Conseil Scientifique

Il assure le caractère scientifique des enseignements Il contrôle le fonctionnement effectif de la départementalisation des cours. Il assure les publications.
  1. Le Représentant des Enseignants

Il assure le pont entre les enseignants et le Corps Administratif. Il participe au Bureau de direction
  1. Le Conseil des étudiants

Les étudiants élisent chaque année un conseil des étudiants qui les représente auprès de la direction. Ce Conseil stimule, coordonne et supervise les diverses activités para-académiques des étudiants.

6 – Les services

 

Le Secrétariat du rectorat et archiviste

 

Le Secrétariat académique

 

La Bibliothèque (Voir Règlement intérieur de la bibliothèque, page 20 à 22)

     

L’infirmerie

  Pour ce qui est de la santé, tous les étudiants et personnels sont assurés à ASCOMA Cameroun. Toutefois, une boite à pharmacie est disponible pour les besoins immédiats et les urgences. Cependant, un médecin ; Dr Yvette ESSOLA, Chef du District de santé de Nkolbisson, passe deux fois par semaine pour les besoins de la cause.    

III – Corps professoral

Professeurs permanents

 

NGA Guy Paulin, Dr

Tél : 671 86 65 88/656 52 89 02 Mail : ngaguypaulin@yahoo.fr

 

ESSOLBO TOUA Christian, Dr

Tél : 692 23 83 98 Mail : christian.essolbo@yahoo.fr

                       

ONDOBO Robert, Dr

Tél : 699 53 97 25/678 78 86 85 Mail : rondobo2000@yahoo.fr

DOOLALILA Noël, Dr

Tél : 696 45 56 56/673 24 45 43  Mail : donino25@yahoo.fr

 

Professeurs ordinaires

ABANDA Joseph, Dr

Tél : 676 71 38 86 / 677 25 35 46

Mail : metsamengock@yahoo.fr

ABE ANANGA Elisée, cmf.

Tél : 696 76 69 88 / 674 26 29 99

Mail : abeeliseananga@yahoo.com

BANG Thomas, Dr.

Tél : 69449 65 25 / 679 94 66 56

Mail : bangthomas2000@yahoo.fr

 

EKINA Parfait, cmf

Tél. : 678 53 07 63

 

 

OKOLONG Hervé Pascal, Dr

Tél. : 690 36 19 82  Mail : okolongherve@gmail.com

Professeurs invités

 

ABAH ATANGANA Joseph, Pr

Tél. : 677 88 43 21. Mail : abarise2002@yahoo.fr

 

AYISSI Lucien, Pr

Tél. : 699 92 28 80

 

BOBONGAUD Stève Gaston,Pr

Tél : 670 14 68 88 / 655 06 57 94 Mail : sachama2000@yahoo.fr

 

MOUCHILI NJIMOM I. S., Pr

Tél: 699 96 73 37. Mail :mouchilisoulei@yahoo.fr

 

NGAH ATEBA Alice Salomé, Pr

Tél. : 673 915 173/699 493 593/676 943 625

 

ABE ANAGO, Dr

Tél :

ADA Françoise,Dr

Tél : 698 80 48 65. Mail : adalema70@yahoo.fr

ATANGANA Joseph Désiré, Dr

Tél : +34 603 30 87 75

ATANGANA MEKONKO Armand, Doct.

Tél : 694 32 98 40 / 672 53 92 35

 

DEFO Emmanuel

Tél : 677 59 19 86. Mail : defoemma@yahoo.fr

DEUTOU POULEU Georges Claude, Dr

Tél : 698 68 11 81 / 678 56 57 2

 

EBODE Claudel, Dr

Tél. :

 

ELOBO Paul Thierry,Dr

Tél. : 699 54 08 25 Mail : paulthierryelobo@yahoo.fr

 

ESSONO Valère, Dr

678 14 65 76

FOE Jospin, Dr

Tél. : 676 67 60 00 / 690 68 69 59

 

FOUDA Benoît Janvier, Dr

Tél. : 695 84 45 64

ILEBA David dit Guillaume,CC

Tél. : 699 52 39 84. Mail : guillaumedavid_ileba@yahoo.fr

KEUBOU Désiré Francis, Dr

Tél. : 674 68 77 82 / 694 63 53 43 Mail : keubou_francis@yahoo.com / desirefranciskeubou@gmail.com

KONO Aimé Bienvenu, Doct.

Tél. : 699 28 88 31 / 678 14 10 21 aimekono206@gmail.com

MANI NGONDY Alain Grégoire, Doct,

Tél. : 682 21 59 60 / 691 37 50 23. Mail : gregoiremani@gmail.com ou galainmani@yahoo.fr

 

 

MBEDJA EWOTI Bertrand, Dr

Tél. : 697 32 98 40 / 672 53 92 35

 

 

MBOG Grâce, Dr

Tél. : 699 71 24 73

MENANGA NDZIE Hernandez, Dr

Tél. : 675 32 38 63 / 698 56 57 25

MENGUE Sabine Sylvie, Dr

Tél. : 690 72 26 53. Mail : mesasy78@yahoo.fr

MENYOMO Ernest,MC

Tél. : 696 44 54 13. Mail :menyomoernest50@gmail.com

MFOUAKOUET Léopold, Dr

Tél : 672 12 73 34 Mail : mfouakouet@yahoo.fr

 

MINKADA Martine Madeleine, Dr

Tél. : 677 55 60 19. Mail : minkadamar@gmail.com

NAMA Janvier,Dr

Tél. : 674 30 97 31.  Mail : nama.janvier@yahoo.fr

 

NGONO ATANGANA Géneviève,CC

Tél. : 655 01 46 07. Mail : gevy2020@gmail.com

NOAH Véronique, Dr

Tél. ; 696 57 53 61

OUM MAO Augustin, Dr

Tél. : 698 76 97 25

SAMBAGA NGONG Faustin Bonbonel, Dr

Tél : 659 27 96 59 / 670 42 70 84

Mail : fbsambaga10@gmail.com

 

TANGA Irène

Tél : 699 73 45 50

 

VANANDRUEL Jean-Pierre, Dr

Tél. : 699 31 88 40

Mail : frjeanpierre@stjean.com

KUSONIKA KUSANZAKANA Patrick

Tél : 690 61 86 93

IV – Qualifications Académiques

  L’Institut Supérieur de Philosophie Saint Joseph-Mukasa (ISPSJM) propose aux étudiants deux (2) manières d’accomplir le premier cycle d’études en Philosophie, couronnée chacune par une qualification académique.  
  1. Le curriculum de trois ans donne à l’étudiant la possibilité d’obtenir le Baccalauréat Canonique ou / et la Licence Universitaire
 
  1. L’Institut propose aussi un curriculum de deux ans (biennium) qui est exigé et suffisant pour les études théologiques.
 

A – Baccalauréat Canonique et Licence Universitaire

 
  1. Conditions

Pour obtenir le Baccalauréat canonique et la Licence universitaire, l’étudiant doit pouvoir valider tous les cours obligatoires, les travaux de recherche indiqués dans le programme de cours. Il doit valider un total horaire des cours de 180 ECTS. Selon le système ECTS (European Credits Transfer System), un (1) crédit est équivalent à 25 heures de travail de l’étudiant par semestre (heures de cours incluses).  
  1. Eclaircissement

2.1. L’étudiant finissant qui n’a pas validé avec succès les cours obligatoires et les travaux dirigés ou séminaires n’est pas admis à l’examen de synthèse. En cas d’échec total (examen session normale et reprise), il doit être programmé pour le mois d’octobre de l’année d’après pour repasser son examen. 2.2. Les travaux scientifiques et le mémoire sont élaborés au sein des travaux dirigés ou séminaires.  Ils seront rédigés conformément aux normes de la méthodologie en vigueur à l’ISPSJM et déposés à la date limite indiquée dans le calendrier de l’année académique. Les travaux scientifiques sont déposés chez le professeur des travaux dirigés ou du séminaire, les mémoires (2 exemplaires) au Secrétariat. 2.3. Les mémoires sont évalués par le professeur superviseur ou directeur et un deuxième professeur nommé par le Préfet des études, en accord avec la Direction. La moyenne des deux évaluations est la note finale du mémoire. 2.4. Après la correction, les travaux scientifiques sont remis à l’étudiant. La page titre, la table des matières et la bibliographie, ainsi que les remarques et la note du correcteur sont photocopiées et conservées aux archives de l’Institut. Pour ce qui est du mémoire, deux exemplaires corrigés sont à déposer au secrétariat. Aussi, l’étudiant a le devoir de remettre la version électronique à la direction, avant l’examen de synthèse, pour la bibliothèque.  
  1. L’examen de synthèse comporte deux étapes :

–  un examen écrit de quatre heures – un examen oral de 25 minutes qui se déroule devant un jury constitué de trois professeurs. Il porte sur un ensemble de 30 thèses recouvrant les questions philosophiques centrales qui ont fait l’objet des cours obligatoires pendant les trois années et sur le mémoire de l’étudiant.  
  1. Calcul de la note finale

Les points qui constituent la note finale sont ainsi répartis :

  • Cours                                                          50 %
  • Travaux scientifiques et mémoire               20 %
  • Moyenne des examens de synthèse            30 %
     
  1. Classification des mentions

Le tableau de la classification des mentions s’inspire de celui de l’UPS et tient compte de la manière d’évaluation en usage au Cameroun.  
  • Non probatus              insuffisant                  00 – 49 %
  • Probatus                     passable                      50 – 54 %
  • Bene probatus            assez bien                   55 – 59 %
  • Cum laude                  bien                             60 – 69 %
  • Magna cum laude       très bien                      70 – 79 %
  • Summa cum laude      excellent                     80 – 100 %
 

                                   B – Le curriculum de deux ans

  Selon le Décret de Réforme des études ecclésiastiques, les deux premières années du premier cycle d’études philosophiques doivent être consacrées à une solide formation philosophique, qui est nécessaire pour affronter de manière adéquate l’étude de la théologie. « Orienté vers la formation théologique et structuré selon cette exigence, ce parcours de philosophie ne permet pas d’obtenir un titre académique en philosophie canoniquement valide. Mais il se termine par un certificat d’études philosophiques privé de valeur académique et visant seulement à attester – conformément à cette nouvelle loi – les cours qui ont été fréquentés et les crédits qui ont été obtenus dans le cadre de la formation en philosophie » (Décret de Réforme des études ecclésiastiques de Philosophie, n° 14).    

V –  Extraits du règlement intérieur relatif aux enseignements

  1. Cours

L’enseignement est ordinairement dispensé sous forme de cours magistraux (CM) et de (Travaux dirigés) TD. Dans leurs enseignements, les professeurs transmettront un savoir et des méthodes de travail en tenant compte des orientations de l’Institut.Chaque cours fondamental est accompagné d’un ensemble de TD à la charge d’un autre enseignant du même département.  
  1. Crédits

Chaque cours comporte un nombre de crédits. Un crédit ECTS correspond à 14 périodes de 50 minutes de cours, plus 11 heures de travail personnel.  
  1. Évaluations

Chaque cours est sanctionné par des contrôles périodiques et un examen final écrit  ou oral. En cas d’échec, une (1) reprise est possible, notée de la même manière que les autres examens.  
  1. Échecs

Une reprise non réussie constitue un échec total. L’étudiant est alors obligé de reprendre le cours. L’étudiant inscrit en troisième année qui subit un échec total dans une matière obligatoire pour son programme doit reprendre cette matière et y obtenir le minimum requis (12/20). Étant donné qu’il est impossible à un étudiant ayant raté l’examen de reprise de reprendre le cours, une troisième chance lui est donnée qui consiste en un travail de recherche dans la matière concernée. La présentation de ce travail doit s’accompagner d’un entretien oral. Ce travail sera présenté et évalué au cours du semestre de la session des reprises. En cas de constat d’une faiblesse notoire à la fin de l’année (moyenne académique inférieure à 12/20), la Direction statue pour la délibération. En cas de litige ou d’insatisfaction par rapport aux résultats de son travail académique, l’étudiant a la possibilité de saisir par écrit la Direction.
  1. Fraude

5.1. Tout cas de tricherie, dûment constaté, annule le travail concerné sans possibilité de reprise. En cas de récidive, la tricherie entraînera pour l’étudiant coupable une incapacité définitive d’acquérir tout diplôme académique décerné par l’Institut de Philosophie Saint-Joseph-Mukasa.

5-2. Le Règlement précise encore :

  1. « Tout cas de litige entre les personnes faisant partie de l’Institut sera soumis par les intéressés au Recteur de l’Institut qui, après avoir consulté son Bureau, prendra une décision» (n° 39).
  2. Les transgressions sérieuses et répétées au Règlement seront relevées par le Recteur, – “qui adressera des demandes d’explications aux personnes en défaut, – et qui, dans des cas graves, en accord avec le Bureau de Direction, procédera au renvoi ou au licenciement des personnes fautives en conformité avec les Statuts de l’Association et le présent Règlement” (n°40).

5.3. Plagiat

Il est primordial de présenter avec objectivité, rigueur et précision les emprunts aux textes utilisés. Ce qui est extrait directement d’un livre, d’un article ou d’un document, ne serait-ce qu’une expression, doit être précédé et suivi de guillemets et référé par une note bibliographique. Tout cas contraire est jugé plagiat et considéré comme une tricherie. Le Règlement précise : « Dans le domaine académique, tout plagiat entraîne un échec […]. En cas de récidive, le plagiat ainsi que tout autre cas de tricherie dûment constaté entraînera pour l’étudiant coupable une incapacité définitive d’acquérir tout diplôme décerné par l’Institut » (n° 41).

VI – Règlement intérieur de la bibliothèque

1. La nature et la finalité de la bibliothèque

La bibliothèque de l’ISPSJM est un instrument de travail pour la recherche scientifique et la formation personnelle au service des professeurs, des étudiants et du personnel de l’Institut. Elle peut également être utilisée par des personnes extérieures à l’Institut, selon les indications du présent règlement.  

2. Les responsables du fonctionnement de la bibliothèque

  2.1. La bibliothèque de l’Institut relève de l’autorité du Directeur de la bibliothèque. 2.2.  Le bibliothécaire est responsable du bon fonctionnement de la bibliothèque (enregistrement des livres, suivi des prêts, surveillance de la salle de lecture, bon état des livres, propreté des locaux, etc.), ainsi que de l’organisation du travail qui s’y accomplit. Il doit être à la disposition des usagers pour faciliter leurs recherches. Il rend compte de son travail à la Direction. 2.3. Le choix des volumes à acheter est fait par le Conseil scientifique. Les professeurs de l’Institut sont invités à remettre au bibliothécaire la liste des ouvrages qu’ils jugent utiles pour leurs cours.
  • Les utilisateurs de la bibliothèque contribuent également à son bon fonctionnement en observant les normes du présent règlement et en communiquant par écrit leurs suggestions au bibliothécaire.

3. Les conditions d’accès

3.1. Les professeurs et les étudiants de l’Institut ont tous accès à la bibliothèque. 3.2. Sur présentation de leur carte d’étudiant validée pour l’année, les étudiants de la Faculté de Philosophie de l’Université Catholique d’Afrique Centrale de Yaoundé et de l’École Théologique Saint-Cyprien de Ngoya ont droit d’accès à la salle de lecture. 3.3. Les autres personnes étrangères à l’Institut peuvent accéder à la bibliothèque sur présentation d’une autorisation spéciale délivrée par le vice-recteur chargé des affaires académiques, moyennant une participation fixée par la Direction de l’Institut. 3.4. Pour fin de contrôle et de statistiques, tous les utilisateurs de la bibliothèque doivent inscrire leur nom dans le cahier des présences toutes les fois qu’ils se présentent à la bibliothèque pour travailler ou consulter. 3.5. Tous les usagers doivent laisser leur sac à l’entrée, dans l’espace réservé à cet effet.

4. L’horaire

            La bibliothèque est ouverte du lundi au vendredi, de 8h à 14h30.

5. Le fonctionnement de la bibliothèque

5.1. La consultation des livres dans la réserve est strictement réservée aux professeurs de l’Institut et au bibliothécaire ; les autres usagers ont uniquement accès à la salle de lecture. 5.2. Deux ordinateurs sont mis à la disposition des usagers pour rechercher les livres et obtenir les renseignements bibliographiques utiles à leurs recherches ; un ordinateur multimédia comportant des encyclopédies complète leurs recherches.

6. Le prêt de documents

6.1. Deux livres peuvent être mis à la disposition de l’étudiant pour une période de 15 jours, renouvelable une fois. 6.2. Pour des fins d’inventaire, tous les livres devront être remis à la fin de chaque semestre. 6.3. Au moment du prêt, l’emprunteur remplit une fiche sur laquelle il indique tous les renseignements exigés. 6.4. En cas de perte ou de vol d’un livre, l’emprunteur est responsable du livre qu’il a emprunté et il devra payer le coût de son remplacement. 6.5. L’emprunteur s’engage à prendre le meilleur soin du livre qui lui est confié et à le remettre dans l’état où il l’a reçu. En conséquence, il est strictement interdit d’abîmer les livres (déchirer, plier, arracher les pages, souligner ou dessiner…).

7. Le bon ordre à la salle de lecture

7.1. La lecture et le travail doivent se dérouler dans le calme, la sérénité et le silence, sans parole ni bruit.             7.2. Il est strictement interdit de fumer, de boire et de manger à la bibliothèque. 7.3. Après utilisation, l’usager doit laisser les livres sur la table ; le bibliothécaire veillera à les replacer correctement sur les rayons. 7.4. Tout retard dans la remise du livre sera porté à l’attention de la Direction et du Supérieur de l’étudiant. 7.5. Un bon esprit de respect et de cordialité sera favorisé entre les bibliothécaires et les usagers. Tout écart de comportement sera porté à l’attention de la Direction et du Supérieur de l’étudiant. Le présent règlement intérieur vise à aider les étudiants et les professeurs à profiter de l’instrument de travail de grande qualité que constitue leur bibliothèque. Il invite chacun à se sentir responsable du travail des autres en respectant le silence et en maintenant les ouvrages et les locaux en bon état.

   

VII – Programme des cours et travaux dirigés

L’Institut Supérieur de Philosophie Saint Joseph-Mukasa, dans son double souci de respecter rigoureusement les programmes d’enseignements du système LMD en philosophie et sa spécificité d’institution religieuse a un programme reparti sur trois (03) années : Philosophie niveau 1, 2 et 3. Ces enseignements se font en unités fondamentales et en unités complémentaires. Les unités fondamentales sont structurées autour de l’histoire de la philosophie, de la métaphysique et de la méthodologie de rédaction de mémoire (cours de Licence 1, 2 et 3) et les unités complémentaires sont : la formation bilingue (Anglais et Français), Sociologie, Psychologie, Latin, Spiritualité, Informatique et Techniques de Création d’Entreprises. Les travaux dirigés sont organisés dans le sillage de l’approfondissement des unités fondamentales. À la fin de chaque travail dirigé, l’étudiant doit impérativement présenter un travail scientifique suivant les rigueurs méthodologiques. NB : Il est à préciser qu’à la fin du premier cycle, c’est-à-dire Philo 3, chaque étudiant produit un micro mémoire de fin de cycle qui répond à l’exigence de scientificité d’un mémoire, mais dont le nombre de pages est de 30 à 40 pages maximum. Ce micro mémoire qui compte pour le diplôme de Baccalauréat canonique et de la Licence universitaire est une base méthodologique et scientifique pour le futur mémoire de Master en philosophie.    

VIII – PROGRAMME DES COURS

  • Philo I

1er semestre

  • Unités fondamentales

 
  • PCI-1015 Introduction à la philosophie politique
  • PCI-1025 Introduction à la pensée et à la méthode philosophique
  • PCI-1035 Introduction à la pensée africaine
  • PCI-1055 Introduction à la philosophie morale
  • PCI-2183 Initiation à la recherche universitaire
  • PCI-1075 Introduction à l’épistémologie
  • Unités complémentaires

  • PCI-3243 Introduction à la Bible
  • PCI-2195 Initiation au Latin I
  • PCI-3224 Introduction à la sociologie
  • PCI-4346 Anglais I
  • PCI- 3233 Histoire de la spiritualité I
  • PCI-4336 Français correctif
  • PCI-4336 Expression orale et écrite
 

2nd semestre

Unités fondamentales

  • PCI-1045 Logique formelle
  • PCI-1125 Histoire de la philosophie antique
  • PCI-2174 Structures sociales, rites et systèmes pédagogiques traditionnels en Afrique noire
  • PCI-1015 Méthodologie de rédaction de mémoire en philosophie
  • PCI-1065 Introduction à la métaphysique

Unités complémentaires

  • PCI-2195 Initiation au Latin II
  • PCI- 3233 Histoire de la spiritualité II
  • PCI-4346 Anglais II
  • PCI-4326 Phonologie de la langue française
  • PCI-4356 Guide pratique de méthodologie

Philo II

1er semestre

Unités fondamentales

  • PCII-1056 Philosophie de la connaissance
  • PCII-1096 Philosophie de la morale
  • PCII-1136 Histoire de la philosophie Patristique et médiévale I
  • PCII-1165 Histoire de la philosophie africaine
  • PCII-3243 Philosophie du droit et de l’État
  • PCII-1094 Bonne gouvernance
  • PCII-1086 Anthropologie philosophique

2nd semestre

Unités fondamentales

  • PCII-1146 Histoire de la philosophie moderne
  • PCII-1066 Philosophie de l’être
  • PCII-1136 Histoire de la philosophie Patristique et Médiévale II
  • PCII -1145 Logique Moderne

Unités complémentaires

  • PCII-3254 Psychologie générale
  • PCII-3264 Pédagogie générale
  • PCII-3234 Philosophie de l’éducation
  • PCII-3274 Introduction à la philosophie de l’art et du travail

Philo III

1er semestre

Unités Fondamentales

  • PCIII-1075 La question de l’existence de Dieu
  • PCIII-1116 Philosophie de la nature
  • PCIII-1156 Histoire de la philosophie contemporaine
  • PCIII-3304 Bioéthique
  • PCIII-3284 Philosophie de la religion
  • PCIII-3314 Philosophie des sciences

2nd semestre

Tronc commun

  • Technoscience et développement
  • Philosophie sociale et politique
  • Philosophie du langage
  • Egyptologie
  • Nature, culture et mondialisation

Spécialisation

  • Éthique et philosophie politique
  • Philosophie morale avancée
  • Éthique appliquée
  • Épistémologie et logique
  • Philosophie de la biologie
  • Philosophie des sciences humaines
  • Philosophie Africaine
  • Les grandes questions de la philosophie africaine
  • Esthétique et éthique africaine
  • Philosophie de l’éducation
  • Éthique de l’éducation
  • Histoire de la philosophie de l’éducation
  • Ontologie et Métaphysique
  • Métaphysique
  • Phénoménologie & herméneutique

 

 

 

TRAVAUX DIRIGÉS / SÉMINAIRES

   

PHILO II – 1er semestre

  • Morale
  • Philosophie de la connaissance
  • Philosophie du droit
  • Philosophie africaine
  • Anthropologie philosophique

2nd semestre

  • Philosophie de l’être
  • Philosophie moderne
  • Philosophie médiévale

PHILO III – 1er Semestre

  • Question de Dieu
  • Philosophie contemporaine
  • Cosmologie
  • Mémoire de fin du premier cycle

 

 

IX – Départementalisation des unités d’enseignement

 

Département de langues, ateliers et formation (Dr ABAH ATANGANA Joseph)

Objectif pédagogique général (OPG) : 

  •  
  • Il est question de faire acquérir aux étudiants une bonne connaissance du français, de l’anglais, du latin pour une initiation adéquate à la recherche universitaire. Pour une formation complète, une incursion est faite dans les matières suivantes : la comptabilité, le solfège, l’orgue, l’initiation aux médias, l’histoire de la spiritualité, la formation humaine et intégrale.
  • Initiation à la recherche universitaire I et II
  • Phonologie de la langue française I et II
  • Initiation au Latin I et II
  • Anglais I et II
  • Histoire de la spiritualité I et II
  • Expression orale et écrite I et II
  • Formation humaine intégrale
  • Solfège
  • Orgue
  • Informatique
  • Comptabilité
  • Initiation aux médias

Département d’éthique et politique (Dr NAMA Janvier)

 

  • Objectif pédagogique général (OPG) : 
  •  
  • Il s’agit au terme du parcours à l’Institut de donner aux étudiants les outils intellectuels, c’est-à-dire critiques et analytiques pour mieux appréhender l’ordre socio-politique et normatif du monde dans lequel ils vivent ; un monde avec ses exigences morales, ses controverses éthiques, ses dilemmes et ses querelles métaphysiques.
  • Les étudiants devraient ainsi pouvoir être familiers des notions fondamentales comme : le droit naturel, la norme, la justice, la dignité, l’égalité, la politique, l’éthique, la morale ou la métaphysique du droit.
  • Il s’agit pour les étudiants de passer de la capacité à la capabilité au cœur des sociétés et surtout de l’État souverain débarrassé de toute tutelle théologique.
  •  
  • Introduction à la philosophie politique
  • Introduction à la philosophie morale
  • Philosophie de la morale
  • Philosophie du droit et de l’État
  • Bonne gouvernance
  • Bioéthique
  • Philosophie sociale et politique
  • Philosophie morale avancée
  • Éthique appliquée

Département épistémologie et logique (Dr ILEBA David)

 

Objectif pédagogique général (OPG) :

           

  • Les cours dans ce département ont pour objectif de fournir progressivement aux étudiants des aptitudes, d’une part de former le jugement et conduire le raisonnement, d’autre part de comprendre ce que c’est que la connaissance, comment connait-on, les différentes méthodes de connaissance, la valeur et la nécessité de la connaissance dans une critique, spécifiquement de la connaissance scientifique avec ses problématiques actuelles et l’impact de la science sur le développement et les transformations du monde.
  • Enfin, il s’agit d’avoir un regard de conscience sur la pratique scientifique.
  •  
  • Logique formelle
  • Logique Moderne
  • Introduction à l’épistémologie
  • Philosophie de la connaissance
  • Philosophie des sciences
  • Technoscience et développement
  • Philosophie des sciences humaines
  • Philosophie de la biologie

Département de philosophie africaine (Dr MINKADA Martine Madeleine)

  •  
  • Objectif pédagogique général (OPG) :
  •  
  • Redonner le langage à l’ontologie africaine. A partir des observations scientifiques anciennes (anthropologiques, théologiques, ethnologiques), notre Département vise à re-conceptualiser la Philosophie africaine, en intégrant toutes ses dimensions spatio-temporelles et en prenant en compte les problèmes philosophiques contemporains.
  • Introduction à la pensée africaine
  • Histoire de la philosophie africaine
  • Égyptologie
  • Les questions spéciales de la philosophie africaine
  • Esthétique et éthique africaine

Département de philosophie de l’éducation (Dr ELOBO Paul Thierry)

 

Objectif pédagogique général (OPG) : 

 
  • Objectif pédagogique du département de philosophie de l’éducation
  • Le département de philosophie de l’éducation a pour objectif général de conduire les étudiants à une compréhension et une analyse de l’homme en général, particulièrement de l’homme africain et de la société africaine à partir des problématiques tirées du champ de l’éducation et des sciences humaines.
  • Introduction à la sociologie
  • Structures sociales, rites et systèmes pédagogiques traditionnels en Afrique noire
  • Psychologie générale
  • Pédagogie générale
  • Philosophie de l’éducation
  • Éthique de l’éducation
  • Histoire de la philosophie de l’éducation

Département de métaphysique (Pr BOBONGAUD Stève Gaston)

 

Objectif pédagogique général (OPG) :

 

Au plan typiquement heuristique, les cours donnés au Département de Métaphysique doivent aider les Étudiants à appréhender les réalités dans leur fondamentalité et leur intelligibilité. Ils doivent les porter à saisir les choses réelles, réellement pensées (objets épistémico-métaphysiques) ; puis pouvoir ramener la réalité pensée vers la réalité vécue. Ce qui représente un dur labeur et exige beaucoup de concentration ainsi que de temps ; d’abord, chez les Enseignants, ensuite, chez les Étudiants concernés.
  • Introduction à la métaphysique
  • Anthropologie philosophique
  • Philosophie de l’être
  • La question de l’existence de Dieu
  • Philosophie de la nature
  • Philosophie de la religion
  • Ontologie et métaphysique
  • Nature, culture et mondialisation
  • Philosophie du langage
  • Introduction à la philosophie de l’art et du travail

Département de l’introduction et de l’histoire de la philosophie (DrMENYOMO Ernest Damien)

Objectif pédagogique général (OPG) : 

L’enseignement de l’histoire de la philosophie vise la connaissance de la pensée philosophique des quatre grandes époques de l’humanité, avec la maîtrise des problèmes suscités et des réponses données par les auteurs. Dans la suite, l’enseignant ajoutera l’approfondissement des grands courants par l’étude des auteurs et des ouvrages.
  •  
  • Introduction à la pensée et à la méthode philosophique
  • Histoire de la philosophie antique
  • Histoire de la philosophie Patristique et médiévale I et II
  • Histoire de la philosophie moderne
  • Histoire de la philosophie contemporaine
  •  
  •  
  •  
  • X – PRÉSENTATION DES COURS
  • PHILO I – LICENCE I
  •  
  •  
  • PCI – 2183 Initiation à la recherche universitaire I : guide méthodologique
  •  
  • Dr Léopold MFOUAKOUET    
  •  
  • Argumentaire
  • Ce guide méthodologique porte sur la méthodologie de la recherche universitaire en philosophie.
  • S’il est vrai qu’« un texte n’est un texte que s’il cache au premier abord, au premier venu, la loi de sa composition et la règle de son jeu » (Derrida, 1972, p. 79), ce cours initiera d’abord l’étudiant à la mise à découvert de la loi de composition des textes philosophiques, c’est-à-dire de la cohérence qui se dégage de leur présentation typographique et bibliographique. Dans ce travail de mise à découvert, le principe d’uniformité joue un rôle essentiel. Étant donné que cette cohérence ne va pas toujours de soi, plusieurs textes (à commencer par ceux d’Intellectus. Revue de philosophie, n° 002, mai 2024) seront ensuite soumis à des sortes de « test méthodologique ».
  • Le cours montrera enfin la pertinence du modèle méthodologique proposé par le CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur), et entraînera ainsi l’étudiant, à travers plusieurs exercices, à sa mise en pratique.

 

Chapitres et objectifs pédagogiques (OP)

Le principe d’uniformité
  • OP-1 : Montrer les enjeux du principe d’uniformité et de la plasticité méthodologique, à partir d’une étude comparative des modèles méthodologiques (modèle continental et modèle anglo-saxon [auteur-date et Chicago Style]) et des tests méthodologqiues appliqués à quelques textes choisis.
   
Pertinence du modèle méthodologique du Cames et exercices
  • OP-2 : à partir d’une étude des différentes abréviations ayant une fonction de substitution, montrer les avantages du modèle méthodologique adopté par le Cames (modèle auteur-date).
Étape décisive : élaborer une bibliographie en bonne et due forme
  • OP-3 : Dégager l’importance de la fréquentation des bibliothèques et de la collecte (et organisation) des données bibliographiques, de leur mise en forme appropriée, condition sine qua non pour réussir la méthode adoptée.
Citations et appels de notes de bas de pages
  • OP-4 : Maîtriser les règles de la citation et des notes de bas de pages.
 
Bibliographie
Akakpo Y., 2012, La recherche en philosophie. De l’intuition du thème à la soutenance de la thèse, Paris, L’Harmattan. Cames, 2016, Normes d’édition des revues de lettres et sciences humaines dans le système Cames. [En ligne]. https://athenaphilosophique.net/wp-content/uploads/2014/07/NORCAMES-LSH-vers-courte.pdf.
  • Chanier Th., 2005, Archives ouvertes et publication scientifique : comment mettre en place l’accès libre aux résultats de la recherche ?, Paris, L’Harmattan.
  • Choulet P. et al., 2018, Méthodologie philosophique, Tome 1, Paris, PUF.
  • Choulet P., 2019, Méthodologie philosophique, Tome 2, Paris, PUF.
  • Communication, s.d., Informations aux auteurs [Consignes rédactionelles et Références bibliographiques]. [En ligne]. https://journals.openedition.org/communication/6159.
  • Derrida J., 1972, La dissémination, Paris, Seuil.
  • Dewalque A et A. Hervy, 2013, Méthodologie de la philosophie, Année académique 2015-2016, Université de Liège. [En ligne]. https://orbi.uliege.be/bitstream/2268/123491/4/M%C3%A9thodologie_2015-16.pdf.
  • Intellectus. Revue de philosophie, n° 002, mai 2024.
  • Intermédialités, 2017, Protocole de rédaction pour les articles publiés en français Intermédialités. Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques, mai. [En ligne]. http://intermedialites.com/wp-content/uploads/2016/01/Protocole-de-r%C3%A9daction-Intermedialites-mai-2017-FR.pdf.
  • Kouam M. et E.-M. Mbonda, 2003, Éléments de méthodologie philosophique, Yaoundé, Presses de l’Université catholique d’Afrique Centrale.
  • Linberg S., 2020, Techniques en philosophie, Paris, Hermann.
  • Paradis G., S. Auclair et C. Sautereau,2009, Guide de la recherche documentaire en philosophie, Québec, Presses de l’université de Laval.

Évaluation : écrite.

PCI-4336 Français correctif

Mme Irène TANGA

 

L’objectif pédagogique
  • L’objectif pédagogique du cours de français correctif est d’améliorer les compétences linguistiques des apprenants en ciblant leurs difficultés spécifiques. Cela inclut le renforcement des bases grammaticales, l’enrichissement du vocabulaire, ainsi que l’amélioration de la prononciation et de la fluidité à l’oral. Le cours vise également à renforcer la confiance des apprenants dans leur capacité à communiquer en français, en leur fournissant des outils et des stratégies pour surmonter leurs lacunes. Enfin, il encourage une pratique active à travers des exercices interactifs et des mises en situation réelles.
ARGUMENTAIRE
  • Ce cours de français correctif permet aux apprenants de repérer précisément leurs erreurs et lacunes. Cette prise de conscience est essentielle pour progresser et éviter de renforcer des habitudes incorrectes.   De plus, chaque apprenant a des besoins uniques. Le cours s’adapte aux difficultés spécifiques de chacun, qu’il s’agisse de grammaire, de vocabulaire ou de prononciation, garantissant ainsi une progression efficace. Par ailleurs, en corrigeant leurs erreurs et en maîtrisant les fondamentaux, les apprenants développent leur confiance en eux. Cela les incite à s’exprimer davantage, tant à l’oral qu’à l’écrit. En outre, il  intègre des exercices pratiques basés sur des situations réelles. Cela aide les apprenants à appliquer leurs connaissances dans des contextes authentiques, rendant l’apprentissage plus pertinent.
  • En travaillant sur les erreurs courantes, les apprenants deviennent plus clairs et précis dans leur communication. Cela est particulièrement bénéfique dans des environnements professionnels. Les cours de français correctif offrent un suivi régulier des progrès, avec des évaluations formatives qui permettent d’ajuster le contenu en fonction des besoins des apprenants.
  • En fin de compte Ce cours de français correctif est un outil précieux pour toute personne souhaitant améliorer ses compétences linguistiques. En offrant une approche personnalisée et pratique, il contribue non seulement à la maîtrise de la langue, mais aussi à la confiance et à l’autonomie des apprenants.

lll. Plan du Cours

 
  • Introduction générale à l’étude du français correctif

Évaluation Diagnostique

  • Objectifs d’apprentissage : Identifier les points faibles des apprenants.
  • Activités :
  • – Test de niveau (grammaire, vocabulaire, compréhension écrite et orale).
  • – Entretien individuel pour définir des objectifs personnalisés.
  • – Analyse des erreurs courantes dans des écrits précédents.

Étude des classes grammaticales

  • – Objectifs : Renforcer les bases grammaticales.
  • – Thèmes :
  • – Accord du sujet et du verbe.
  • – Conjugaison des temps simples (présent, passé composé, imparfait).
  • – Activités :
  • – Exercices pratiques (remplir les blancs, conjugaison).
  • – Correction collective des erreurs.
  • III.  exposés
  • – Objectifs : Élargir le vocabulaire et améliorer l’expression.
  • – Thèmes : les classes grammaticales et les fonctions dans la phrase
  • – Évaluation continue
  • Conclusion générale.
  • Évaluation Finale.

BIBLIOGRAPHIE

Grammaire française :

  • – “Bescherelle – La grammaire pour tous” par Bescherelle
  • – “Le Bon Usage” par Maurice Grevisse
  1. Orthographe et syntaxe :
  • – Dictionnaire des difficultés de la langue française par Le Robert
  • – La nouvelle grammaire du français par Grevisse
  1. Rédaction et correction de textes :
  • – “La rédaction efficace” par Olivier Leroy
  • – “Correction et révision” par Jacques-Philippe Saint-Gérand
  1. Exercices pratiques :
  • – “Exercices de grammaire française” par Claire Miquel
  • – “Pratique de l’orthographe” par Anne-Marie Gaignard
  1. Méthodologie de l’enseignement du français :
  • – “Enseigner la grammaire autrement à l’école” par Danièle Cogis
  • – “Didactique du français” par Alain Bentolila
  1. Outils numériques et ressources en ligne :
  • – Sites web comme Le Conjugueur, Le Figaro Langue Française, etc.
  • – Applications mobiles pour la correction et l’apprentissage du français.

PCI – 2183 Initiation à la recherche universitaire II : Théorie de la pratique méthodologique en philosophie

Dr Léopold MFOUAKOUET

Argumentaire

  • La méthodologie de la recherche universitaire en philosophie sera d’autant mieux comprise si elle se prolonge dans un approfondissement théorique de sa pratique. On y montre comment les grandes mutations médiologiques du texte peuvent entraîner celles de la lecture.
  • Étant donné qu’il est question de recherche universitaire, on montrera comment celle-ci se décline au moment inaugural de l’institution universitaire ainsi que lors de ses transformations successives ; comment justifier la pratique d’écriture et de lecture philosophiques à l’heure de l’hypertexte ; en quoi le choix méthodologique du CAMES correspond à l’empreinte tabulaire (de la lecture) des textes philosophiques.
 

Chapitres et objectifs pédagogiques (OP)

 
  1. La recherche en philosophie au regard des grandes mutations médiologiques : de l’université du XIIIe siècle à celle moderne et contemporaine
  • OP-1 : à partir d’un rapide parcours historique (1 : moyen âge ; 2 : renaissance et modernité), déplier la teneur de la pratique philosophique dans les institutions universitaires se déployant à l’ère du codex.
  1. Forces et limites du moment cartésien : quel horizon méthodologique ?
  • OP-2 : envisager ce qu’est la recherche en philosophie en dehors d’une institution universitaire après l’ère Guttenberg : à partir de l’étude du cas Descartes.
  1. De la lectio difficilior (en philosophie) à la justification du principe d’uniformité
  • OP-3 : montrer que la lectio difficilior, caractéristique de la pratique philosophique, est compensable par la simplicité d’une méthodologie taillée à la mesure d’un principe (d’uniformité) dont on cherchera à élaborer la justification théorique.
  1. Tabularité des textes philosophiques et implications méthodologiques
  • OP-4 : montrer la cohérence du choix méthodologique du CAMES au regard du caractère désormais tabulaire des textes philosophiques marqués par des liens hypertextuels.

Bibliographie

  • Biyogo Gr., 2008, Littérature et philosophie à l’épreuve de la nouvelle théorie. L’amitié impossible d’Orphée et de l’Oiseau de Minerve, Paris, L’Harmattan.
  • Compagnon A., 2016, La seconde main ou le travail de la citation, Paris, Points.
  • Descartes R., 1845, Discours de la méthodepour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences suivi des Méditations métaphysiques, Paris, Ernest Flammarion. [En ligne]. https://ia804701.us.archive.org/10/items/discoursdel00desc/discoursdel00desc.pdf
  • Descartes R., s.d., Règles pour la direction de l’esprit [1628-1629]. Texte de l’édition Victor Cousin. [En ligne]. https://upload.wikimedia.org/wikisource/fr/a/ab/RDE.pdf
  • Dufays J.-L., M. Lisse et Chr. Meurée, 2009, Théorie de la littérature : une introduction, Louvain-la-Neuve, Academia-Bruylant. [En ligne]. http://hdl.handle.net/2078.1/77426
  • Gingras Y., 2020, Sociologie des sciences, Paris, PUF.
  • Grafton A. et S. Grafton, 1998, Les Origines tragiques de l’érudition. Une histoire de la note en bas de page, Paris, Seuil.
  • Lefèvre S., 2023, La magie du codex. Corps, folio, page, pli, cœur Paris, Belles Lettres.
  • Lhéritier Andrée et Louise-Noëlle Malclès, 2015, La Bibliographie, Paris, PUF.
  • Kant E., 1997, Le conflit des facultés en trois sections [1798], Paris, Librairie philosophique J. Vrin.
  • Renaut A., 1995, Les révolutions de l’université : essai sur la modernisation de la culture, Paris, Calmann-Lévy.
  • Vandendorpe Chr., 1999, Du papyrus à l’hypertexte.Essai sur les mutations du texte et de la lecture, Paris, La Découverte.
  • Verger J., 1999, Culture, enseignement et société en Occident aux XIIe et XIIIe siècles, Rennes, Presses universitaires de Rennes. [En ligne]. https://books.openedition.org/pur/21353?lang=fr

Évaluation : écrite.

 

PCI-1075Introduction à l’épistémologie

Dr Jean-Pierre VANANDRUEL

 

Argumentaire :

  • Les sciences appelées communément « modernes » et qui regroupent les mathématiques, la physique et la biologie connaissent depuis le xixe siècle un indéniable succès, d’une part en raison des avancées technologiques qu’elles ont permises et d’autre part en raison de leurs résultats qui apparaissent à beaucoup plus assurés et valables en raison de leurs méthodes rigoureuses et vérifiables par tous.
  • Ce succès des sciences modernes semble avoir éclipsé dans la conscience de l’homme contemporain l’importance des autres connaissances humaines, des autres domaines du savoir, telles par exemple l’histoire, la psychologie, la sociologie, l’éthique et la philosophie. En effet, ces autres connaissances, auxquelles certains ne donnent le titre de « science » qu’en un sens secondaire et presque diminué, parviennent à des résultats beaucoup plus discutés et remis perpétuellement en question. Toutefois, si les résultats auxquels ces autres sciences parviennent semblent moins assurés, leurs domaines de recherche portent sur des aspects essentiels pour l’homme, sur des questions auxquelles tout homme doit apporter des réponses mêmes partielles, pour pouvoir vivre et vivre au milieu de ses semblables, des questions portant sur ce qui caractérise en propre l’homme comme réalité unique et différente de toutes les autres réalités présentes dans notre monde.
  • Dans ce cours d’introduction à l’épistémologie, nous centrerons donc nos réflexions sur la valeur et la structures des sciences modernes en lien avec la philosophie et l’éthique. À ce propos, précisons que le terme « épistémologie » peut désigner deux types de recherches philosophiques plus ou moins distincts : dans le monde anglo-saxon, le terme « epistemology » désigne habituellement les recherches qui portent sur la connaissance humaine en général, tandis que dans le monde francophone le terme « épistémologie » est employé pour désigner les recherches philosophiques qui prennent spécifiquement les sciences modernes pour objet.
  • Notre introduction développera plus particulièrement les questions philosophiques portant sur les sciences modernes et sur la place de ces sciences au milieu de toutes les autres sciences, de toutes les autres connaissances développées par l’homme.

Objectif Pédagogique Général

  • Permettre aux étudiants de prendre conscience de la nécessité d’une réflexion philosophique sur les sciences modernes pour que ces dernières soient intégrées et utilisées correctement dans nos cultures et dans l’ensemble du savoir humain, et d’autre part pour qu’elles puissent continuer à se développer et à se corriger.
  • Donner aux étudiants une première compréhension des concepts nécessaires pour saisir et formuler les problèmes et enjeux actuels de la philosophie des sciences et de l’épistémologie.
  • Montrer pratiquement comment la philosophie peut interroger les sciences modernes sur leurs présupposés, sur leurs concepts fondamentaux, sur leurs méthodes, sur les critères de validités de leurs conclusions.
  • Donner aux étudiants des outils philosophiques leur permettant de réfléchir sur les critères de vérité des différentes sciences.
  • Permettre aux étudiants de mieux comprendre les domaines propres à chaque science, et par suite de s’interroger sur la manière d’intégrer, dans une recherche personnelle, les résultats des différentes sciences (depuis la physique jusqu’à la philosophie et même la théologie) afin de parvenir à une meilleure compréhension de l’homme et du monde dans lequel nous vivons.

Bibliographie indicative :

  • Ouvrages de synthèse :
  • Chalmers, Alan F., Qu’est-ce que la science ?, trad. M. Biezunski, coll. « La Découverte », Livre de Poche, Paris, 1990.
  • Chalmers, Alan F., What is this thing called science? New and extended, 4th edition, University of Queensland Press, 2013.
  • Granger, Gilles-Gaston, La Science et les sciences, coll. « Que sais-je ? », PUF, 1995.
  • Kremer-Marietti, Angèle et Dhombres, Jean, L’épistémologie, état des lieux et positions, Ellipes, 2006.
  • Nadeau, Robert, Vocabulaire technique et analytique de l’épistémologie, PUF, 1999.
  • Soler, Léna, Introduction à l’épistémologie, 3e édition, Ellipses, 2019.
  • Ouvrages classiques :
  • Bachelard, Gaston, La formation de l’esprit scientifique [1938], Vrin, 1980.
  • Carnap, Rudolf, Les fondements philosophiques de la physique [1966], A. Collin, 1973.
  • Feyerabend, Paul, Contre la méthode, esquisse d’une théorie anarchiste de la connaissance [1975], Seuil, 1979.
  • Kojève, Alexandre, L’idée du déterminisme dans la physique classique et dans la physique moderne [1932], Le Livre de Poche, 1990.
  • Koyré, Alexandre, Études d’histoire de la pensée scientifique [1966], Gallimard, 1973.
  • Popper, Karl, La Logique de la découverte scientifique [1934], Payot, 1973.
  • Recherches portant plus spécifiquement sur les sciences du vivant :
  • Canguilhem, Georges, Études d’histoire et de philosophie des sciences, concernant les vivants et la vie [1968], Vrin, 2015.
  • Idem, La connaissance de la vie, Vrin, 1985.
  • Jacob, François, La logique du vivant, une histoire de l’hérédité, Gallimard, 1970.
  • Morange, Michel, Les secrets du vivant, contre la pensée unique en biologie, La découverte, 2012.
  • Morange, Michel, Wolf, Francis, Worms, Frédéric (dir.), « L’homme neuronal », Trente ans après, dialogue avec Jean-Pierre Changeux, Éditions rue d’Ulm, 2016.
  • Ouvertures et enjeux éthiques :
  • Rey, Olivier, Leurre et malheur du transhumanisme, DDB, 2018.
 

PCI-1035 Introduction à la pensée africaine

Dr Martine Madeleine MINKADA

 

1-Objectif pédagogique 

  • À travers une approche phénoménologique de l’être-au-monde africain, ce cours vise à aider l’étudiant à appréhender le substrat de la pensée africaine. À son terme, l’étudiant doit en savoir le socle. En outre, à partir des valeurs fondamentales et dans un esprit philosophique, il doit être capable d’en faire une évaluation substantielle, afin de savoir ce qui mérite d’y être conservé et valorisé. Notre cours lie ainsi le réveil du désir de savoir la pensée africaine et celui d’être capable de la critiquer.

2-Plan

Introduction

 
  • I – Généralités sur la pensée africaine
  • Caractéristiques et clés de la pensée africaine : l’oralité, le symbolisme.
  • II – Les pôles majeurs de la pensée africaine : Dieu et l’Homme
  • III – La pensée africaine et quelques grands courants de pensée : L’anthropocentrisme, le théisme, le communautarisme

Conclusion

3- Explication de la thématique
  • À travers quelques clés, telles que la conception africaine de l’Homme, de Dieu, de la vie, de la mort…, ce cours joue effectivement le rôle d’une introduction. Il nous permet de faire entrer l’étudiant dans la pensée africaine en lui en donnant des clés et en tentant de poser la problématique y relative. Comme Africain, comment philosopher sans se reconnaitre comme une subjectivité qui est appelée à accueillir Autrui ? Comment se reconnaître comme une subjectivité en ignorant ou en niant son identité ? Et quel peut être l’apport de cette identité spécifique aujourd’hui ? À cet effet, la découverte de l’être-au-monde africain se double d’une lecture évaluative et critique. Il s’agit de le découvrir ou de le redécouvrir en appréciant son influence sur la vie particulière de l’Africain et ce qu’elle peut apporter aujourd’hui pour l’édification de l’Homme et du monde en général.
4-Bibliographie sommaire
  • ANTA DIOP C., L’Afrique Noire pré-coloniale, Paris, Présence Africaine, 1960.
  • Nations nègres et Culture, Paris, Présence Africaine, livre de poche, 1979.
  • Civilisation ou barbarie ? Anthropologie sans complaisance, Paris, Présence      Africaine, 1981.
  • L’unité culturelle de l’Afrique Noire. Domaines du patriarcat et du matriarcat dans l’Antiquité classique, Paris, Présence Africaine, 1982.
  • AZOMBO-MENDA & ENOBO KOSSO, Les philosophes africains par les textes, Paris, Editions Fernand Nathan, 1978.
  • EBOUSSI BOULAGA F., La crise du Muntu, Paris, Présence africaine, 1977.
  • FOUDA B.-J., La philosophie négro-africaine de l’existence, Lille, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, 1967.
  • HEBGA M. La rationalité d’un discours africain sur les phénomènes paranormaux, Paris, l’Harmattan, 1998.
  • KANE C.H., L’Aventure ambiguë, Paris, Julliard, 1961.
  • MBARGA J., L’Afrique humaine, Yaoundé, Saint-Paul, 2005.
  • NGOMA-BINDA, La philosophie africaine contemporaine, Faculté catholique de Kinshasa, 1994.
  • SUMNER C., Aux sources éthiopiennes de la philosophie africaine. La philosophie del’homme, Faculté de théologie catholique, Kinshasa, 1988.
  • THOMAS L.-V., Les religions d’Afrique noire. Textes et traditions sacrés, Paris, Editions Stock, 1995.
  • TOWA M., Essai sur la problématique philosophique dans l’Afrique actuelle, Yaoundé, CLE, 1971.
  • TOWA M., L’idée d’une philosophie négro-africaine, Yaoundé, CLE, 1979.
  •  

PCI-1065 Introduction à la métaphysique

Dr Noël DOOLALILA
Argumentaire :
  • « Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt rien ? » Être et non-être, le Même et l’Autre, l’Un et le Multiple – les concepts fondamentaux de la métaphysique vont par deux au prix d’une hiérarchie pour rendre compte du fait qu’il y ait quelque chose et non pas plutôt rien (Leibniz). Pour dire le monde, les Grecs avait choisi le terme de « kosmos » afin de souligner son ordre et sa beauté. Ni œuvre humaine, ni œuvre divine à proprement parler, le monde se suffisait à lui-même et englobait toutes choses, en sorte que les hommes et les dieux ne se pouvaient véritablement se comprendre eux-mêmes qu’à partir de lui. La métaphysique des Anciens fut essentiellement une cosmologie. Nous étudions dans ce cours les conceptions grecques de l’être, dans leur diversité (Platon, Aristote, Plotin.). Ce cours introductif a pour objectif d’aider l’étudiant à comprendre et à identifier les grands thèmes et concepts métaphysiques pour mieux appréhender les enjeux de la vie. C’est ainsi que l’insistance sur la métaphysique d’Aristote est très importante.
  • Objectifs :
  • L’étudiant devra être capable de dire que la métaphysique est et restera l’intuition primordiale et ultime de toute la philosophie.

Plan :

Introduction générale

  1. Généralités
  2. Vers un concept de métaphysique
  3. Ses origines
  4. Les illusions de la métaphysique
  5. La fonction «méta» et le dédoublement de la métaphysique
  6. Période présocratique
  7. Parménide : l’évidence de l’être
  8. Héraclite : dynamique de l’être
  9. Platon
Aristote :
  1. Le texte et l’objet de la métaphysique
  2. Plan du livre d’Aristote
  3. Une science des premiers principes
  4. La théorie des causes
  5. La perspective onto-théologique dans Met. E1
  6. L’être s’entend selon plusieurs acceptions
  7. La philosophie première comme ousiologie
  8. Analogie de l’être : solution à la multiplicité
  9. La théologie de Mét. V
  10. La métaphysique après Aristote
  11. Saint Augustin
  12. Saint Thomas d’Aquin
  13. Nietzsche
  14. Heidegger
  15. De l’ontologie à mytho-ontologie

 

 

Bibliographie

  • Platon, Œuvres complètes. Thomas d’Aquin, L’Être et l’essence. Aristote, Œuvres complètes, Paris, Flammarion.Descartes R., Méditations métaphysiques.Kant E., Critique de la raison pure.Leibniz G, Essais de théodicée. 2.Monadologie.Léonard A., La métaphysique de l’être.Nef F., Qu’est-ce que la métaphysique ?.Aubenque P., Le problème de l’être chez Aristote.Donnet B., La métaphysique. Grondin J., Introduction à la métaphysique. Kant, Prolégomènes à toute métaphysique future. Heidegger, Introduction à la métaphysique. Philippe M-D, 1. Introduction à la philosophie d’Aristote 2. L’être. Recherche de philosophie première. Mve Ondo Bonaventure, A chacun sa raison.
 

MÉTHODOLOGIE

 
  • Le cours se déroulera sous forme de leçons magistrales, appuyées par les exposés et les travaux de recherche des étudiants.

EVALUATION

 
  • Examen oral (70%), Exposés des travaux de recherche (30 %).

PCI-1015 Introduction à la pensée et à la méthode philosophique

Pr Lucien AYISSI
Objectif pédagogique du cours
  • L’objectif pédagogique de ce cours est non seulement de roder l’esprit des étudiants pour lui donner la tournure philosophique pouvant leur permettre de soumettre efficacement l’événement à la sanction du questionnement, mais aussi de maîtriser la méthodologie de la dissertation et du commentaire philosophiques. Il s’agit donc d’un double objectif : 1) doter les étudiants de l’esprit critique de plus en plus indispensable dans un monde en dérive ; 2) les amener à savoir débattre des questions de la vie et de l’existence conformément aux normes méthodologiques qui régissent la dissertation et le commentaire philosophiques.

 

Procédés pédagogiques

  • Pour atteindre ce double objectif pédagogique nous pensons qu’il importe d’abord de définir l’essence et les enjeux de la philosophie. Nous exposerons ensuite certaines méthodes philosophiques telles que la maïeutique, la dialectique, l’analytique, le doute, etc. Nous présenterons également aux étudiants les canons de la méthodologie de la dissertation et du commentaire philosophiques. Enfin, nous procéderons à la vérification de leur capacité philosophique à disserter et à commenter à l’aide d’exercices pratiques.

Mots-clés : philosophie, esprit critique, méthode, dissertation, commentaire.

 

Indications bibliographiques

  • Platon, La République ; Apologie de Socrate ; Phèdre ; Phédon ; Aristote, Éthique à Nicomaque ; Épicure, Lettres ; René Descartes, Règles pour la direction de l’esprit ; Discours de la méthode ; Principes de la philosophie ; Emmanuel Kant, « Qu’est-ce que les Lumières ? » ; André Verdan, Le Scepticisme philosophique ; Henri Pena-Ruiz, Méthodologie philosophique, tome 1 : Maîtrise de la dissertation ; Paul Desalmand et Patrick Tort, Méthodologie du résumé de texte, du commentaire composé et de la dissertation ; Karl Jaspers, Initiation à la méthode philosophique ; Philippe Choulet, Dominique Folscheid, Jean-Jacques Wunenburger, Méthodologie philosophique ; Laurent Dechezleprêtre, La dissertation de philosophie. Méthodologie, notions, problèmes ; Michel Tozzi, Penser par soi-même. Initiation à la philosophie ; Éric Weil, Logique de la philosophie.

 

 

PCI-2175  Structures sociales et systèmes pédagogiques à partir de l’étude des rites traditionnels en Afrique noire

Dr Marie-Brigitte NGONO AZO’O

 

Objectif pédagogique
  • Ce cours vise à amener les étudiants à comprendre que les Africains ne sont pas parvenus à la modernité comme des parents pauvres : ils avaient une véritable culture à eux inculquée par la pratique rituelle sous différentes formes, obéissant aux normes d’une école traditionnelle.
  • C’est la raison pour laquelle nous prenons toujours la peine de suivre attentivement l’évolution de tout homme (de sexe masculin ou féminin) de la conception au moins jusqu’à la mort.
Argumentaire
  • A partir des différentes catégories rituelles, nous évoluerons progressivement pour montrer pourquoi on doit à juste titre parler d’une mentalité africaine laquelle a conduit les Africains à travers l’histoire à se démarquer des autres peuples pour progressivement s’imposer comme un peuple particulier.
Le plan du cours
  • Etude des quatre catégories de rites
  1. Les rites pré-initiatiques:
  • Rite defécondité,
  • De grossesse,
  • De naissance
  • De dation de nom.
  1. Les rites initiatiques:
  2. Les rites de purification et de réconciliation
  3. Les rites mortuaires
Conclusion 
  1. Il s’agira de revenir sur la réflexion menée autour des principaux thèmes relevés dans chaque catégorie de rites comme objectifs principalement visés par les traditionnels.
  • Les rites pré-initiatiques: sens de la solidarité et de la fraternité pour une vie en équipe, sens de la vie.
  • Les rites initiatiques: sens de la responsabilité, du courage, de l’affirmation du soi.
  • Les rites de purification et de réconciliation : la parole donnée et reçue pour assurer l’harmonie du groupe.
  • Les rites mortuaires: le sens du mérite et la place des ancêtres dans tout groupe humain traditionnel (les morts n’étant pas morts).
L’Afrique au rendez-vous du donner et du recevoir :
  • la culture rituelle, une incontestable richesse à partager avec le monde, à commencer par les différents milieux de vie des étudiants.
  1. Propositions pour une participation effective de l’Afrique à l’amélioration des principes et du mieux vivre dans le monde actuel.
  • N.B :quant à la documentation, nous invitons les étudiants à relever les rites trouvés ici et là, nous chercherons en effet à gagner du temps en préparant un texte comportant toutes les catégories rituelles, et nous travaillerons à partir de ce document sous forme de commentaire de texte car, le temps à nous accorder pour l’étude rituelle, s’avère toujours plus réduit.

 

 

 

PCI-2198  Latin II

Prof. : Appolinaire ANGUISSA

  • Le cours est une initiation à la langue latine et à ses fondamentaux : prononciation, vocabulaire, déclinaisons du nom, du pronom et de l’adjectif ; le verbe et ses conjugaisons ; les mots invariables ; la syntaxe… Nous donnerons beaucoup de place aux exercices pratiques, à travers l’observation et l’étude de textes récents ou anciens, auxquels or intégrerons des textes d’Eglise, afin d’accoutumer l’étudiant au latin ecclésiastique.
Bibliographie de base :
  • Deleani Simone et Vermander Jean-Marie, Initiation à la langue latine et à son système, manuel pour grands débutants, 11e édition, Paris, SEDES, 1975, sous la direction de Jean Beaujeu.
  • Petitmangin H., Grammaire latine complète, 5e édition, texte révisé par P.-N. Burtin et A. Pitou, révision nouvelle de Pierre Coussin, Paris, J. De Gigord, 1967 (1ère édition : 1963).
  • morisset Gaston / BAUDIFFER Thomas, Précis de grammaire latine, Paris, Magnard, 2002.
  • SÉlection du Reader’s Digest, Énigmes et secrets du passé, Paris, Bruxelles, Montréal, Zurich, 1985.

PCI – 1125  Histoire de la philosophie antique

Dr Faustin Bonbonel SAMBAGA NGONG

Compétences :

  • Dans ce cours, il s’agira de développer les compétences suivantes chez les étudiants :
  • – Connaitre et comprendre le contexte historique, social, politique et culturelle d’émergence de la philosophie antique
  • – Maitriser la terminologie philosophique spécialisée
  • – Lire et comprendre les textes philosophiques
  • – Rédiger des travaux brefs et des commentaires
  • – Expliquer de manière claire et cohérente des théories, notions et débats philosophiques
  • – Confronter les différentes positions philosophiques autour d’un thème
  • – Connaitre le développement des doctrines philosophiques à travers leur histoire
  • – Evaluer avec rigueur les arguments présents dans un texte
  • – Identifier les antécédents historiques d’une posture philosophique
  • – Comprendre les valeurs éthiques, philosophiques et culturelles de cette période de l’histoire de la philosophie.
  • – Penser de forme créative, autocritique et indépendante.

Résultats de l’apprentissage :

  • Le cours consistera à étudier des auteurs, des textes et des doctrines fondamentales de la Philosophie Antique à partir de leurs contextes historique et culturel. Au terme du cours, on s’attend à ce que l’étudiant ait acquis :
  • – des connaissances sur les principaux courants philosophiques :
  • – pensée présocratique ; platonisme ; aristotélisme ; écoles hellénistiques : les épicuriens, les stoïciens et les sceptiques, étudiées selon un itinéraire critique qui mettra spécialement en relief la cohérence des multiples cosmovisions proposées par les philosophes antiques
  • – des capacités : a) A partir d’une perspective critique, le cours traitera certains problèmes fondamentaux de la pensée antique (mythe et logos, connaissance et opinion, bonheur, conceptions éthiques et politiques, genres philosophiques, doxographie, etc); b) Il traitera aussi de la capacité à analyser un texte philosophique de l’Antiquité.

Contenu du Cours :

  1. Introduction à l’étude de la Philosophie Antique. a) Le problème des sources et de la transmission des textes, b) La problématique interprétative.
  2. L’homme archaïque et son monde. Les origines de la philosophie grecque : entre le mythe et le logos

III. Les penseurs présocratiques

  1. a) Les milésiens et l’étude de la physis : Thalès, Anaximandre et Anaximène ; Héraclite : le logos et la dialectique des opposés ; b) Pythagore et les pythagoriciens : nature et mathématique ; c) Parménide et les Eléates : les voies de l’investigation. Zénon et Mélissos ; d) Empédocle. Anaxagore et la théorie du Nous ; Leucippe et Démocrite : entre le hasard et la nécessité.

IV- Les Sophistes et Socrate

a) La démocratie athénienne. Le terme sophiste.
  • Le débat nomos/physis. Protagoras, Gorgias, Prodicos, Thrasymaque et Hippias. Ethique et politique ; b) Socrate et les socratiques : les cyniques, les mégariques et les cyrénaïques.
Platon et le platonisme
  • a) Les dialogues platoniciens,
  • b) La question des enseignements non-écrits,
  • c) Les Formes et les sensibles. Le problème de la participation. La théorie de l’anamnèse. Sensation, opinion et connaissance. Division et dialectique. Les objections à la théorie des Formes. La construction du monde,
  • d) Ethique et politique. Vertu et bonheur. Théorie de la justice. Le philosophe-roi. Les lois et les constitutions.
Aristote et l’aristotélisme
 
  • a) Nature et ordre de ses écrits,
  • b) le platonisme d’Aristote,
  • c) Biologie et psychologie,
  • d) La logique,
  • e) La philosophie de la nature,
  • f) La philosophie première,
  • g) La philosophie pratique,
  • h) Rhétorique et critique littéraire.

VII. Les philosophes hellénistiques

  • a) Epicure et l’épicurisme : canonique, physique et éthique,
  • b) Les stoïciens : logique, physique et éthique,
  • c) Le scepticisme : Pyrrhon, l’Académie et le néopyrrhonisme.
Évaluation :
  • Les étudiants seront évalués à la fin du cours par écrit : une évaluation qui portera sur le contenu des cours magistraux et les lectures commentées par l’enseignant. Ici, il s’agira d’évaluer les connaissances acquises par l’étudiant, la clarté dans l’exposé de ces connaissances, la capacité à employer avec précision une terminologie philosophique et la pertinence dans l’analyse rigoureuse des problèmes (60%). Un travail d’analyse et de commentaire écrit de différents textes basiques ou l’exposition orale des principales thèses et arguments de certains auteurs de la philosophie Antique sera proposé à l’étudiant au cours du semestre et comptera pour 20 %. Enfin, la présence effective et la participation active de l’étudiant au cours seront évaluées à 20 %.

Quelques Références bibliographiques :

  • – BACCOU, Robert, Histoire de la science grecque. De Thalès à Socrate, Paris, Aubier-Montaigne, 1951.
  • – BRAGUE, Rémi, Introduction au monde grec, Paris, Flammarion, 2008. – BREHIER, Emile, Histoire de la philosophie, T.1., l’Antiquité et le Moyen-Âge, Paris, PUF, 1987.
  • – BREHIER, Emile, La philosophie et son passé, Paris, PUF, 1940. – CHEVALIER, Jacques, Histoire de la pensée 1. La pensée antique, Paris, Flammarion, 1955.
  • – BRUN, Jean, Platon et l’académie, Paris, PUF, 1966.
  • – GOLDSCHIDT, Victor, Les dialogues de Platon, structure et méthode dialectique, Paris, PUF, 1947.
  • – GRENET, Paul Bernard, Histoire de la philosophie ancienne, Paris, Beauchesne, 1960.
  • – HADOT, Pierre, Qu’est-ce que la philosophie antique ?, Paris, Gallimard, 1995.
  • – LEGRAND, Gend, Pour connaitre la pensée des présocratiques, Paris, Bordas, 1970.
  • – OLOF, Gigon, Les grands problèmes de la philosophie antique, Paris, Payot, 1961.
  • – RUSS, Jacqueline (dir.), Histoire de la philosophie 1. Les pensées fondatrices, Paris, Armand Colin, 1998.
  • – VERNEAUX, Roger, Textes des grands philosophes, Paris, Beauchesne, 1962

PCI – 4326 Phonologie

Dr Irène TANGA

 

OBJECTIF PEDAGOGIQUE GENERAL
  • Le cours de phonologie vise à fournir aux étudiants une compréhension approfondie des sons de la langue et de leur organisation dans les systèmes phonologiques. L’objectif principal est d’aider les étudiants à développer une connaissance théorique des principes phonologiques, ainsi que des compétences pratiques pour analyser et interpréter les phénomènes phonologiques dans différentes langues. Plus précisément, les objectifs pédagogiques peuvent inclure :
  1. Comprendre les concepts de base de la phonologie, tels que les phonèmes, les traits distinctifs, les règles phonologiques, etc.
  2. Être capable d’analyser et de transcrire des sons dans différentes langues en utilisant des symboles phonétiques appropriés.
  3. Comprendre les processus phonologiques tels que l’assimilation, la dissimilation, l’élision, etc., et être capable d’identifier ces processus dans des données linguistiques réelles.
  4. Être en mesure d’appliquer des méthodes d’analyse phonologique pour étudier les dialectes et les variations linguistiques.
  5. Développer une capacité à formuler des hypothèses sur la structure phonologique d’une langue inconnue et à tester ces hypothèses à l’aide de données empiriques. En résumé, le cours de phonologie vise à fournir aux étudiants les connaissances théoriques et les compétences pratiques nécessaires pour comprendre et analyser les systèmes sonores des langues humaines.

 

II.ARGUMENTATION

  • Le cours de phonologie est essentiel pour les étudiants en linguistique et dans d’autres domaines connexes. Voici quelques raisons pour lesquelles ce cours est important :
  1. Compréhension approfondie des sons de la langue : La phonologie permet aux étudiants de comprendre comment les sons de la langue sont organisés, quels sont les contrastes significatifs entre les sons et comment ces contrastes contribuent à la signification des mots.
  2. Compétences d’analyse linguistique : Ce cours aide les étudiants à développer des compétences d’analyse phonologique qui sont essentielles pour étudier et décrire les langues du monde. Ces compétences sont également utiles dans des domaines tels que la traduction, l’enseignement des langues, la technologie de la parole, etc.
  3. Capacité à reconnaître les variations linguistiques : La phonologie permet aux étudiants de reconnaître et d’expliquer les variations phonologiques qui existent au sein d’une langue donnée ou entre différentes langues. Cela peut être crucial pour des applications telles que l’enseignement des langues, la reconnaissance automatique de la parole, etc.
  4. Fondement pour la recherche linguistique : Pour les étudiants intéressés par la recherche en linguistique, la phonologie fournit une base essentielle pour comprendre et analyser les systèmes sonores des langues naturelles, ainsi que pour formuler des hypothèses sur l’évolution et le changement linguistique. En fin de compte, le cours de phonologie offre aux étudiants une base solide pour comprendre les aspects fondamentaux du langage parlé et constitue une étape cruciale dans la formation d’un linguiste compétent.

III. PLAN DU COURS

Introduction à la phonologie

  1. définition de la phonologie
  2. objectifs du cours
  3. importance de la phonologie dans l’apprentissage des langues
  4. Les bases de la phonétique
  5. Différences entre phonétique et phonologie
  6. Les sons de la parole : consonnes, voyelles, semi-consonnes
  7. Les concepts de son, phonème, allophone.
 
Les principes de la phonologie
  1. Les unités phonologiques : syllabes, pieds, métrique.
  2. La structure des mots : attaques, noyaux, codas
  3. Les règles phonologiques : assimilation, élision, épenthèse
  4. Stratégies pour enseigner la prononciation et la diction

 

Exercices et évaluation

Indication bibliographique
  • Saussure, Ferdinand de, 1916, cours de linguistique générale, Paris, Payot,1916
  • Walter, Henriette,1977, phonologie du français, coll. Le linguiste, Paris, PUF.
  • Grevisse Maurice,2006, le petit Grevisse. grammaire française, Bruxelles, Editions De boeck.
     

PCI – 3224 Introduction à la sociologie

Dr Joseph ABANDA ESSAMA

 

Objectif pédagogique général :

  • Inculquer aux étudiants un certain esprit, afin qu’ils réagissent sociologiquement devant les « faits sociaux ». Un esprit imbibé de sociologie leur est nécessaire pour aborder les défis pastoraux qui se présenteront à eux, plus tard, en tant que pasteurs. Ainsi ils iront droit à la lecture des concepts de sociologie.
  • Mots-clés : Sociologie ; Socio-anthropologie ; Socioculturel ; Fait social ; Fait objectivé.
Argumentation :
  • La sociologie est une science d’observation qui étudie de façon positive l’ensemble des phénomènes, des structures, des institutions, des groupes, des pouvoirs, des rapports de force, des relations et des comportements qui se manifestent du fait que les hommes vivent en société. Convaincu qu’une bonne évangélisation est le fruit d’une meilleure analyse de la situation sociale, le Cours veut effectivement initier l’étudiant, et l’amener à s’approprier les valeurs opérationnelles de la sociologie.
Plan du Cours :
  1. La réalité de la sociologie dans notre contexte socioculturel. Ici, l’étudiant va s’initier et s’amener à s’approprier les valeurs opérationnelles de la sociologie.
  2. Quelques Pères fondateurs de la sociologie. L’étudiant va entrer dans la conception qu’a chacun de ces auteurs, de la sociologie.
  3. Jean-Marc ELA et la sociologie au Cameroun. Il est intéressant d’aborder aussi la pensée d’un auteur africain, sur la sociologie.
  4. Notre sociologie de sub-saharien. Il s’agit d’une même science : la science sociologique ; mais esquissée autrement, parce que faite par un sub-saharien, et en contexte sub-saharien.
  5. Des thèmes sociologiques recensés. L’étudiant doit se familiariser avec eux, pour mieux aborder les défis qui l’attendent dans la société de demain.
  6. Quelques méthodes sociologiques. L’étudiant comprendra que ces processus rationnels ou opératifs, lui sont nécessaires pour obtenir les résultats escomptés.
  7. Les défis missionnaires actuels. Identifiés par l’étudiant lui-même, ces défis sont des faits sociaux objectivés. Pour les relever, il va les traiter, selon Emile Durkheim, comme des choses ou des réalités qu’il doit observer de l’extérieur, et dont il ne connaît pas a priori la nature.

Document de base :

  • ABANDA METSAMENGOCK, J., Eléments d’initiation à la sociologie, Les Editions africaines Akpaag, Adzap/Mbalmayo/Yaoundé/Ngoya, 2019.

Bibliographie principale :

Les généralités :

  • Dictionnaire encyclopédie illustré, Paris, Larousse, 1991.
  • La Bible de Jérusalem.
  • Le Concile Vatican II :
  • . Constitution dogmatique sur l’Eglise (Lumen Gentium), 21 novembre 1964.
  • . Constitution pastorale sur l’Église dans le monde de ce temps (Gaudium et Spes), 07 décembre 1965.
  • . Décret sur l’activité missionnaire dans l’Eglise (Ad Gentes), 07 décembre 1965.
  • Les Documents des Papes :
  • Paul VI, Lettre encyclique Humanae vitae, (25 juillet 1968).
  • Jean-Paul II, Lettre encyclique Redemptoris missio, (07 décembre 1990).
  • ___________, Lettre encyclique Evangelium vitae, (25 mars 1995).
  • ___________, Exhortation apostolique post-synodale Christifideles laici, (30 décembre 1998).
  • Benoît XVI,Lettre encyclique Caritas in veritate (29 juin 2009).
  • Les autres ouvrages :
  • AA.VV.,Philosophie La philosophie de A à Z, Paris, Hatier, 2004.
  • _______., Les techniques d’enquête en sciences sociales, Paris, Dunod, 2000.
  • ABANDA METSAMENGOCK, J.,Repenser l’anthropologie socio-spirituelle beti au prisme de l’impact de la sorcellerie ou des sorcelleries face aux enjeux du développement/Le cas des Ewondo d’Akono et ses environs au centre du Cameroun, Paris, Connaissances et Savoirs, 2016.
  • AMIEL, P., Ethnométhodologie appliquée. Eléments de sociologie praxéologique, Paris, LEMA, 2004.
  • BALANDIER, G.,Sociologie actuelle de l’Afrique, Paris, PUF, 1955.
  • ____________,  Senset puissance : les dynamiques sociales, Paris, PUF, 1981.
  • BESSE, J.-M., et BOISSIERE, A.,Précis de philosophie, Paris, Nathan, 1996.
  • BIROU, A., Vocabulaire pratique des sciences sociales, Paris, Editions Economie et Humanisme Les Editions Ouvrières, 1966.
  • BOUDON, R., et BOURRICAUD, F.,Dictionnaire critique de la sociologie, Paris, PUF, 1982.
  • BUTOR, M.,Le génie du lieu, Paris, Grasset, 1958.
  • COMTE, A., Cours de philosophie positive (1830-1842), Première leçon, Paris, Hatier, coll. « Profil Philosophie », 1992.
  • ____________, Discours sur l’esprit positif, Paris, Carilian-Goeury, 1844.
  • CROS, E., Genèse socio-idéologique des formes, Paris, Centre d’Etudes et de recherches sociocritiques,1998.
  • CROZIER, M.,L’Acteur et le système, Paris, Friedberg, 1977.
  • DURKHEIM, E.,Le suicide, Paris, PUF, 2007.
  • ELA, J-M., La plume et la poche, Yaoundé, Editions Clé, 1972.
  • ___________., Le cri de l’homme africain, Paris, L’Harmattan, 1980.
  • _______________., Afrique : l’irruption des pauvres : société contre ingérence : pouvoir et argent, Paris, L’Harmattan ,1994.
  • _______________., Restituer l’histoire aux sociétés africaines : promouvoir les Sciences Sociales en Afrique Noire, Paris, L’Harmattan, 1994.
  • EMARD, M., La sociologie contre la foi ?  Sherbrooke, Québec, Canada, Editions Paulines, 1970.
  • FERREOL, G., (Sous la direction de), Dictionnaire de sociologie (4ème éd revue et augmentée), Paris, Armand Colin, 2011.
  • FINKIELKRAUT, A., La défaite de la pensée, Paris, Gallimard, 1987.
  • HOUTARD, F., Etat actuel de la sociologie au service de la pastorale, dans la pastorale d’aujourd’hui, Bruxelles, Ed. du Cep, 1962.
  • JOLIVET, R., Cours de Philosophie, Lyon/Paris, Emmanuel Vitte, 1942.
  • LABBENS, J., Vocation de la sociologie religieuse – sociologie des vocations, Paris,
  • VERGEZ, A., HUISMAN, D., Histoire des philosophes illustrés par les textes, Paris, Fernand Nathan, 1966.
  • Les Articles
  • ABEGA, P., « L’appréhension du monde par les Négro-Africains », in Anthropos, Yaoundé, 1975.
  • Le BRAS, G., « Réflexions sur les différences entre sociologie scientifique et sociologie pastorale », in : A.S.R., n°8, juil-déc. 1959, p. 14.
  • « DURKHEIM Emile (1858-1917)», in Philosophie La philosophie de A à Z, Paris, Hatier, 2004.
  1. La webographie
  1. Notions préliminaires
  • Alphabet.
  • Prononciation.
  • Syllabes.
  • Quantité.
  • Accent tonique.
  • Parties du discours (ou espèces de mots).
  • Nombres et genres.
  1. La déclinaison. Introduction à la déclinaison.
  • Les cas et leur emploi.
  • Déclinaison.
  • Déclinaison des noms.
  • Déclinaison des adjectifs.
  • Déclinaison des pronoms.
  1. Les adjectifs numéraux.
  2. La conjugaison…
  • Nota bene : Un vocabulaire de latin adéquat accompagnera tous nos Cours.
  • BIBLIOGRAPHIE DE BASE
  • AA.VV. La première année de latin, Paris, Fernand Nathan Editeur, 1962.
  • ATANGANA, C., Latinam linguam disco, Yaoundé, L’auteur, 1999.
  • BALSAN, F., Etude méthodique du vocabulaire latin-français, Paris, Librairie Hatier, 1941.
  • DEBEAUVAIS, L., Cours de langue latine – Grammaire abrégée, Paris, Librairie classique Eugène Belin, 1942.
  • ——————-., Cours de langue latine – Vocabulaire latin, Paris, Librairie classique Eugène Belin, 1935.
  • DECAHORS, E., Dictionnaire français-latin, Paris, Hatier, 1957.
  • DIEUX, E., Mémento de syntaxe latine, Paris, Hatier, 1933.
  • GAL, R., Manuel de latin Liber primus, Paris, Les Editions O.C.D.L., 1960.
  • MAQUET, R., et BESLAIS, A., Méthode de langue latine – Livre unique de sixième, Paris,Librairie Hachette, 1938.
  • PETITMANGIN, H., Grammaire latine (complète), Paris, J. De Gigord, Editeur, 1959.
  • ROUSSELET, M., 6e Exercices latins, Paris, Hachette, 1956.
  • Méthode d’évaluation : Ecrit.
  •  
  • PCI – 4336 Expression écrite et orale
  • Dr Joseph ABAH ATANGANA
  • Objectif pédagogique général :
  • Le cours vise à élaborer et à mettre en pratique les diverses stratégies d’une communication efficace, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. Il s’agit de maitriser la méthodologie des exercices écrits et oraux tels que la dissertation, le commentaire de texte, l’exposé, la contraction de texte, l’explication de texte. (L’entretien, l’exposé, le compte rendu, la construction argumentative, le maniement de textes narratifs ou descriptifs, la présentation, les débats, les mémoires…)
  • Après avoir montré l’importance de la communication dans les sociétés humaines, le présent cours fera ressortir la différence entre les deux formes d’expression. Pour tout dire, il s’agit améliorer les capacités d’expression orale et écrite des étudiants afin de les rendre plus performants dans les travaux de communication qui leur seront demandés au cours de leurs études et dans leur vie professionnelle.
  • Argumentation :
  • Apprendre à penser plus clairement, à parler et à écrire d’une manière plus efficace, à écouter, à lire avec une compréhension élargie, tels ont été les objectifs de l’enseignement du langage du Moyen-âge à nos jours dans l’enseignement secondaire et universitaire.
  • Savoir écrire, savoir parler, c’est un besoin et c’est un atout dans la vie quotidienne, sociale, professionnelle, et en particulier quand on étudie. Chaque individu qui désire perfectionner ses capacités d’expression et de communication doit être convaincu que cela est possible. Pour ce faire, les notions (vocabulaire, registres et niveaux de langues, logique du discours, figures de rhétorique), définies avec précision, sont illustrées par des exemples nombreux qui aident les étudiants à les mémoriser et à les utiliser. L’écart, les interférences, la lexicologie différentielle, les questions de sémantique lexicale, les pièges de la ponctuation, les accidents de langage, les figures de style, les exercices écrits, etc. sont revisités. Les cours magistraux aborderont les principales questions théoriques. Les travaux dirigés et les travaux pratiques permettront d’approfondir ces notions. Des pistes seront indiquées aux étudiants dans le but de leur permettre, pour leurs travaux personnels, d’aller au-delà des notions abordées pendant les cours magistraux et les travaux dirigés.
  • Plan du cours :
  • Dans cette section, les concepts, connaissances, notions et théories à acquérir pendant l’apprentissage sont précisés. Ce tableau est donné à titre purement indicatif, sous réserve des réajustements qui pourront être apportés en fonction de la progression des étudiants et/ou du calendrier académique.
    Activités Éléments de contenu Objectifs spécifiques Exercices préparatoires
1er cours Présentation du plan du cours Objectifs du cours Activités prévues pendant les sessions 1 et 2
Chapitre 1 : mieux lire, mieux écrire, mieux parler Lire est un devoir, un facteur d’adaptation sociale et un moyen essentiel de culture La relation lecture-écriture : lire pour mieux écrire et acquérir un style personnel ; les pièges de la ponctuation
2e cours
3e cours Chapitre 2 : les indices de la personne : le locuteur et le destinataire Discours et récit les modes verbaux ; les modalisateurs ; les figures du discours
4e cours 0TRE432TD N° 1 : la dissertation générale (définition de l’exercice, étudier l’énoncé, recherche des idées, introduction, différentes démarches, conclusion). Construire un plan – Argumenter et réfuter ; Rédiger note, compte rendu, questionnaire, directive, correspondance, demande d’emploi, CV, communiqué de presse.  
5e cours Composition n°1 Elle porte sur les cours 1, 2 et 3 Vérifier l’assimilation des notions abordées pendant les cours 1, 2 et 3.
6e cours Correction de la composition n° 1 (30 minutes) / Remise des devoirs à effectuer pendant le T.D. du cours suivant
Chapitre 3 : thème et thèse Thèse et argument ; le rôle de l’exemple ; les connecteurs et la composition en paragraphes ; l’ordre de l’argumentation : étayer, réfuter, discuter
7e cours
8e cours TD 2 : la contraction de texte : organiser sa pensée ; les différents modes de raisonnement ; Rechercher, formuler et classer l’information ; Résumer – Introduire et conclure ; Rédiger un rapport – Etablir la synthèse de plusieurs documents ; Savoir se présenter, improviser, faire un exposé, téléphoner, discuter et travailler en groupe, « négocier ».
9e cours Composition n°2 Elle porte sur l’ensemble du cours Vérifier l’assimilation des notions abordées pendant l’ensemble du cours
10e cours Correction de la composition n° 2 / Bilan et révision générale
 

Bibliographie principale: La liste ci-dessous est donnée à titre indicatif. Toute source dont le contenu a un lien avec les enseignements peut être consultée.

  1. Abbadie Christian et alii, L’expression française écrite et orale, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 1994.
  2. Bacry Patrick, Les Figures de style et autres procédés stylistiques, Paris, Belin, 1992.
  3. Blanc-Ravotto Mireille, L’expression orale et l’expression écrite en français, Paris, 2005.
  4. Chassang Arsène et Senninger Charles, La Dissertation littéraire générale, Paris, Hachette, 1992.
  5. Chassang Arsène, Senninger Charles, La Dissertation Littéraire Générale, Paris, Hachette, tome 1, 1992.
  6. Cressot Marcel, James Laurence, Le Style et ses techniques. Précis d’analyse stylistique, Paris, PUF, 1988.
  7. Kerbrat-Orecchioni, La conversation, Paris, Le Seuil, 1996.
  8. Klein Catherine et alii, Mieux lire, mieux écrire, mieux parler, Paris, Hachette, 1998.
  9. Lemeunier Aude, Approche méthodique des textes argumentatifs, Paris, Hatier, 1997.
  10. Nguela Jacques, Rédaction administrative et expression orale, Yaoundé, Sopecam,
  11. Saint-Robert, Philippe De, Bien écrire et parler juste. Guide pratique d’expression et de communication, Paris, Sélection du Reader’s Digest, 1992.

Méthode d’évaluation:

  • En dehors des travaux personnels (T.P.E.) qui peuvent être proposés aux apprenants au terme d’un cours avec pour objectif de cerner certaines notions fondamentales qui n’ont pas pu être abordées, l’évaluation des connaissances sera organisée comme suit : composition n° 1 : 50 %, composition n° 2 : 50 %.Les fautes de grammaires, de vocabulaire, d’orthographe et de morphosyntaxe seront pénalisées à hauteur de 10% pour chaque test. Les copies surchargées et/ou raturées seront pénalisées à hauteur de 5% pour chaque test. Un total de 100 points est à conquérir à chaque évaluation.

 

PCI-1015   Introduction à la philosophie politique

Dr MENANGA NDZIE Hernandez

  • Argumentaire :
  • Au fondement des comportements, des choix et de tout agir humain – qu’ils soient personnels et/ou communautaires et politiques – nous pouvons postuler l’existence de représentations, d’idées et de concepts, organisés de manière plus ou moins consciente en un système de pensée. Nous pensons que le service que la philosophie peut apporter à l’homme se trouve dans l’effort qu’elle fait pour rendre ces idées et ces notions plus conscientes et mieux organisées en un système qui tend à être aussi cohérent que possible.
  • Dans ce cours d’introduction à la philosophie politique, en s’appuyant sur les travaux de certains auteurs antiques, médiévaux, modernes et contemporains – dont le choix reste limité en raison du cadre de ce cours d’introduction – nous chercherons à développer certains de ces concepts, idées et représentations qui guident l’homme – de manière consciente ou non – dans ses choix et ses engagements à l’intérieur de sa famille, de sa communauté, de son pays, … : la nature familiale, sociale et politique de l’homme et de la femme ; la valeur et la réalité des communautés humaines, familiales et politiques au-delà des simples individus ; le bien commun et le bien des individus ; le concept de « famille humaine » utilisé pour désigner l’ensemble de l’humanité ; la légitimité du pouvoir politique ; les différentes formes de gouvernement politique, et leur valeur ; la formation, la valeur et le fondement des lois positives édictées par les communautés et les sociétés humaines ; le lien entre éthique et politique ; le droit et/ou le devoir de résistance à la loi, ou à l’autorité légitime ; la place des croyances religieuses dans les sociétés humaines.
Objectifs :
Général :
  • Introduire les étudiants à quelques questions fondamentales de la philosophie politique pour leur permettre de se situer par eux-mêmes dans les débats actuels en philosophie politique, et par ce moyen, de mieux s’engager dans les communautés humaines dont ils font parties.
  • Spécifiques :
  • Ancrer la réflexion rationnelle et philosophique dans sa propre expérience vitale et concrète grâce aux œuvres littéraires (par exemple, pour l’antiquité : Antigone de Sophocle, et pour l’époque actuelle, Amadou Hampâté Bâ, Mongo Beti, ‎Ahmadou Kourouma, Fatou Diome, Robert Hugh Benson (Le Maître de la terre), George Orwell, ….
  • Présenter certains débats fondamentaux dans la philosophie politique contemporaine à l’aide des travaux des auteurs suivants : Hanna Arendt, Michel Foucault, Jürgen Habermas, John Rawls.
  • Un approfondissement du débat à l’aide de certains penseurs antiques, médiévaux et modernes, entre autres, Platon, Aristote, Thomas d’Aquin, Duns Scot, Guillaume d’Ockham, Machiavel, Hobbes.
  • NB : rappelons que le choix de ces auteurs est forcément limité et il se comprend dans le cadre d’un cours d’introduction à la philosophie politique.
  •  
Bibliographie indicative :
 
  • ARENDT, Hannah, Qu’est-ce que la politique ?, trad.  Sylvie Courtine-Denamy, Paris, Seuil, 1995. ARISTOTE, Les Politiques, trad. P. Pellegrin, Garnier Flammarion, Paris, 2015.
  • ARON, R., Introduction à la philosophie politique. Démocratie et révolution, Le livre de poche, 1997. CANNING, Joseph, Histoire de la pensée politique médiévale (300-1450), Paris, Cerf, 2003. CONCIALDI, Pierre et al., Où est le pouvoir aujourd’hui ?, Nantes, Éditions Cécile Defaut, 2007. FERRY, Luc et Alain RENAUT, Philosophie politique, Presses universitaires de France, 2007. HABERMAS, Jürgen, Droit et démocratie. Entre faits et normes, trad. Ch. Bouchindhomme, Nrf, Gallimard, Paris, 1997. HEIDENREICH, Felix et SCHAAL, Gary, Introduction à la philosophie politique [2009], traduit de l’allemand par C. Saillour, Paris, CHRS Éditions, 2012. HOBBES, Thomas, Léviathan, Folio Plus « Philosophie », Paris, 2007. MACHEREY, Pierre, La force des normes : de Canguilhem à Foucault, La fabrique éditions, Paris, 2009. MACHIAVEL, Le Prince, Flammarion, 2018. NAY, Olivier, Histoire des idées politiques. La pensée politique occidentale de l’Antiquité à nos jours, Paris, Armand Colin, coll. « U Science Politique », 2016. PLATON, La République, trad. G. Leroux, Flammarion, Paris, 2016. PLATON, Les lois, trad. J-F Pradeau (2 vol.), Flammarion, Paris, 2006. RAWLS, John, La justice comme équité. Une reformulation de Théorie de la justice, La Découverte, coll. « La Découverte/Poche », Paris, 2008.

 

 

PCI – 3233 Histoire de la spiritualité I

Dr Thomas BANG

Argumentaire du cours
  • Objectif :Ce cours de spiritualité vise à initier les étudiants à acquérir des compétences adéquates leur permettant de distinguer les différentes formes de spiritualités existant dans l’histoire des sociétés humaines et de bien asseoir les fondamentaux spécifiques de la spiritualité basée sur la personne-même de l’Homme-Dieu.
  • Plan argumenté ou détaillé avec objectif pour chaque chapitre
  • Le cours de la spiritualité prévu pour la classe de Philo.1, sera réparti en quatre chapitres. L’introduction générale se charge de clarifier la délimitation du champ dans lequel nous voulons nous investir. Elle permettra aussi de définir les concepts clés ainsi que les grandes articulations du cours tel qu’envisagé par l’ISPSJM. Le premier chapitre se charge de présenter les spiritualités comme phénomène humain, une vaste nébuleuse difficile à cerner. Le chapitre deux traitera de la spiritualité basée sur la personne de l’Homme-Dieu : Jésus – Christ.
  • Le chapitre trois se charge d’analyser l’impact de la spiritualité de l’Evangile dans la transformation intérieure de l’homme créé à l’image et ressemblance de Dieu ainsi son rôle de catalyseur de l’harmonie sociale. Le chapitre quatre abordera la question de discernement des esprits selon la tradition séculaire de l’Eglise.
  • Pour que l’objectif du cours soit atteint, chaque étudiant sera capable de produire, en bonne et due forme, un travail écrit d’analyse de texte de spiritualité respectant la méthodologie de recherche et de production de tout travail scientifique.
 Références bibliographiques sommaires
  • AUMANN, J. Christian Spirituality in the Catholic Tradition, Ignatius Press, San Francisco, 1985.
  • BOUYER, L. Introduction à la vie spirituelle. Précis de théologie mystique, Desclée et Cie, Paris, Tournai, Rome, New York, 1960.
  • CONGAR, Y. Les voies du Dieu vivant. Théologie et vie spirituelle, Cerf, Paris. 1962 KING, U. La quête spirituelle à l’heure de la mondialisation, Québec, Bellarmin, 2010.
  • LENOIR, F. Les Métamorphoses de Dieu : La Nouvelle spiritualité occidentale, Paris, Plon, 2003. MIRCEA, E. Le Sacré et le Profane, Paris, Gallimard, 1987.
  • WULF, F. La Vie Spirituelle dans le monde d’aujourd’hui, Salvator, Paris-Tournai, 1964.
  • Explication de la thématique centrale du cours
  • La notion de spiritualité comporte en nos jours des acceptions différentes selon le contexte de son usage. Elle se rattache dans la civilisation Occidentale, à la religion dans la perspective de l’être humain en relation avec des êtres supérieurs (dieux, esprits) et le salut de l’âme. Elle se rapporte, d’un point de vue philosophique, à l’opposition de la matière et de l’esprit ou encore de l’intériorité et de l’extériorité, essence et accident.
  • Elle désigne également la quête de sens, d’espoir ou de libération et les démarches qui s’y rattachent comme l’initiation, les rituels, le développement personnel intégral, célébration de la vie, etc. L’approche des questions de spiritualité en cette ère postmoderne, nous permet de comprendre la spiritualité comme dissociée de la religion ou de la foi en un Dieu révélé ainsi que « spiritualité sans religion » ou « spiritualité sans dieu ».
  • Comme le dit Ursula King (2010) : « Les lectures contemporaines de la spiritualité saisissent son dynamisme, sa force de transformation comme expérience vécue, liée à notre corps, à la nature, à notre rapport aux autres et à la société. Expérience qui recherche la vie en plénitude : vie de justice et de paix d’intégrité du corps, de l’entendement et de l’âme, vie qui effleure la frange de l’Esprit au milieu des tensions de l’existence dans un monde de plus en plus mondialisée et interdépendant, et pourtant douloureusement déchiré. »
  • Mots clés : spiritualité, esprit, les esprits, âme, école de spiritualité, vie mystique, discernement, religions, le sacré, le profane, syncrétisme spirituel, transcendance.
  •  

PCI – 3233 Histoire de la spiritualité I

Dr Appolinaire ANGUISSA

  • Ce cours intervient après un chemin préliminaire qui aura introduit les apprenants à la Spiritualité comme discipline théologique qui met au centre la dimension spirituelle de la personne humaine à la recherche de Dieu en Jésus Christ.
  • Notre parcours se veut historique. Les apprenants seront progressivement invités à découvrir l’évolution de la spiritualité chrétienne à travers les différentes époques. Il sera question à chaque fois de décrire et d’analyser le rapport que les disciples de Jésus Christ ont établi avec Dieu et les moyens qui leur ont permis de grandir dans cette relation. À partir des phénomènes spirituels observables à chaque époque, notre travail consistera à analyser les dynamiques qui sont au fondement des faits. Un choix des thèmes sera fait, compte tenu du temps et des priorités. À chaque étape, un accent sera mis sur la personne en quête de Dieu et la société dans laquelle il évolue.
  • Plan du cours :
  • Introduction générale
  • Spiritualité de l’Église primitive et postapostolique
  • Spiritualité du Martyre et de la Virginité
  • Le néoplatonisme et la spiritualité Chrétienne (Clément d’Alexandrie ; Origène ; les Cappadociens)
  • Le monachisme (anachorétisme et cénobitisme)
  • Saint Benoit ; les réformes bénédictines
  • Spiritualité des Ordres mendiants
  • Siècle d’Or espagnol et ses grands mystiques
  • L’école française et la spiritualité des œuvres de charité
  • L’Afrique face au Dieu de Jésus Christ : une spiritualité africaine
  • L’homme du 21e siècle et la spiritualité
  • NB : Certains thèmes feront l’objet d’une introduction générale de la part de l’enseignant. Ils seront ensuite approfondis par les étudiants dans un travail en groupes. Ces derniers feront un exposé public et présenteront un travail scientifique.
  •  
  • Bibliographie :
  • Bouyer, L. Introduction à la vie Spitituelle. Précis de théologie mystique, Desclé et Cie, Paris 1960.
  • Defiores, S.-Goffi, T., Nuovo dizionario di Spiritualità (Uniquement l’article sur l’Histoire de la spiritualité, traduit en langue française).
  • Autres articles à préciser.

 

PCI – 1045 Logique formelle

Dr Ernest Damien MENYOMO

 

Objectif pédagogique général du cours : la cohérence

  • Deux points de vue serviront à définir la logique :
  • 1) Du point de vue de la pensée ou de celui qui pense, la logique est l’étude de la cohérence, de l’évidence ou de la certitude. C’est l’étude des lois du penser vrai. C’est la logique formelle ou logique mineure.
  • 2) Du point de vue des divers objets du savoir ou des différentes sciences, la logique est l’étude des méthodes utilisées dans ces sciences. Cette logique est appelée logique majeure.  L’objet de la logique majeure est la vérité (certitude subjective + découvertes des sciences positives). La logique majeure est aussi appelée méthodologie ou épistémologie alors que la logique mineure est un organon, un instrument d’accès à la certitude.

La question générale de la logique

  • Qu’est-ce que la vérité ?  Qu’est-ce que l’erreur ? Notre intelligence est-elle capable d’atteindre le réel ? A quelles conditions ?

Définition de l’erreur :

  • – non-conformité de notre jugement avec les choses
  • – confusion des êtres réels avec les êtres de raison qui sont de simples privations ou défauts (la cécité, la surdité, le néant…) ou des idées générales ou abstraites sans sujet ni contenu (l’humanité, la vérité, la justice, la matière).
  • causes de l’erreur : l’orgueil, la vanité, l’amour-propre, l’intérêt, la paresse, l’ignorance, le snobisme, le conformisme, les préjugés, la précipitation.
  • remèdes à l’erreur :
  • Remèdes d’ordre logique : la réflexion approfondie, le conseil et la délibération avant la décision. Remèdes d’ordre moral = l’amour de la Vérité, la patience, la persévérance…

Typologie des erreurs.
  • On distingue plusieurs types d’erreur :
  • – les erreurs logiques individuelles : les sophismes, les paralogismes.
  • – les erreurs d’ordre collectif ou systémiques : les illusions, les us et coutumes, les erreurs structurelles ou conjoncturelles et les erreurs cosmologiques ou idéologiques.
L’IMPORTANCE DE LA LOGIQUE
  • La logique ne nous apprend pas à penser, nous pensons naturellement. La logique est seulement l’Art de bien penser. René Descartes dit que le bon sens ou le sens commun, est donné à tout le monde. Mais il existe le péché originel, des puissances de brouillage, des passions comme l’amour-propre, la concupiscence, la cupidité, l’auto-référentialité (l’égoïsme ou l’individualisme) qui empêchent de voir la vérité ou cherchent à la voiler. La logique, Art de bien penser (dimension aléthéienne et sapientielle de la philosophie) sera donc d’abord l’Art de combattre ou de réfuter les erreurs. D’où l’étude de l’erreur, de ses causes, remèdes et typologie des erreurs. D’où également l’étude des sophismes.
 
Sommaire des sophismes : la propension humaine à l’erreur et à la faute.
1) Argumentum ad baculum 2) Argumentum ad hominem 3) sophisme du tu quoque 4)Argumentum ad misericordiam 5) argumentum ad verecundiam 6) argumentum ad populum 7) argumentum ad ignorantiam 8) ignoratio elenchi 9) Petitio principii 10) sophisme du plaidoyer spécial 11) sophisme de l’accent 12)sophisme de l’accident 13) sophisme de la généralisation hâtive 14) sophisme du non causa pro causa 15)  sophisme du post hoc ergo propter hoc 15) sophisme de la question complexe 16) sophisme du non sequitur 17) sophisme de la question complexe 18) sophisme de l’ambiguïté par équivoque 19) sophisme de l’ambigüité syntaxique 20) sophisme de la génétique 21) sophisme de l’homme  de paille 22) sophisme de la division 23) sophisme de la composition.
  1. Vu l’inclination de l’homme à l’erreur, la logique est l’Art de réforme de l’entendement, de redressement de notre manière de penser et une thérapeutique de spiritualité et même une technique prophylactique pouvant aider à produire la conversion, une mauvaise manière de penser, menant souvent à une mauvaise manière d’agir. Il faut d’abord bien penser pour bien agir.
  2. Ainsi, d’après les Jésuites de Port – Royal, « la logique est l’Art de bien conduire sa raison dans la connaissance des choses, tant pour s’en instruire soi-même, que pour en instruire les autres. »
  3. 3) Etude des 04 opérations de l’esprit : concevoir, juger, raisonner, ordonner, le but de cette étude étant de déceler les erreurs qui peuvent s’y rencontrer.
  4. L’EXTENSION ET LA COMPREHENSION. L’arbre de Porphyre.
  5. Etude des catégories et des universaux. La logique classique et ses règles.
  6. 4) Etude du carré logique : les propositions universelles et les propositions particulières ; du point de vue de la quantité, du point de vue de la qualité ; règle d’opposition des propositions. La conversion des propositions.
  7. 5) Etude du raisonnement déductif ou démonstratif, le syllogisme, règles du syllogisme, les figures et les modes des syllogismes. La réduction en 1ère figure.
  8. 6) Autres raisonnements :
  9. a) le raisonnement dialectique b) le raisonnement inductif
  10. c) le raisonnement hypothétique d) le raisonnement par analogie
  11. e) le raisonnement statistique

 

 

XI – PRÉSENTATION DES COURS

PHILO II – LICENCE II

 

 

 

PCII – 3254 Philosophie de l’éducation

Dr Paul Thierry ELOBO

 

  • Le cours est une initiation à une réflexion critique concernant les questions d’éducation. Il propose une lecture critique des questions pédagogiques et éducatives à partir des problématiques classiques et actuelles d’éducation. Pour cette raison, il met l’accent sur l’analyse et l’évaluation des fondements d’une théorie de l’éducation ainsi que des différents paramètres de la relation éducative. Au terme de ce parcours, l’étudiant sera capable d’analyser de manière cohérente et critique une situation d’éducation ou de formation. Le cours est organisé en trois points. Dans un premier temps, il aborde des questions épistémologiques liées à l’éducation de manière à permettre à l’étudiant de cerner non seulement la notion d’éducation, mais aussi l’idée d’une approche philosophique de l’éducation. Le cours analyse ensuite les éléments fondamentaux d’une théorie de l’éducation pour aider les étudiants à comprendre le fonctionnement des systèmes éducatifs et de formation. Enfin il polarise l’attention sur l’étude de la relation éducative pour mieux cerner les enjeux entre l’éducateur et l’éduqué.
Bibliographie indicative :
  • Bloch (M.-A.) 1973 Philosophie de l’éducation nouvelle, Paris, PUF. Kant (E.) 1996Réflexion sur l’éducation, Paris, Vrin.
  • Leif (G.) et Rustin (G.) 1969 Philosophie de l’éducation, t. 1, Pédagogie générale, Paris, Delagrave. Pallante (G.) 2001 « Eduquer à la mondialisation ?», in Cahier de l’UCAC, n. 6. 333-350. 2003 (sous la dir.) Pour une éducation à la mondialité en Afrique, Yaoundé, PUCAC. Piaget (J.)1969 Psychologie et pédagogie, Paris, Denoël. Planchard (J.)1969Introduction à la Pédagogie, Louvain-Paris, Nauwlaert. Platon 1965Apologie de Socrate, dans Platon, Apologie de Socrate-Criton-Phédon, Paris, GF-Flammarion, 25-55. 1988La République, Paris, Garnier Flammarion. Postic (M.)1990 La relation éducative, Paris, PUF. Reboul (O.)1990 Philosophie de l’éducation, Paris, PUF. Renault (A.)2002 La libération des enfants. Contribution philosophique à une histoire de l’enfance, Paris, Calman-Levy/Bayard. Robin (J.-Y.) s.d. « Médiation et pédagogie », in La Médiation en pédagogie. Enjeux anthropologiques, Cahiers Universitaires et Professionnels Angevins, Série Etudes et Recherches, n°3, 109-126.

 

PCII – 1145 Logique moderne

Dr Ernest Damien MENYOMO

La logique moderne et les fonctions de vérité

 Evolution historique de la logique : de la logique classique à la logique moderne.
  • – Aristote
  • – Les stoïciens et leur axiomatique : les 05 indémontrables
  • – le moyen âge et la théorie de la supposition (la  suppositio materialis, supositio personalis, la suppositio simplex).
  • – le rasoir d’Occam : entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem.
  • – Leibniz et le projet de logique symbolique
  • – Boole et les précurseurs de Frege
  • – Frege
  • – Russel et ses successeurs.
  • Définition et importance de la logique symbolique, sa différence avec la logique prédicative ou aristotélicienne. Les connecteurs de la logique moderne. La négation, la conjonction, la disjonction, la disjonction inclusive, la disjonction exclusive, l’implication simple, l’implication réciproque. La construction des tables de vérité. L’étude des règles d’inférence. De la philosophie des Analytiques d’Aristote à la philosophie analytique : avantages et limites.

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE

  • 1) Vincent Edward Smith, Eléments de logique, trad. Par Thérèse Sasseville                                                            et Marie Agnès Tresublay,  Montréal, 1966. 2) Arnauld et Nicole, La logique ou l’art de Penser, Paris, Flammarion, édition 1978. 3) Révérend Père Michel Legault, msa, Fascicule de logique cf. Institut Mukasa. 4) Ngewoh Christopher et autres, Mastering classical and symbolic logic, 2008,  Yaounde, Ets Messie Publishers. 5) Marc – Polycarpe Mutombo, Eléments de logique classique et moderne, Academia, Louvain la Neuve, 2003.
Sont à commander :
  • 5) Carrol, L. Logique sans peine, Hermann, Paris, 1966
  • 6) Chénique, François, Eléments de Logique classique, l’Harmattan, Paris, 2007.

PCII-1136 Histoire de la philosophie patristique et médiévale I :

Dr Ernest Damien MONYOMO

ARGUMENTAIRE

  • Somme ou synthèse sont les deux mots qui résument la pensée médiévale, en quête, non seulement de la béatitude philosophique mais aussi de la béatitude théologale. Pendant que, dans l’amour courtois, l’amour cherche l’union personnelle avec l’aimé, dans l’amour mystique, le croyant veut s’unir à Dieu. Du point de vue de la pensée, la rencontre se fait, malgré l’opposition des dialecticiens endurcis, entre la foi et la raison, parfois contre les purs fidéistes. Cette synthèse Est d’abord vécue par les premiers intellectuels chrétiens, obligés de se positionner face à l’hellénisme. Conservation et dépassement, tels sont les mots d’ordre. Avec l’apparition de l’idée, très chère aux Pères grecs et latins, que la civilisation est due à la chrétienté, dont la datation s’impose en fait aux calendriers juifs et musulman. La confrontation arabo-juive et chrétienne s’achève avec l’hégémonie de l’occident chrétien, non sans négliger l’apport de toutes les autres cultures.

LES ELEMENTS DU COURS

  • Au bout du parcours, on s’attend à ce que l’étudiant acquière des notions de base relatives au Moyen-âge, qu’il ajoute à ces éléments théoriques la connaissance des principaux auteurs, au moins dans leurs principales œuvres. Dès lors, au sortir du cours, il pourra confondre ironiquement tous ceux qui parlent du Moyen – Age comme « époque de l’obscurantisme.

 

PLAN DU COURS

  • Chapitre 1 : Le contexte historique, social et culturel du Moyen-Age
  • Chapitre 2 : La Renaissance carolingienne et la transmission du savoir dans les Ecoles et les monastères.
  • Chapitre 3 : Dialecticiens et anti-dialecticiens (Raison et Foi) aux XIe et XIIe s.
  • Chapitre 4 : L’aristotélisme au Moyen Age, l’âge d’or de la scolastique et la querelle des universaux.
  • Chapitre 5 : L’influence des arabes musulmans et des juifs sur la chrétienté.
  • Chapitre 6 : Le déclin de la scolastique, les précurseurs des temps modernes.
  • Chapitre 7 : Les auteurs, les œuvres (résumé).

 

Bibliographie

  • 1- Cantin (André) : Foi et Dialectique au XIe siècle, Paris, Cerf, 1997, 103 pages.
  • 2-Verger (Jacques) : L’Essor des universités au Mie siècle, Paris, Cerf 1997.
  • 3- Verger (Jacques) : La renaissance du XIIIe s, Paris, Cerf, 1996, 144 pages.
  • 4- De Libera (Alain) : la querelle des universaux, de Platon à la fin du Moyen Age, Paris, Seuil 2006, 497 pages.
  • 5- De Libera (Alain) : Averroès et l’averroïsme, Paris, PUE, 1991.
  • 6- De Libera (Alain) : Raison et Foi, Archéologie d’une crise d’Albert le Grand à Jean – Paul II, Paris, Cerf, 2003.
  • 7-Torell (Jean – Pierre) : Initiation à Saint Thomas d’Aquin. Sa personne et son œuvre, Paris, Cerf, 1993. 8- Gilson Etienne, L’esprit de la philosophie médiévale, Paris, Vrin, 1948.
  • 9- Ernest Menyomo, Apport des médiévaux aux modernes et contemporains, Edition Claritaines, Yaoundé 2023.
  • 10- Gustave Stewerth, Le thomisme comme système d’identité, Frankfort, 1961.

Evaluation

  • 1 contrôle continu à mi-parcours (1/3 de la note). 1 examen en fin de semestre (dissertation ou commentaire de texte, 2/3 de la note).

 

PCII-1096   Philosophie de la morale

Dr Robert ONDOBO

  •  
  • La philosophie morale constitue un des sujets les plus anciens dont se sont préoccupés les philosophes de tous les temps et plus largement toutes les sociétés. En effet, aucun groupe humain qui veut s’épanouir harmonieusement ne peut réaliser un tel objectif sans se donner des lois, des règles. Ce d’autant plus que le propre de l’homme est de savoir prendre de la distance par rapport à ce qu’il vit au quotidien, et il le fait en se disant à lui-même et aux autres pourquoi il agit ainsi plutôt qu’autrement. Savoir rendre compte de son agir, en donner le sens a posteriori, se donner les moyens de prendre telle décision plutôt qu’une autre, tout cela est la nourriture première de la philosophie morale. Les philosophes ont essayé de systématiser ce travail. C’est pourquoi l’effort de trouver un système moral universel qui puisse permettre aux hommes de réguler leur vie commune peut se repérer tout au long des siècles. Aujourd’hui encore la production est abondante et les options morales très diversifiées.
  • L’objet de ce cours est de permettre aux étudiants de se retrouver dans le foisonnement des théories en présence. Contrairement à ce qui est assez répandu, il y a beaucoup de repères. Mais le contexte de la civilisation libérale fait que tous ces repères soient comme dans un libre-service ou chacun se sert sans toujours savoir les articuler. Cette pluralité tant dans la masse des repères que dans la manière de les associer est une des caractéristiques de la société moderne et contemporaine. L’étudiant trouvera ici des éléments d’initiation à la philosophie morale. Il ne faut donc pas y chercher des études spécialisées mais des présentations qui offrent un panorama général des questions morales toujours et encore actualisables.

 

PLAN DU COURS

INTRODUCTION GENERALE :

Qu’est-ce que la morale ? Qu’est-ce que la philosophie morale ? PREMIERE PARTIE : L’HOMME COMME ANIMAL NORMATIF

  • Les fondements de la morale
  • I-1- Morale et contrainte sociale (Nietzsche)
  • I-2- La conscience morale comme sentiment naturel (J.J. Rousseau)
  • I-3- La morale comme fait de la raison (Max Weber)
  • Les grands questionnements philosophiques de la morale
  • II-1- La question de Socrate : Comment doit-on vivre ? II-2- La question de Kant : Que dois-je faire ? II-3- La morale comme fait de la passion ou l’appétit général ou le bien (David Hume) II-4- Nécessité pratique et raisons internes (Bernard Williams) II-5- Libéralisme moral : la fin de la morale ?

DEUXIEME PARTIE : LES GRANDES ORIENTATIONS DE LA PHILOSOPHIE MORALE

  • La morale eudémoniste (approche téléologique)
  • I-1- Platon et l’idée du Bien
  • I-2- Aristote et le Souverain Bien
  • I-3- Saint Thomas d’Aquin et la Béatitude
  • La morale hédoniste (Approche utilitariste et conséquentialiste)
  • II-1- L’hédonisme égoïste : l’épicurisme
  • II-2- L’hédonisme altruiste : l’utilitarisme (Bentham et Mill)
  • La morale déontologique
  • III-1- Le déontologisme kantien
  • III-2- Le déontologisme rawlsien
  • III-3- Le déontologisme habermassien

TROISIEME PARTIE : APPROCHE CRITIQUE

  • Critique de l’eudémonisme
  • Critique de l’hédonisme
  • Critique du déontologisme
  • L’éthique de la vertu

CONCLUSION GENERALE

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE :

  • 1- Aristote, Ethique à Nicomaque. 2- Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs. Critique de la raison pure. 3- David Hume, Traité de la nature humaine. 4- John Rawls, Théorie de la justice, Paris, Seuil, 1987. 5- Jürgen Habermas, De l’éthique de la discussion, Paris, Cerf, 1992. 6- Catherine Audard, Anthologie historique et critique de l’utilitarisme (3 tomes), Paris, PUF, 1999. 7- Luc Ferry, Qu’est-ce qu’une vie réussie ? Paris, Grasset, 2002. 8- Monique Canto-Sperber, Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale, Paris, PUF, 2001. 9-  Raymond Boudon, Le juste et le vrai, Paris, Fayard, 1995. 10-  Hillary Putnam, Raison, vérité et histoire, Paris, Les éditions de minuit, 1984. 11- Sylvie Mesure(s/dir.), La rationalité des valeurs, Paris, PUF, 1998.

PCII-3255   Psychologie générale

Père Aimé Bienvenue KONO

  • Notre réflexion vise à atteindre trois objectifs :
  • Connaitre l’histoire de la psychologie en notant les différentes méthodes jusqu’ici utilisées par les spécialistes de cette discipline.
  • Trouver la meilleure voie pour remédier aux problèmes relatifs à l’édification de la personnalité.
  • Se pencher sur un aspect de l’homme jusque-là minimisé : un équilibre jamais définitivement atteint. De là nous aboutirons au délicat problème de la question de Dieu que des psychologues sérieux n’ont pas réussi à éviter.
  • SEMINAIRE : Nous n’accueillons que des étudiants ayant suivi le cours de psychologie et donc qui ont une idée assez juste des principes de base de la discipline. C’est à partir de ceux-ci en effet que seront axés les thèmes de tous les séminaires mieux, les sujets de réflexion de tous les étudiants qui auront choisi d’approfondir la connaissance de l’homme à travers la psychologie comme un complément des informations acquises en philosophie.
  • Niveau I pour la philosophie II 
  • Approfondissement des thèmes clefs :
  • La mise en question de la conscience.
  • De l’équilibre psychique : (Rêve Et sublimation)
  • Les conséquences du transfert dans les relations humaines.
  • L’impact de la période œdipienne dans l’édification de la personnalité humaine.
  • L’homme et son passé.
  • L’homme et son développement.
  • Niveau II pour la philosophie III
  • La psychologie, quel apport quant à une meilleure connaissance de l’homme pour un philosophe sérieux ?
  • Bibliographie de base:
  • ADLER A., Connaissance de l’homme, Paris, Payot, 1955.
  • AEPPLI E., la personnalité et la maturité psychique, Paris, Payot, 1954. DACO P., Les prodigieuses victoires de la psychologie moderne, Verviers, Éditions Gérard, 1960. GARDEIL H. D., Initiation à la philosophie de Saint Thomasd’Aquin,  Tome 3: Psychologie, Paris, Cerf, 1957. JUNG C. G., Psychologie de l’inconscient, Genève, Librairie de l’université, 1952. NAVILLE P., La psychologie du comportement. Le Behaviorisme de Watson, Paris, Gallimard, Paris, 1968. PIAGET J., La psychologie de l’intelligence, Paris, Colin, 1967.
  • VERGER A. et HUISMAN D., Psychologie,Paris, Nathan, 1961.
  •  

PCII-3265   Pédagogie générale

Dr Marie-Brigitte NGONO AZO’O

 
Objectif pédagogique du cours :
 
  • Au terme de ce cours de Pédagogie Générale, l’étudiant sera fixé sur quelques concepts importants, ainsi que sur quelques repères historiques qui marquent l’évolution des théories et des pratiques pédagogiques. Il sera par ailleurs capable d’identifier les grands courants pédagogiques, et de développer une pensée critique sur les pratiques et les théories qui s’en dégagent.
Argumentaire
  • Si dans la Grèce antique le paidagogos renvoyait à une réalité bien précise, le terme pédagogie de nos jours prête à confusion : la pédagogie se confond avec l’éducation et le pédagogue avec l’enseignant ; et parfois, on la confond avec la didactique. Bien plus, on se demande si elle est ou non une science ; et ceux qui affirment qu’elle est une science achoppent encore sur son objet et sa méthode, alors que ceux qui lui dénient ce statut ne s’accordent pas sur ce qu’elle est finalement. Ainsi, la culture s’est enrichie d’une multitude de théories et de pratiques pédagogiques qui se renouvellent sans cesse.
  • Les Sciences de l’éducation en général et la pédagogie en particulier, offre un espace fiable pour une réflexion sur l’éducation.  Ce cours vise principalement à faire une analyse du concept de pédagogie, à situer la pédagogie, comme discipline autonome, au sein des sciences de l’éducation, à présenter le rapport de la pédagogie avec les autres disciplines des sciences de l’éducation, à éclaircir le statut épistémologique de la pédagogie. Il aura aussi à définir la nature et le rôle de la pédagogie comme science théorique et pratique.

Plan du cours

Chapitre I

  • Cette partie du cours vise principalement à faire une analyse du concept de pédagogie, à situer la pédagogie, comme discipline autonome, au sein des sciences de l’éducation, à présenter le rapport de la pédagogie avec les autres disciplines des sciences de l’éducation, à éclaircir le statut épistémologique de la pédagogie. Les points à aborder ici seront les suivants :
  • Qu’est-ce que la pédagogie
    • Approche étymologique
    • Pédagogie et éducation
    • Pédagogie et science
    • Pédagogie et didactique
Chapitre 2
  • Cette partie du cours rendra l’étudiant capable d’identifier les grands courants pédagogiques, d’avoir une vision plus approfondie sur la question des méthodes en pédagogie et de bien cerner le rôle des méthodes dans l’éducation. Ce chapitre se structure ainsi :
  1. La question des méthodes en pédagogie
  • Les grands courants pédagogiques
  • La pédagogie traditionnelle
  • La pédagogie nouvelle
  • 2.4 Les nouvelles approches pédagogiques
  • Chapitre 3
  • L’étudiant dans cette partie du cours sera fixé sur quelques repères historiques qui ont marqué l’évolution des théories et des pratiques pédagogiques. Il aura aussi à aborder le thème de la pédagogie africaine.
  1. Quelques repères historiques
  • 3.1 La pédagogie homérique
  • 3.2 La pédagogie athénienne
  • 3.3 La pédagogie chrétienne
  • 3.4 La pédagogie africaine

4-BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE

  • ALAIN, Propos sur l’éducation, Paris, PUF, 1998.
  • BERTRAND Y., Les grands pédagogues, Ottawa, Agence d’Arc, 1993.
  • ____________, Théories contemporaines de l’éducation, Ottawa, Agence d’Arc, 1993.
  • GAL R., Histoire de l’éducation, Paris, PUF, 1966.
  • HOUSSAYE J, Quinze pédagogues. Leur influence aujourd’hui, Paris, A. Colin, 1994.
  • ILLICH I, Une société sans école, Paris, Seuil, 1971.
  • KANT E, Réflexions sur l’éducation, Paris, J. Vrin, 1993.
  • LOKE J, Quelques pensées sur l’éducation, Paris, J Vrin, 1966.
  • MACINTYRE A. Après la vertu, Paris, PUF, 2007.
  • MEDICI A., Histoire de l’école nouvelle, Paris, PUF, 1970.
  • MEIRIEU P., L’école, mode d’emploi, Paris, ESF, 1985.
  • __________, Le choix d’éduquer, Paris, ESF, 1991.
  • __________, La pédagogie entre le faire et le dire, Paris, ESF, 1995.
  • MIALARET G., Histoire mondiale de l’éducation, 4 vol, Paris, PUF, 1981.
  • __________, Les sciences de l’éducation, 4è éd. Mise à jour, Paris, PUF, 1988.
  • MORANDI F, Modèles et méthodes en pédagogie, Paris, Nathan, 1997.
  • NOT L, Les Pédagogies de la connaissance, Toulouse, Privat, 1979.
  • POSTIC M, La relation éducative, Paris, PUF, 1986.
  • REBOUL O, La Philosophie de l’éducation, Paris, PUF, 1989.
  • __________, Les valeurs de l’éducation, Paris, PUF, 1999.
  • ROUSSEAU J. J., Emile ou de l’éducation, Paris, Garnier/Flammarion, 1966.
  • TSAFAK G, Comprendre les sciences de l’éducation, Paris, l’Harmattan, 2001.
  • 5-Méthode d’évaluation
  • Pour l’évaluation, les étudiants présenteront des exposés par petits groupes en classe et ils seront soumis à un examen écrit à la fin du cours.

 

 

PCII – 1136 Histoire de la philosophie médiévale II

Dr Noël DOOLALILA

 

Description du cours
  • Le cours, qui est la suite de celui du premier semestre, vise à fournir un panorama historique introductif des principaux courants philosophiques de la période médiévale et de la rencontre qui s’y produisit entre le christianisme et la tradition grecque, en particulier l’aristotélisme. Il se donne pour objectif d’initier les étudiants à la lecture et à l’analyse des grands textes de l’histoire de la philosophie médiévale. Le cours consistera en une introduction générale à des auteurs et thèmes philosophiques majeurs de la philosophie médiévale, notamment pendant la période qui va du XIIe au XIVe siècle, alors qu’apparaissent les universités en Occident. On y examinera de près quelques textes d’auteurs majeurs comme Augustin, Thomas d’Aquin, Jean Duns Scot ou Guillaume d’Ockham.
  • Objectif pédagogique général :
  • L’objectif général de ce cours est de donner aux étudiants une vue d’ensemble de la philosophie médiévale initiée au premier semestre. Le cours a pour but d’examiner quelques grands thèmes de la philosophie médiévale en les situant dans leur contexte d’émergence. Étant donné l’ampleur et la richesse de la période considérée, nous focaliserons notre attention sur un certain nombre d’auteurs et de questions qui se démarquent par leur pertinence philosophique et leur importance historique.
  • Objectif pédagogique spécifique :
  • Le cours vise ainsi à : a) présenter les différents thèmes de la réflexion philosophique du Moyen-âge ; b) faire ressortir les continuités thématiques de la philosophie médiévale héritées de la philosophie grecque et, surtout, les thématiques que l’on trouve à répétition à travers le Moyen-âge, malgré l’originalité, la complexité et la diversité des théories étudiées ; c) identifier les grandes lignes des systèmes philosophiques des auteurs discutés en classe. d) connaître le cadre historique et culturel à l’intérieur duquel la philosophie s’est développée au Moyen-âge ; e) maîtriser les principaux outils conceptuels nécessaires à la lecture et à l’interprétation des textes philosophiques de la période médiévale f) évaluer et comparer les thèses et arguments développés par différents philosophes médiévaux au sujet de problèmes philosophiques majeurs.
  • Méthodologie :
  • Le cours se déroulera sous forme de leçons magistrales avec la participation des étudiants sous forme de questions.
  • Pré-requis
  • Une bonne connaissance de la période antique est cependant souhaitable ainsi que le cours de l’histoire de la philosophie médiévale I.
  • Evaluation
  • Examen oral (70%), Exposés des travaux de recherche (30 %).
  •  
  • Plan du cours
  • Introduction générale
  • Première partie : Généralités
  1. Les grandes religions au MA : Christianisme, Islam, judaïsme
  2. Les universités au MA
  • III. L’école de Chartres et d’Oxford
  1. La science et la philosophie arabe
  • Deuxième partie : études des auteurs
  1. La première scolastique
  2. La haute scolastique
  • III. La scolastique tardive
  • Conclusion générale
  •  
  •  
  • Bibliographie indicative :
  •  
  • AUGUNSTIN, Les confessions. BONAVENTURE, Les Sentences. Questions sur Dieu (PUF),Itinéraire de l’esprit vers Dieu (Vrin), Breviloquium (Editions franciscaines) ; THOMAS D’AQUIN, Somme contre les Gentils (GF), Somme théologique ; É. GILSON ; La philosophie au Moyen Âge, Paris, Payot, [1922] 1988 ; L’esprit de la philosophie médiévale, Paris, J. Vrin, [1932] 1978 ; Dictionnaire du Moyen Âge. Paris, Presses Universitaires de France. GILSON, Étienne. (1962 ; 1999 – 2 e édition revue et augmentée). La philosophie au Moyen Âge : des origines patristiques à la fin du XIVe siècle. Paris, Payot. IMBACH, Ruedi ; MÉLÉARD, Maryse-Hélène (dir.) (1987) Philosophes médiévaux des XIIIe et XIVe siècles : Anthologie de textes philosophiques.
  •  
  • PCII – 1056  Philosophie de la connaissance
  • Pr Mouchili NJIMOM
  •  
  • Descriptif du cours
  • Où vivons-nous ? Comment ce milieu s’est-il constitué ? Comment notre espace parvient-il à contenir, entretenir et maintenir l’existence dans le temps ? C’est en répondant à ces questions que ce cours favorisera une accession plus aisée à la compréhension de la question majeure et décisive : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? » Cette préoccupation, structurante de la dynamique du déploiement de la philosophie à travers le temps, ne s’éloigne pas de celle d’Aristote qui, dans sa Métaphysique, pensait qu’il est de la nature de l’homme d’être animé par le désir de connaître.
  • Etant donné que la curiosité et l’émerveillement sur la question de l’origine de l’univers sont au cœur de notre expérience existentielle, il faut bien que l’étudiant inscrit en philosophie se fasse une vision objective du contenu vers lequel mène tout projet de connaissance.
  •       Plan du cours
  • La formation de la connaissance
  • De la diversité des champs de connaissance
  • Les objectifs de la connaissance
  • Conclusion
  • Mots clés : Connaissance, conviction, raison, expérience, expérimentation, théorie, hypothèse, formule, critique, analyse, réfutation…
  • BIBLIOGRAPHIE : Emmanuel Kant, Claude Allègre, Stephen Howking, Lucien Ayissi, Antoine Manga Bihina, Bernard d’Espagnat, Hubert Reeves, Trinh Xuan Thuan, Giorgio Parisi…
  • PCII – 1066 Cours de philosophie de l’être : la Métaphysique d’Aristote : concepts essentiels, fondements et prolongements
  • Pr Stève Gaston BOBONGAUD
  •  
  • Objectifs pédagogiques
  • Le présent cours veut aider les étudiants à s’élever théoriquement en ce qui concerne la matière philosophique. Il s’agit d’un parcours fondamental, fondamentalement formatif et capacitatif. Il voudrait plonger les étudiants dans les parcours zigzagués de la métaphysique depuis ses commencements.
  • Le cours devrait aider les étudiants à accéder précisément à la pensée d’Aristote et à comprendre les notions-phares de sa philosophie théorétique.
  • À travers le cheminement proposé, les auditeurs vont se confronter aussi avec les pensées d’auteurs qui ont prolongé et même dépassé la métaphysique aristotélicienne.
  • Il s’agira aussi d’aider les étudiants à élaborer une réflexion théorique qui puisse prendre appui sur leur langue et leur culture, en prenant pour paradigme le modèle aristotélicien. Dans cet ordre, les prolongements africains de la métaphysique aristotélicienne seront d’un grand bénéfice heuristique.
  • Argumentaire
  • Le cours que nous entreprenons nous plonge dans l’interrogation sur l’être. Cette interrogation prend plusieurs aspects à travers les âges. Interroger l’être apparaît comme une tâche délicate qui a occupé les penseurs de tous les temps. Cette interrogation a aussi un aspect et une dimension culturels. Les cultures du monde n’ont pas échappé au penser-à-l’être, au questionnement sur la présence de quelque chose plutôt que rien dans la spatialité et la temporalité. On peut dire que leur pensée a navigué entre staticité et processualité.
  • En philosophie, la question de l’être a été largement thématisée. Elle s’est progressivement systématisée pour atteindre des pics théoriques chez des penseurs des temps médiévaux, des penseurs des temps modernes et des temps contemporains.
  • Dans notre parcours heuristique, il ne s’agit pas avant tout de rendre compte du cheminement historique de la métaphysique mais de présenter le sens de son émergence et de sa maturation en articulant notre propos autour d’Aristote. Le Stagirite nous guidera sur les chemins d’initiation et de compréhension générale de la métaphysique.
  • Appréhender la métaphysique aristotélicienne suppose visiter les Anciens qui l’ont précédé et qui ont voulu donner sens à la présence de l’homme au monde ainsi qu’à la réalité au sein de laquelle il se trouve et veut s’accomplir. En ce sens, les Présocratiques, Platon et bien d’autres penseurs nous aideront à entrevoir les fondements et les orientations de la métaphysique avant son expression spécifique et spécifiante chez Aristote…
  • Notre parcours épistémologique nous mènera vers des auteurs qui ont prolongé la pensée aristotélicienne, dont Saint Thomas d’Aquin, le Docteur angélique et Francisco Suarez, sj.  penseur de la médiévalité tardive. Nous procéderons au revenir théorique avec Denys le Pseudo-Aréopagite, avant d’envisager une ouverture africaine de notre parcours. Il s’agit de voir comme des auteurs de la philosophie africaine ont envisagé l’être et élaboré un penser-à-l’être. Nous convoquerons brièvement Placide Tempels et Alexis Kagamé.
  • Pour préciser notre propos, notons que plusieurs entrées sont données à la métaphysique en général et à la métaphysique aristotélicienne en particulier. On peut considérer comme « […] métaphysique toute enquête argumentée, démarche ou approche, dont la destination expresse est l’établissement ou la découverte de premiers principes ou des causes de l’être, du connaître et de l’agir. En ce sens, la métaphysique n’est assimilable à aucune έπιστήμη [epistêmè] singulière, quelle qu’en soit par ailleurs la portée effective ou les aspirations ultimes » [Jean-Marc Narbonne et Luc Langlois, « Introduction », dans Id., La métaphysique, p. 9].
  • Nos interrogations couvriront de larges pans des problématiques métaphysiques élaborées avant le Stagirite, par lui-même et autour de lui, plus spécialement, après la détermination de la philosophie première comme trans-physique. Le parcours théorique devrait aider les étudiants à mieux envisager les questions existentielles et sociales qui se posent eux avec un regard transformé par le questionnement ontologique.
  • Pour ce qui est des travaux de recherche, ils s’articuleront autour de la pensée métaphysique d’auteurs majoritairement post-aristotéliciens.
  • Plan général
  • Introduction : L’interrogation sur l’être
  • Autour de la métaphysique : détermination plurielle
  • De la métaphysique chez Aristote : thèmes généraux et thèses centrales
  • De la philosophie aristotélicienne
  • Sens et objet de la métaphysique selon Aristote
  • Les concepts majeurs de la métaphysique chez Aristote
  • 3.1. Du Principe et des Causes : les concepts archéologique et étiologique / fondements et prolongements
  • 3.2. De l’Être en tant qu’être : le concept ontologique / fondements et prolongements
  • 3.3. De la Substance : le concept ousiologique / fondements et prolongements
  • 3.4. De l’Un : le concept hénologique / fondements et prolongements
  • 3.5. Du Divin : le concept thé(i)ologique / fondements et prolongements
  • Ouvertures
  • Francisco Suarez et la destruction de l’ontothéologie
  • Métaphysique et méta-métaphysique chez le Pseudo-Denys l’Aréopagite
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  • Conclusion : Penser l’être en Afrique : entre ontologie et existence
  • Bibliographie
  • Aubel (M. van), « Accident, catégories et prédicables dans l’œuvre d’Aristote », Revue Philosophique de Louvain, Tome 61, num. 71, 1963, pp. 361-401.
  • Aubenque, P., Le problème de l’être chez Aristote. Essai sur la problématique aristotélicienne, Paris, PUF, 1962.
  • Balmès, M., Pour un plein accès à l’acte d’être avec Thomas et Aristote. Réenraciner le De ente et essentia, prolonger la Métaphysique, Paris, L’Harmattan, 2003.
  • Balthasar, H. U. V., La gloire et la croix. Les aspects esthétiques de la révélation T.IV : Le domaine de la métaphysique* Les fondations, Paris, Aubier, 1981.
  • Bogliolo, L., Metaphysics,Rome, PUU, 1987.
  • Boulnois, O., Être et représentation : une généalogie de la métaphysique moderne à l’époque de Duns Scott (XIIIe-XIVe siècle), Paris, Puf, 1999.
  • Brice, P., Histoire de la philosophie I. vol. 1 : Orient, Antiquité, Paris, Gallimard, 1969.
  • Caratini, R., Initiation à la philosophie, Montréal, L’Archipel, 2000.
  • Chevalier, J., Histoire de la pensée T.1 : la pensée antique, Paris, Flammarion, 1963.
  • Décarie, V., L’objet de la métaphysique selon Aristote, Paris, Vrin, 1971.
  • Dubarle D. et al., Histoire de la philosophie et Métaphysique, Paris, DDB, 2004.
  • Elders, L., « Aristote et l’objet de la métaphysique », Revue Philosophique de Louvain, Tome 60, n° 66, 1962, pp. 165-183.
  • Follon, J., « Le concept de philosophie première dans la Métaphysique d’Aristote », Revue Philosophique de Louvain, Tome 90, num. 88, 1992, pp. 387-421.
  • Forbi, K. S., Initiation à la problématique métaphysique de l’être chez Aristote. Fondements de la métaphysique, Yaoundé, PUCAC, 2010.
  • Geiger, L.-B., Penser avec Thomas d’Aquin, Fribourg, EUF, 2000.
  • Giroux, L., « Heidegger et la métaphysique : vers un double dépassement », Philosophiques, vol. 2, num. 2, 1975, pp. 207-228.
  • Gusdorf, G., Traité de métaphysique, Paris, Armand Colin, 1956.
  • ________ Mythe et métaphysique. Introduction à la philosophie, Paris, Flammarion, 1963.
  • Heidegger, M., Kant et le problème de la métaphysique, Paris, Gallimard, 1953.
  • ________ Introduction à la métaphysique, Paris, Gallimard, 1994.
  • Krüger, G., « Le critère de la critique kantienne », Laval Théologique et Philosophique, vol. 63, n° 1, 2007, pp. 51-85.
  • Leibniz, G. W., Discours de métaphysique, Paris, Vrin, 1994.
  • Marcel, G., Être et avoir I, Journal de métaphysique, Paris, Aubier-Montaigne, 1968.
  • Marion, J.-L., « La fin de la fin de la métaphysique », Laval Théologique et Philosophique, 1, vol. 42 (1986), pp. 23-33.
  • ________ « Le paradigme cartésien de la métaphysique », Laval Théologique et Philosophique, 3, vol. 53 (1997), pp. 785-791.
  • Meesen, Y., « De la facticité à la métaphysique : Heidegger a-t-il bien lu Augustin »,Nouvelle Revue Théologique 1, Vol. 128 (2006)
  • Muralt A. (de), Comment dire l’Être ? L’invention du discours métaphysique chez Aristote, Paris, Vrin, 1985.
  • Nef, F., Qu’est-ce que la métaphysique ?, Paris, Gallimard, 2004.
  • Narbonne, J.-M. et Langlois, L., La métaphysique. Son histoire, sa critique et ses enjeux, Paris, Vrin, 1999.
  • Thomas d’Aquin, La division et les méthodes de la science spéculative : physique, mathématique et métaphysique, Paris, L’Harmattan, 2002.
  • Thomas, J., Introduction à la métaphysique, Yaoundé, PUCAC, 1999.
  • Tresmontant, C., Les problèmes de l’athéisme,Paris, Seuil, 1972.
  • Van Eynde, L., La connivence ontologique, Bruxelles, UIT, 1994.
  • Van de Wiele, J., « Heidegger et Nietzsche. Le problème de la métaphysique », Revue Philosophique de Louvain, Tome 66, num. 91, 1968, pp. 435-486.
  • Vuillemin, J., Physique et métaphysique kantiennes, Paris, Puf, 1987.
  • Whal, J., Traité de métaphysique, Paris, Payot, 1957.
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  • Mode d’évaluation
  • Travaux de recherches / et présentation des travaux (groupes de 7 personnes)
  • Examen écrit
  • PCII – 1086 Anthropologie philosophique
  • Dr Guy Paulin NGA
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  • Argumentaire
  • Dans « anthropologie philosophique », le terme « anthropologie » renvoie à son sens général et premier de « science de l’homme » (du grec anthropos = homme et logos = science, connaissance). Cette définition de l’anthropologie est donc beaucoup plus large que ce que recouvre généralement la discipline académique qui porte ce nom (et longtemps assimilée à l’étude des peuples primitif). L’anthropologie est « philosophique » au sens où elle prétend s’appuyer sur les études sur les humains et les animaux pour en tirer une théorie générale de la nature humaine. Cette manière de poser la problématique de l’anthropologie philosophique est tributaire d’Emmanuel Kant qui a ramener la question qu’est-ce que l’homme les autres domaines de la philosophie.
  • L’objectif principal de ce cours sera de donner une définition de l’homme qui soit moins insulaire et parcellaire que celles qui ont pignon sur rue actuellement. L’homme a une nature qui fait de lui une unité faite d’un corps et d’une âme. Le cours d’anthropologie philosophique recoupe trois grands moments : une approche historique ; une phénoménologie de l’agir humain et une métaphysique anthropologique. Les deux premiers moments sont traités entièrement ou partiellement en cours magistral. La troisième et une partie du deuxième moment en séminaire.
  • L’ouvrage principal que nous utilisons est celui de MONDIN Battista, Manuale di filosofia sistematica, volume 5, Antropologia filosofica, Bologna, Edizioni Studio Domenicano, 2000,
  • Méthode d’évaluation : travail de recherche plus un examen oral en fin de semestre.
  • PCII – 3274 Introduction à la philosophie de l’art et du travail
  • Dr Bertrand MBEDJA EWOTI
  1. Descriptif du cours
  • Ce cours entend d’une part introduire et former les étudiants aux champs de la philosophie de l’art et de l’esthétique, à partir d’une interrogation sur les noces — plus ou moins empoisonnées — entre l’art et la réalité et d’un parcours qui examine certaines des grandes thèses historiques : l’art est une imitation de la réalité, l’art est l’expression d’un idéal, l’art est dévoilement de la réalité. L’enseignement vise d’autre part, à la faveur d’analyses d’œuvres d’art, à permettre aux étudiants de se familiariser avec les arts et l’histoire de l’art. L’art n’est-il pas une forme de travail et ? Le travail rend l’homme libre et le forme en même temps à être avec les autres. Proudhon a défini le travail comme « l’action de l’homme sur la matière dans un but précis de satisfaction personnelle ». Curieusement, à travers cette définition, le travail n’oppose pas seulement l’homme à la nature mais aussi, et surtout aujourd’hui les hommes entre eux.
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  1. Objectif pédagogique général du cours
  • De l’homo faber à l’homo technicus, il n’y a qu’un pas à franchir aujourd’hui.       L’activité du facere (faire) est au cœur des philosophies humanistes d’aujourd’hui. Dans la culture technicoscientifique actuelle, on doit se demander jusqu’où l’homme moderne pourra exercer son dominium. Parviendra-t-il finalement à créer, selon la vision de Nietzsche, un univers plus parfait, l’univers du surhomme destiné à faire oublier celui du Créateur ? Il est urgent et nécessaire de s’interroger sur cette aptitude de l’homo faber devenu homo technicus à transformer l’univers, sur sa capacité à développer sa personnalité. C’est l’objectif pédagogique visé par cette recherche sur la philosophie de l’art et du travail. Il s’agit d’amener l’étudiant à découvrir les différents moments et la nature de l’activité artistique qui est devenu aujourd’hui esthétique, les problèmes que cette réalisation soulève et, bien sûr, de voir le parallélisme qui existe entre l’activité du faire et celle de l’agir moral. L’art africain ne sera en reste.
  • III – Plan du cours
  • Introduction générale :
  • Chapitre I : L’art, perfection de l’homme
  • Problème de l’habitus d’art.
  • Chapitre II : L’art selon les époques (de l’antiquité au temps contemporain)
  • Chapitre III : Changement de paradigme : de l’art à l’esthétique
  • Chapitre IV : L’art africain
  • Conclusion générale
  • IV – Bibliographie
  • Pour s’initier à la philosophie de l’art et à l’esthétique : C. TALON-HUGON, L’Esthétique ; C. TALONHUGON, Une histoire personnelle et philosophique des arts (5 volumes).
  • Heidegger, “L’origine de l’oeuvre d’art” in Chemins qui ne mènent nulle part (Gallimard). Merleau-Ponty, L’oeil et l’esprit (Gallimard). Dufrenne, Phénoménologie de l’expérience esthétique (PUF) ; Le poétique (PUF) ; Esthétique et philosophie (Klincksieck). Maldiney, Ouvrir le rien l’art nu (Encre Marine). Arvon Henri, La philosophie du travail (Initiation philosophique) P.U.F., 1964. Borne Etienne et François Henry, Le travail et l’homme, Desclée de Brouwer, 1937. Dubreuil Hyacinthe, Le travail et la civilisation. Esquisse de l’histoire et de la philosophie du travail. Plon, 1953.Friedmann Georges, Problèmes humains du machinisme industriel, Gallimard, 1946. Marx Karl, Le Capital. Livre I, trad. J. Molitor, Alfred Costes, 1924. Philippe M.D, Philosophie de l’art, t. 2 et t. 2, éd. Universitaires, 1991. Taine Hippolyte, La philosophie de l’art, 2 vol. 24e éd. Hachette (s.d.). Tolstoï Léon, Qu’est-ce que l’art ? 3e éd. trad. E. Halpénine-Kaminsky, Paul Ollendorff, 1898. Maritain Jacques, Intuition créatrice dans l’art et la poésie. L’art nègre. Présence africaine (1951). N0 10-11. Kant, Critique de la faculté de juger. Hegel, Esthétique. Baumgarten, Esthétique.
  1. Evaluation : Écrit
  • PCII-1165 Histoire de la Philosophie africaine
  • Pr Lucien AYISSI
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  • Objectif pédagogique général
  • Redressement des entorses faites à l’histoire officielle de la philosophie africaine
  • Problématique
  • En prenant l’intitulé à la lettre, ce cours se propose précisément d’étaler la philosophie africaine, autant que possible, à travers ses principales articulations dont les espaces intercalaires comptent parfois des millénaires. Malgré ces immenses hiatus, qui font aussi partie de l’histoire, il faut établir ou retrouver des généalogies, comme par exemple, celle de la problématique de l’être qui commence non chez Aristote (Métaphysique) ni chez Parménide : le (Poème Sur la nature), mais bel et bien en Egypte, dans le Papyrus Rhind et plus précisément dans le texte initiatique : « Comment l’être vint au monde ». Les meilleurs étudiants grecs comme Pythagore, Platon, et les autres, viendront ensuite s’initier ces trésors de savoir et de pensée dans la métropole égyptienne. L’origine de la philosophie ne peut donc être située chez eux comme l’établissent, à tort, et quelque peu étourdiment, les manuels de philosophie en vigueur. Après avoir établi cette origine comme point de départ de cette science qui va longtemps s’éclipser en Afrique pour des raisons diverses, le continent rejaillira encore à la période moderne, où G.W. Amo, d’origine ghanéenne, publiera de percutantes dissertations dans lesquelles il conteste le principe de la sensibilité de l’âme, contrairement à ce qu’avait pensé Descartes avec sa « glande pinéale » … C’est après de longs siècles de silence que la diaspora noire des Etats-Unis d’Amérique remet au goût du jour la bataille idéologique et philosophique sur les droits de l’homme avant que Tempels vienne lancer la bombe de La Philosophie Bantoue, considérée dans la vulgate comme l’origine de la philosophie africaine. Ce cours peut donc être considéré comme un redressement scientifique de l’histoire officielle de la philosophie africaine, une rectification d’une longue erreur épistémologique, appuyée par la bibliothèque qui va suivre.
  • A la suite de cette mise au point, la philosophie africaine post-tempelsienne, disons contemporaine, choisira de se présenter soit de façon thématique, soit de façon chronologique, donc un peu en vrac selon l’ordre de la succession des publications. L’apprenant gagnera à coup sûr à étudier dans un ordre plus thématique que celui d’une succession linéaire.
  • Mots clés : Egypte – antériorité – tradition – civilisation – mythe – interprétation – métaphysisie – philosophie – anthropologie.
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  • XII – PRÉSENTATION DES COURS
  • PHILO III – LICENCE III
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  • PCIII – 1116 Philosophie de la nature (Cosmologie)
  • Dr David dit Guillaume ILEBA
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  • Toute philosophie s’appuie sur une vision du monde. Et même le comportement éthique dépend de la vision téléologique. La philosophie de la nature ou cosmologie pour certains est le discours philosophique sur la nature ou sur le monde. Elle vise à comprendre l’architecture de l’univers et son évolution dans une échelle très étendue d’espace et de temps ; il s’agit aussi de mener une réflexion philosophique qui aide à comprendre les transformations de la matière et la dynamique du mouvement dans la nature. Une question est capitale aujourd’hui : qu’est-ce que l’univers et son étendue ?
  • Autrefois, la philosophie de la nature s’intéressait surtout aux notions philosophiques telles que la contingence, la finalité, le panthéisme, le mécanisme, etc. Certains éléments de la nature avaient une explication plus métaphysique que rationnelle. Aujourd’hui, avec le progrès des découvertes scientifiques de l’univers, la philosophie de la nature s’intéresse aux notions physiques de matière, de mouvement, d’espace, de temps, et s’appuie sur les grandes théories scientifiques que sont la gravitation universelle, le big bang, la relativité. Les moyens d’observation de l’univers aident à en avoir une connaissance plus grande et plus évoluée.
  • Objectif principal : ce cours permet aux étudiants d’avoir une compréhension du monde ou de l’univers à travers les différentes époques de l’histoire de la philosophie et surtout de savoir à quel niveau se situent aujourd’hui les recherches sur la compréhension de l’univers. Il les aide aussi à avoir des réponses sur certaines questions qui préoccupent les cosmophysiciens : par exemple, l’univers a-t-il toujours existé ? Est-il fini ou infini ? Quelle est la place de l’homme dans le cosmos ? L’univers est-il créé ou incréé ? Il aide aussi à mieux comprendre les éléments qui composent l’univers du point de vue matériel et à faire des suppositions sur le devenir possible de l’univers.
  • Nous ferons par conséquent dans un premier temps, un parcours historique de la compréhension de la notion de nature de l’époque antique à l’époque actuelle et ensuite d’une manière systématique nous nous pencherons sur les conceptions historiques du monde ainsi que ses différentes transformations en fonction de l’état des connaissances de l’époque. Dans un troisième moment, nous aborderons les notions cosmologiques importantes que sont la matière, le temps, l’espace, etc. Nous terminerons par certains thèmes de la philosophie de la nature que sont : la contingence, la finalité, le panthéisme, le déterminisme, le mécanisme, le matérialisme.
  • Plan détaillé du cours :
  • Introduction générale : conceptions évolutives de la notion de nature et définitions de la cosmologie.
  • Bref parcours de la philosophie de la nature à l’époque antique et à l’époque médiévale : passage de l’explication mythique à un début d’explication rationnelle. Conception dominante du géocentrisme et de l’éternel retour dans l’antiquité grecque ; influence de Platon et surtout d’Aristote. Evolution linéaire du monde et influence du christianisme à l’époque médiévale.
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  • Objectif : comprendre les intuitions des philosophes anciens qui ont été reprises aujourd’hui et voir l’influence du christianisme.
  • 3- Le mécanisme à l’époque moderne : de la révolution copernicienne aux lois du mouvement de Newton. Le progrès scientifique influence la compréhension du monde ; mise au point des lois matérielles d’explication du monde. Changement de paradigme : l’héliocentrisme.  Modification des notions fondamentales de mouvement et d’espace : explication du mouvement des planètes par la gravitation universelle ; l’espace est perçu comme infini et incréé. Homogénéité du monde.
  • Objectif : Comprendre le bouleversement dû à la révolution scientifique et l’influence de l’héliocentrisme comme paradigme principal. Modification dans la compréhension  des notions de matière, d’espace, de mouvement. La référence à Dieu devient problématique.
  • La cosmologie à l’époque contemporaine : théories du big bang et de la relativité ; influence des instruments technoscientifiques d’observations de l’univers ; connaissance plus approfondie de l’univers.
  • Objectif : Voir comment la science contemporaine permet de mieux comprendre l’immensité de l’univers infini et les transformations de la matière. Discuter de la question : l’univers est incréé ou créé ?
  • Le principe anthropique : arguments en faveur de la présence nécessaire de l’homme ou de sa place centrale dans l’univers ; arguments valorisant l’idée de créationnisme. Le principe anthropique faible et le principe anthropique fort.
  • Objectif : comprendre l’importance de l’homme ou la place centrale de l’homme dans l’univers créé. Existence d’un Dieu créateur. L’organisation de la matière permet d’envisager une Intelligence supérieure.
  • Quelques notions de la philosophie de la nature : matière, espace, mouvement, temps, lumière.
  • Objectif : Comprendre l’univers à partir de ces notions fondamentales et explicatives de ses phénomènes.
  • Exposés sur quelques grands thèmes de la philosophie de la nature : panthéisme, matérialisme, mécanisme, contingence, finalité.
  • Objectif : permettre aux étudiants de faire un travail personnel de recherche.
  • Conclusion générale.
  • Evaluation : plusieurs évaluations écrites ; les exposés seront aussi pris en compte dans l’évaluation finale.
  • Quelques références bibliographiques : Andrillat et al. (1988), La cosmologie moderne, Mason ; BrunierS. (1989), Architecture de l’univers, Bordas ; Shea W., La révolution galiléenne ; J. Silk, Le big bang. , Cassirer E. (1991), Individu et cosmos dans la philosophie de la renaissance, Minuit ; Gobry L. (2000), La cosmologie des ioniens, L’Harmattan ; Koyré A. (1997)., Etudes newtoniennes ; Lachèze-Rey M. (2004), Initiation à la cosmologie, Dunod, Peter P. (2005)., Cosmologie primordiale, Belin.
  • PCIII – 3314 Philosophie des sciences
  • Dr David dit Guillaume ILEBA
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  • Avec le progrès scientifico-technologique, la science est aujourd’hui un élément primordial de la culture humaine. Il est important d’avoir une réflexion philosophique sur la science pour mieux la comprendre. Qu’est-ce la science ? Y a-t-il une différence entre science et sciences ? Comment distinguer les différentes sciences ? (classification des sciences) La science est un savoir énigmatique, elle semble mystérieuse à première vue : en effet d’une allure abstractive, elle devient opérationnelle et aide à la transformation technologique du monde. La science se comprend surtout par ses méthodes et son contenu ou ses résultats. Son évolution suscite des controverses et des débats épistémologiques.
  • L’objectif principal est d’aider les étudiants à avoir une appréhension spéculative de la science, à comprendre en quoi réside la force de la science et quelles sont les diverses orientations du progrès scientifique avec quelques auteurs célèbres que sont Popper, Kuhn, Lakatos et Bachelard.
  • Plan :
  • Qu’est-ce que la science ?
  • Objectif : il s’agit de définir la science, de comprendre la transformation de l’abstraction spéculative à l’opérationnalité ; de différencier « science » et « sciences ». Comprendre en quoi consiste l’unicité de la science.
  • -L’esprit scientifique : objectivité et intelligibilité.
  • -Classification des sciences.
  • -La science positive d’Auguste Comte.
  • -La méthode scientifique : induction, déduction.
  1. Faits, lois, théories et définitions scientifiques.
  • Objectif : Réfléchir sur les notions qui aident à comprendre les contenus et les résultats de la science. Déterminer la spécificité du fait scientifique. Etablir un rapport entre l’abstraction et la réalité : l’objet scientifique : réel ou conventionnel ? 
  • La causalité, le déterminisme et l’indéterminisme.
  • Objectif : Montrer que la force de la science réside dans l’explication et la prédiction. L’évolution de la causalité aujourd’hui par rapport aux quatre causes d’Aristote.
  • Théories de la vérité et problème de la vérité scientifique.
  • Objectif : L’objectivité de la science est dans la recherche de la vérité. Saisir les différentes significations de la vérité scientifique et l’importance de la notion de consensus.
  • Approches épistémologiques et controverses méthodologiques : Le falsificationisme de Popper, la science paradigmatique de Kuhn, les programmes de recherche de Lakatos, le relativisme méthodique de Feyerabend et le constructivisme et la philosophie du non de Bachelard.
  • Objectif : débattre des principales théories méthodologiques concernant le progrès scientifique, et qui ont beaucoup influencé la compréhension de la science au XXème siècle : nuancer la certitude en science et sa toute- puissance ou dogmatisme.
  • Le réel selon Bernard d’Espagnat.
  • Objectif : Répondre avec D’Espagnat la question : Qu’est-ce que le réel scientifique sous l’influence de la physique quantique ? 
  • Références bibliographiques : Chalmers A. (1982), Qu’est-ce que la science ?, La Découverte. Ulmo J., La pensée scientifique moderne, Flammarion. Lecourt D. (2001), La philosophie des sciences, PUF. Gagnon M. (2000), En quête des sciences : introduction à l’épistémologie, Fides. Kremer-Marietti A. (1999), Laphilosophie des sciences de la nature, PUF. Soler L. (2006), La philosophie de la physique, L’Harmattan. Paty M. (1990), L’analyse critique des sciences, L’Harmattan.
  • Modes d’Evaluation : Evaluations écrites et exposés.
  • PCIII – 1105 Philosophie sociale et politique
  • Dr Christian ESSOLBO
  • Objectifs du cours  
  • Le cours de « philosophie sociale et politique » que nous abordons nous plonge au cœur des problématiques centrales de la philosophie politique. Entendu que la politique porte sur la gestion de la res publica (chose publique), nous nous intéresserons sur : la naissance, l’évolution et l’organisation de la société humaine. La société existe-t-elle depuis toujours ou alors est-elle le produit d’une « génération spontanée » ? Outre le concept de création propre à la théologie, nombre de courants de pensées sont nés pour tenter de donner une réponse à cette question. Le cours vise donc à explorer dans le vaste champ de la philosophie politique la contribution philosophie dans ce domaine.
  • Pré-requis du cours
  • Pour parvenir à cet objectif, le cours exigence de l’étudiant la maîtrise des auteurs, des concepts fondamentaux ainsi que les principes qui caractérisent la société humaine. Nous étudierons alors le courant du contractualisme notamment les auteurs comme Raïssa Maritain, Hobbes, Locke et Rousseau qui en réalité montrent la démarcation radicale qui oppose le contexte présociale, caractérisé par un défaut de codification morale, civique et juridique ; et l’organisation d’une société régie par la loi, qui culmine avec l’avènement de l’Etat démocratique.
  1. Contenu du cours
  • Chap 1. L’état de nature et le contrat social.
  • L’état de nature
  • Le contrat social
  • La dimension morale du contrat social
  • Chap 2. La fondation de l’Etat
  • Le sens de l’Etat
  • Le monopole de l’Etat
  • La structure de l’Etat
  • Chap 3. Les principes fondamentaux de l’Etat
  • La démocratie
  • L’intérêt général
  • La citoyenneté
  • Conclusion
  1. Bibliographie sélective
  • Platon, République trad. Robert Baccou, Paris, Garnier Frères, 1966
  • Aristote, La politique trad. Marcel Prélot, Paris, Ed. Gonthier, 1977
  • Locke, Traité du gouvernement civil, Paris, Flammarion, 1984
  • Hobbes, Le Léviathan, Paris, Sirey, 1971
  • Rousseau, Discours sur les fondements de l’inégalité entre les hommes, Poitiers, Nathan, 1988
  •  Du contrat social, Paris, Flammarion, 2001
  • Maritain Raïssa, La conscience morale et l’état de nature, New York, Maison Françoise, 1942
  • Meirieu Philippe, Repères pour un monde sans repères, Paris, Desclée de Brouwer, 2003
  • Tocqueville, De la démocratie en Amérique, Paris, Garniers-Flammarion, 198
  • Habermas Jürgen, L’espace publique trad. Marc B. de Launay, Paris, Payot, 1986
  • Lavau Georges, Duhamel Olivier, « La démocratie » in (Grawitz Madeleine et Lega Jean sous la direction de)  Traité de science politique T. 2 Les régimes politiques contemporains, Paris, Puf, 1985
  • Jean Paul II, Compedium de la doctrine sociale de l’Eglise, Libreria Editrice Vaticana April 2005 ;  Sollicitudo Rei socialis
  1. Compétences attendues    
  • Le cours veut essentiellement rappeler aux étudiants l’importance des valeurs. Les valeurs familiales et sociales. Les exigences de la citoyenneté et l’ouverture aux autres.
  1. Modalités d’enseignement          
  • Le cours se fera de manière magistrale, mais nous étudierons aussi des textes pour permettre aux étudiants de mieux participer au cours.
  1. Modalités d’évaluation
  • Les étudiants seront évalués en deux temps : un travail de recherche à faire à la maison et un contrôle continu sur table.
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  • PCIII – 1156 Histoire de la philosophie contemporaine
  • Dr Géneviève NGONO ATANGANA
  • Le cours de philosophie contemporaine sera conçu comme une introduction aux principaux courants ayant marqué la philosophie depuis le XXe siècle. La parcellisation des approches constituera une tendance en ligne de continuité avec les philosophies précédentes indépendamment de la dislocation particulièrement caractéristique la philosophie moderne dans son versant carrément épistémologique. Le paysage philosophique contemporain qui sera pris en considération dans ce cours s’articulera donc autour des grands systèmes marquant considérablement les mouvements d’idées de cette époque philosophique postmoderne. Au terme de ce cours l’étudiant sera capable de situer les auteurs dans l’ensemble du champ philosophique contemporain ; d’expliquer le sens des concepts utilisés ; d’en exposer les arguments ainsi que les positions des différents courants philosophiques, tout en aiguisant avec méthode l’attitude critique propre au philosophe et à la discipline philosophique.
  • Méthodes d’enseignement
  • Cours magistraux et exposé des travaux de recherches approfondies effectuées par les étudiants. La méthodologie du cours s’alternera principalement autour des axes : historico-philosophique, comparatif, analytique et critique.
  • Modalités d’évaluation
  • Devoir sur table (évaluation partielle) et examen oral (session normale) et durant lesquels l’étudiant devra faire montre d’une maitrise générale des thématiques vues en cours à travers une approche méthodologique à la fois analytique et critique.
  • Plan du cours
  • Quelques rappels de prérequis sur le Criticisme transcendantal d’Emmanuel Kant et son impact sur l’idéalisme allemand
  • Idéalisme Allemand : notamment Fichte-Schelling et Hegel
  • Les philosophies de la vie : notamment Schopenhauer – Nietzche
  • La phénoménologie: Edmund Husserl – Martin Heidegger – Edith Stein – Merleau Ponty – Dilthey
  • Les Mouvements existentialistes et personnalistes : J. Paul Sartre, G. Marcel, Mounier, Blondel, Bergson, Levinas, Ricœur
  • Le tournant analytique et linguistique : Le Cercle de Vienne, Putnam, Rorty, Quine, Davidson, Frege, Russel, Wittgenstein, Derrida, Auguste Comte, McTaggart, Whitehead, Kripke, Lewis et Armstrong. Le néothomisme : Etienne Gilson, Jacques Maritain
  • Orientation Bibliographique
  • -Badiou, A., L’aventure de la philosophie, Editions La Fabrique, 2012. -Bréhier, E., Histoire de la Philosophie, PUF/Quadrige, Paris 20096. -Ferry, L., La plus belle histoire de la philosophie, Payot, Lausanne 2014. -Lalande, A., Vocabulaire technique et critique de la philosophie, PUF, Paris 20103. -Nef, F., Qu’est-ce-quelamétaphysique ? Gallimard, Paris 2004. -Russell, B., Histoire de la philosophie occidentale, Belles Lettres, 2011.
  • NB   Les étudiants exploiteront parallèlement tout autre ouvrage d’histoire de la philosophie en générale, et de la philosophie contemporaine en particulier.
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  • PCIII – 1075 La question philosophique de l’existence de Dieu
  • Dr Guy Paulin NGA
  • Dieu existe-t-il ? S’il existe comme rendre compte de son mode d’existence et de son activité ? Et s’il n’existe pas comment expliquer la prolifération des mouvements religieux que nous connaissons ? Que Dieu existe ou qu’il n’existe pas, quelles pourraient en être les conséquences pour l’existence humaine ? C’est tout le problème du statut de la raison humaine devant la question de l’existence de dieu.
  • L’homme peut-il à la seule lumière de sa raison parvenir à connaitre l’existence de l’Etre premier ? Dit autrement, la Révélation serait-elle le seul moyen pour parvenir à la connaissance d’un tel Etre ? Telle est la problématique que se propose de résoudre ce cours.
  • Le cours se subdivise en quatre principales parties, d’inégal traitement : La question des preuves de l’existence de dieu, Approches irrationnelles, Existence humaine et existence divine
  • Mortalité ou immortalité de Dieu ?
  • Bibliographie indicative
  • SEVE Bernard, La question philosophique de l’existence de Dieu, Paris, PUF, 1994. MONDIN Battista, Manuale di filosofia sistematica, volume 4,  Il problema di Dio,  Bologna, Edizioni Studio Domenicano, 1999.
  • Méthode d’évaluation : travail de recherche plus un examen oral en fin de semestre.
  • PCIII – 3304 Introduction générale à la Bioéthique
  • Dr Françoise ADA
  • La réflexion développée dans ce cours a pour objectif d’introduire les problématiques de la Bioéthique générale à l’écologie, celles liées à la défense morale et la préservation de la vie de tout être humain et infrahumain dans toutes les phases de l’existence. L’être humain étant reconnu essentiellement fragile et vulnérable face aux nouveaux pouvoirs acquis des progrès technoscientifiques qui se sont constitués en de radicales menaces pour la survie humaine.
  • Ce cours d’introduction à la Bioéthique fait découvrir à l’étudiant une méthodologie gnoséologique- épistémologique pour une meilleure approche philosophique des questions, des défis, les enjeux éthiques, des confrontations culturelles de la technique qui s’impose et de l’incarnation de la conscience et de la responsabilité morale tant personnelle que collective qui demeurent.
  • Avec la Bioéthique comme discipline académique, il s’agira de renouveler nos catégories intellectuelles et de doter à nos étudiants des aptitudes et des argumentations valides fondées sur les finalités permettant à l’exister en général et à l’exister humain en particulier de survivre dans nos sociétés pluralistes et post – ultra – modernes. Le sursaut et la voie éthique ne sauraient être une désillusion pour affirmer qu’aucun être humain ne soit considéré comme incompatible avec la vie : inviolable, inaliénable, indivisible et inhérente comme l’atteste la défense morale de la vie systématisée en valeurs, en courants, en principes (H), (CSV), (U), et en théories éthiques par toutes les grandes traditions philosophiques, culturelles et religieuses qui réclament la dignité humaine.
  • La Bioéthique est ainsi dotée des principes anthropologiques – éthiques et éducatifs qui construisent le respect inconditionnel de la vie de tout être : L’être comme valeur pour une appréhension du réel dans sa complexité, à commencer par le réel humain : de la philosophie générale des droits de la personne humaine.
  • Nous porterons un intérêt particulier sur les problèmes majeurs, la promotion des aspects culturels, législatifs, institutionnels, les centres de recherche, les lois bioéthiques, les paradigmes d’une bioéthique de type africain et chaque fois nous présenterons clairement les positions de l’Église, reconnue par sa suprématie comme une institution à spécificité morale.
  • Le plan du cours et le mode d’évaluation seront communiqués dès la première séance du cours.
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  • Bibliographie :
  • MERLO P., Fondamenti e temi di bioetica, LAS, Roma, 2009 ;  TRSTARD J., L’œuf transparent, Flammarion, Paris, 1968 ; THEVENOT X., Repères pour agir, éthique pour un monde nouveau, Cerf, Paris, 1982 ; HANS Jonas, Le droit de mourir, Rivages, Paris, 1996 ; CROUSSE B., Le progrès scientifique et débat éthique pour l’analyse politique, Cerf, Paris, 1989 ; PAUL VI, Humanae Vitae, Encyclique, Cité du Vatican, Rome, 1968 ;   TEGUIEFF P. A, La bioéthique ou le juste milieu. Une quête de sens à l’âge du nihilisme technicien, Fayard, Paris, 2007 ; DURAND G., Introduction générale à la Bioéthique, Fides, Québec, 1999 ; d’ORNELLAS Pierre, Instruction « DIGNITAS PERSONAE « sur certaines questions de Bioéthique, Cerf, Paris, 2008 ; Bioéthique : quelle société voulons pour aujourd’hui et demain, Balland, Paris, 2019 ; ADA M.F., La transcendance et ses prospectives éthiques – anthropologiques et éducatives selon Hans Jonas, LAS, Roma, 2015.
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  • PCIII – 3285 Cours de philosophie de la religion
  • Dr Hervé Pascal OKOLONG
  • Argumentaire
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  • Ce cours sur la philosophie de la religion s’inscrit dans le cadre de la réalité métaphysique du vécu de la foi. Il s’agit d’un questionnement philosophique sur les faits religieux qui n’engendre pas nécessairement la réflexion sur l’engagement de telle ou telle confession religieuse. Comme discipline académique, ce cours impose à l’étudiant une attitude scientifique dans la mise entre parenthèse de sa foi professée. Cette attitude convoque alors une analyse anthropologique sur le désir de la transcendance qui est propre à tout homme et qui se matérialise dans le rapport avec trilogique de l’homme avec le profane le sacré, le divin. Le cours se présente en deux grandes parties selon le plan proposé en dessous.
  • Objectif du cours
  • En se questionnant sur le rapport historique entre philosophie et religion, en remontant à l’essence même de la religion et son pourquoi, ce cours a pour but de conduire l’étudiant sur le chemin de la compréhension non seulement des concepts clés qui structure les notions de religion et de philosophie dans le double rapport de convergence et de divergence ;  mais aussi, à partir des grands penseurs tels que Habermas, Spinoza, Kant, Hegel, Nietzsche, Heidegger, Paul Ricœur etc…  sur la philosophie de la religion, de mieux comprendre l’enjeu du jeu Foi et Raison pour redéfinir la question de la religion en philosophie et de la vérité dans la croyance et la raison.
  • Plan du cours
  • INTRODUCTION GENERALE : La religion au-delà du confessionnel
  • 1-Historicité de la philosophie de la religion : De l’existence à la réalité scientifique
  • 2-L’être humain : un être mystère
  • Le créationnisme
  • L’évolutionnisme
  • L’Homme et l’humain
  • Le triptyque axial de la vie de l’être humain en société
  • 3-La religion
  • Définition
  • Religion et Spiritualité
  • Les religions
  1. Espace et temps d’action humaine
  • Le temps
  • L’espace
  • Le sacré et le profane
  • Parole et mythe
  • Métaphysique du signe
  1. Réflexion sur la vraie religion
  • De la religiosité à la religion
  • De la religion aux religions
  • Critères de validité d’une religion
  • La thématique de la vraie religion
  1. Le regard philosophique sur la religion : à l’écoute de quelques philosophes de la philosophie de la religion
  • CONCLUSION GÉNÉRALE : Fides et Ratio.
  • PCIII – 2215 Égyptologie
  • Dr Noël DOOLALILA
  • Ce cours se veut archéologique, c’est-à-dire que nous voulons aller au fondement de cette pensée africaine qui passe par l’Égypte.  Nous visons dans ce cours donner à travers l’Égypte ancienne la place privilégiée qu’occupe l’Afrique dans le monde universel. C’est pourquoi le contenu s’articulera autour des enjeux de l’Egyptologie pour la connaissance de l’histoire des sociétés africaines. Nous donnerons aussi une périodisation de l’histoire de l’Égypte, soulèverons les grands traits de cette civilisation, pour en fin de compte poser l’originalité de l’histoire de l’Égypte antique.
  • Objectif pédagogique général : Approfondissement de la pensée africaine et acquisition des connaissances sur la civilisation égyptienne, son histoire, sa culture, sa religion, sa langue et son écriture.
  • Objectif pédagogique spécifique : L’étudiant devra être capable non seulement de relever que la civilisation égyptienne a exercé un attrait et une fascination dont on ne peut nier mais surtout d’avoir des outils pouvant le rendre capable de comprendre certaines problématiques propres à l’Égypte en particulier et à toute l’Afrique en général.
  • PLAN
  • Introduction générale
  • Chapitre I : Le territoire égyptien
  • Chapitre II : L’agriculture
  • Chapitre III : Les différentes sources de l’Egyptologie
  1. Les voyages
  2. Les sources gréco-romaines du XIIIe siècle
  3. L’expédition de Napoléon Bonaparte
  4. La pierre de Rosette
  • Chapitre IV : La Maât
  • Chapitre V : Le déchiffrement des hiéroglyphes
  1. Définition et description des hiéroglyphes
  2. Les attestations de l’écriture hiéroglyphique
  3. La nature du système hiéroglyphe
  4. Organisation matérielle de l’écriture hiéroglyphe
  5. Le déchiffrement des hiéroglyphes
  6. La formation du pluriel
  7. Le déclin de l’écriture hiéroglyphique
  • Chapitre VI : Le composé humain chez les égyptiens anciens
  • Chapitre VII : La cosmogonie dans l’Egypte antique
  • Chapitre VIII : Le rite funèbre
  • Chapitre IX : Le mythe d’Osiris
  • Chapitre X : Des tombes sans pareilles
  • Chapitre XI : Les mystères de la grande pyramide
  • Chapitre XII : Une société idéalisée ?
  • Conclusion générale
  • MÉTHODOLOGIE
  • Le cours se déroulera sous forme de leçons magistrales, appuyées par les exposés et les travaux de recherche des étudiants.
  • EVALUATION
  • Examen oral (70%), Exposés des travaux de recherche (30 %).
  • BIBLIOGRAPHIE
  • Alexandre P., Dictionnaires des civilisations africaines, Paris, 1962. Clause A., Le milieu, moyen et fin de la culture, Paris, 1972. Bernal M., Black Athèna, Les racines afro-asiatiques de la civilisation, Tome I, Paris, P.U.F., 1995. Cornevin R., Histoire de l’Afrique, Paris, 1967. Daumas F., Les civilisations de l’Egypte pharaonique, Paris, 1971. Drioton et Vandrier, L’Egypte des origines à la conquête d’Alexandre, paris, 1975. Diop Cheikh Anta, Antériorité des Civilisations Nègres, Paris Présence Africaine, 1967. Diop Cheikh Anta, Nations Nègres et Culture, Paris Présence Africaine, quatrième édition 1979, Tome I et II. Diop Cheikh Anta, Civilisation ou barbarie, Paris, Présence Africaine, 1961. . Diop Cheikh Anta, L’Egypte et l’identité africaine.  KI-Zerbo J., Histoire de l’Afrique noire, Paris, Hâtier, 1972. Grimberg C., Histoire universelle, T I, L’aube des civilisations, nouvelle édition Marabout, 1983. Histoire Générale de l’Afrique, Etudes et Documents TI, (sous la direction de l’UNESCO), Paris, 1978. Maquet J., Les civilisations noires, Paris Marabout, 1996. Maquet J., Dictionnaire des civilisations africaines, Paris, 1978. Maquet J., Pouvoir et société en Afrique, Paris Hachette, 1970. Moret A, Le Nil et la civilisation Egyptienne, Paris, 1937. Obenga TH., L’Afrique Noire précoloniale, Paris Présence Africaine, 1980. Obenga TH, L’Afrique dans l’antiquité, Paris, Présence Africaine, 1973. Pathe D., Introduction à la culture africaine, Paris, UNESCO, 1977. Posener G., Dictionnaire des civilisations africaines, Paris, Hazan, 1.
  • PCIII-3295 Philosophie du langage
  • Dr Robert ONDOBO
  • Ce cours sera une introduction à la philosophie du langage telle qu’elle a été conçue et pratiquée au XXe siècle, principalement au sein de la tradition analytique. Les philosophes se sont toujours intéressés au langage, et ils en ont même souvent fait l’une des caractéristiques distinctives de l’humanité. La réflexion sur le langage est donc ancienne, mais les définitions classiques du langage restaient très génériques (faculté d’expression verbale de la pensée, …) et langue et langage étaient souvent confondus. C’est Ferdinand de Saussure dans ses Cours de linguistique générale qui a défini le langage comme la faculté de constituer une langue. Saussure a ainsi fondé la linguistique, en dissociant langue et langage, langue, parole, dans le sens courant. Mais d’un point de vue philosophique, le langage est la faculté de communiquer la pensée par un système de signes (cf. langage des gestes) et en particulier par le moyen de la langue (ensemble de conventions adoptées par le corps social) associée à la parole (moyen verbal de communication).
  • Le XXe siècle apparait ainsi comme l’âge d’or de la philosophie du langage, au point où certains auteurs ont pu estimer, durant cette période, que la philosophie du langage était la philosophie première, voire la philosophie tout court. La principale nouveauté de ce “tournant linguistique” en philosophie a consisté à considérer le langage comme une source de connaissance propre, nous renseignant à la fois sur le monde et sur la pensée. Le cours dressera un panorama des principales questions philosophiques soulevées par le langage et de la manière dont ces questions ont été traitées par les philosophes du langage les plus importants de la période récente (en particulier Frege, Russell, Wittgenstein, Quine, Davidson, Grice, Austin). La progression sera donc à la fois problématique et historique.
  • Le plan du cours
  • Introduction générale
  • Chapitre I. Qui parle ? La spécificité du langage humain
  • I.1. Langage, langues et parole
  • I.2. La spécificité du langage humain
  • I.2. Langage et pensée
  • Chapitre II. Aperçu historique du phénomène du langage
  1. 1. Origine des langues
  • II.2. Langage et vérité
  1. 3. Langue et discours
  2. 4. Langue comme système conventionnel
  • Chapitre III.  Les fonctions du langage
  • III. 1. L’expression de la pensée
  • III. 2. La communication
  • III. 3. La description du monde
  • Chapitre IV. L’efficacité du langage
  1. 1. L’efficacité générale de la parole ou acte perlocutoire.
  2. 2. La parole chargée de pouvoir
  3. 3. La parole créatrice au sens strict
  • Conclusion
  • Bibliographie
  • AUROUX Sylvain, DESCHAMP Jacques, DJAMEL KOULOUGHI, la philosophie du langage   Paris, PUF, 2004. AUSTIN John Langshaw, Quand dire c’est faire, Paris, Seuil, 1991. CHOMSKY Noam, Le langage et la poésie, Paris, Payot, 2009. ECO Umberto, Sémiotique et philosophie du langage, Paris, PUF, 2006. DUNS SCOT Jean, Signification et vérité. Question sur le pari herménias d’Aristote, Paris. FARAGO France, Le langage, Paris, Armand Colin, 2004. FOUCAULT  Michel, les mots et les choses 1966 Paris, Gallimard, 1981. FREGE Gottlob, Fonction et concept  1891, Sens et dénotation 1894 Concept et objet 1892. HEIDEGGER Martin, Acheminement vers la parole 1959 Paris Gallimard 1981. Vrin, 2009. LANGSHAW John Avston , quand dire c’est faire (1955), Paris, seuil, 1991. ROUSSEAU Jean Jacques, Essai sur l’origine des langues où il est parlé de la mélodie et de l’imitation musicale, Paris, Flammarion, 1993. SEARLE John, Les actes du langage (1969), Paris, Herman, 2009. WITTGENSTEIN Ludvig, Tractatus logico-philosophicus, Paris, Gallimard, 2001
  • VAN ORMAN QUINE Willard, Le mot et la chose, Paris, Flammarion, 1999.
  • Évaluation
  • Après une première évaluation sur la base d’un travail de recherche personnel ou en groupe, le candidat sera évalué en examen final en traitant un sujet de dissertation se rapportant à une des problématiques de la philosophie du langage. (50/50).
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  • PCIII – 3334 Nature, Culture et Mondialisation
  • Pr Stève Gaston BOBONGAUD
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  • Objectifs pédagogiques
  • Le présent Cours se donne à découvrir comme un cheminement pédagogique original et un itinéraire heuristique d’ouverture. Il veut aider les étudiants à affronter les questions nouvelles soulevées par la montée de la Modernité occidentale et ses diverses enflures, métamorphoses et bifurcations. Il s’agit, pour la communauté estudiantine, d’acquérir des outils méthodologiques et épistémologiques à même de les aider à réfléchir sur les problématiques de la Nature, de la Culture et de la Mondialisation, dans le contexte de la postmodernité, de l’hyper-modernité et de la trans-modernité ainsi que de leur impact, leurs lieux et non-lieux…
  • Dans le déploiement du Cours, les étudiants sont spécialement invités à aborder l’ensemble des problématiques, en restant attentifs aux réalités africaines et en s’enracinant sur les valeurs et référents culturels endogènes.
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  • Argumentaire
  • Le cours que nous entreprenons nous plonge dans les interrogations autour de la Nature, de la Culture et de la Mondialisation. Il va procéder au dépoussiérage sémantique et au décryptage épistémologique des principaux concepts concernés.
  • Les concepts de Nature, de Culture et de Mondialisation se donnent à découvrir comme des polysèmes. Ce sont des concepts polymorphes et pluri-sémantiques. Ils sont chargés de sens et d’histoire. Ils se prêtent à des analyses multiples et à une herméneutique plurielle.
  • Durant le Cours, nous allons en offrir des approches génériques et des acceptions opératoires. Il s’agit de conceptions à même de favoriser leur confrontation et leur conjonction perspectivistes.
  • Après avoir saisi le sens apodictique des concepts engagés dans notre parcours pédagogique, nous allons procéder une confrontation théorique entre Nature / Culture ; Mondialisation / Nature ; Mondialisation et Culture. Il s’agit de dialectiques historiques et pratiques qui se transmuent et acquièrent toute leur densité dans la spatialité et la temporalité.
  • Le moment décisif de notre parcours consistera à envisager les divers lieux et non-lieux induits par la trialectique active ou le cheminement conjugué entre Nature, Culture et Mondialisation. On verra comment l’humain, la nature, la culture, la vie relationnelle, le politique, la technoscience, le techno-numérique, le religieux…, se trouvent bousculés et se métamorphosent profondément dans les jeux de la rencontre. Dans cet ordre, on notera les diverses tensions, contradictions, dislocations, fragmentations, fractures, compositions, recompositions, frontiérisations, défrontiérisations, territorialisation, déterritorialisation… en mouvement.
  • La sortie de notre cheminement et les travaux proposés aux étudiants opéreront un balayage théorique des problématiques ciblées en les arrimant au contexte africain.
  • Plan du Cours
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  • Introduction : Modernité, mondialisation, métamorphoses de la nature et de la culture
  • Éclaircissement conceptuel
  1. De la Nature
  2. De la Culture
  3. De la Mondialisation
  •  Herméneutique dia-critique et dynamique : dialectiques conceptuelles
  • Entre Nature et Culture
  • Entre Mondialisation et Nature
  • Entre Mondialisation et Culture
  •  La trialectique entre Nature, Culture et Mondialisation : enjeux et perspectives
  • Nouveaux lieux et nouveaux liens de l’humain (nature, culture, relations personnelles et universelles, nomadité et mobilité, vie des peuples et nations…) : entre frontières et non-frontières, déterritorialisation, défrontiérisation,  reterritorialisation et tans-frontiérisation
  • Nouveaux lieux et nouveaux liens du savoir : Nano-Bio-Cogno-Info-Sciences (NBIC), Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) et Mouvement historico-temporel de l’humanité
  • Nouveaux lieux et nouveaux liens du politique : entre fragmentation, ethno/nationalo-conception, décomposition, recomposition, pan-composition… / citoyennetés nouvelles, citoyennetés plurielles
  • Nouveaux lieux et nouveaux liens de la religion : jeux et enjeux de la transcendance (sacré, absolu, surréalité…) / conflits – dialogue – paix entre religion et dans le monde / De la conscience morale et spirituelle universelle
  • Conclusion : Et l’Afrique dans tout ça ? Perspectives et ouvertures africaines 
  • Bibliographie
  • Alquié (Ferdinand), « Réalité », dans Encyclopædia Universalis. Corpus 15 : Pozzo-Rococo. Amin (Samir), La Déconnexion (Pour sortir du système mondial), Paris, La Découverte, 1986. Aristote, Physique, dans Œuvres complètes, Pierre Pellegrin, ed., Paris, Flammarion, 2014, 513-697. Aubert (Jean-Marie), Philosophie de la nature. Propédeutique à la vision chrétienne du monde, Paris, Beauchesne [Cours de philosophie thomiste], 1965. Ayadi (Abdelaziz), Philosophie nomade. Un diagnostic de notre temps, Paris, L’Harmattan [Commentaires philosophiques], 2009. Beaud (Michel) et alii, Mondialisation (Les mots et les choses), Paris, Karthala, 1999.  Breton (Stanislas), « Monde et nature », dans Idée de monde et philosophie de la nature, Stanislas Breton et al., Paris, Desclée de Brouwer [Recherches philosophiques], 1966, 9-92. Broohm (Octave Nicoué), « États-nations et citoyenneté : enjeux africains dans le contexte actuel de la mondialisation », Éthiopiques 79 (2007) /Littérature, philosophie et art. Cahen (Michel), La nationalisation du Monde (Europe, Afrique, Identité dans la démocratie), Paris, L’Harmattan, 1999. Coly (Léon), Vérité de l’histoire et destin de la personne humaine, Paris, L’Harmattan [Questions contemporaines], 2004. Comeliau (Christian), Les impasses de la modernité (Critique de la marchandisation du monde), Paris, Seuil, 2000. Congrégation pour l’Éducation Catholique (des Instituts d’Enseignement), Éduquer au dialogue interculturel à l’école catholique. Vivre ensemble pour une civilisation de l’amour, Cité du Vatican, 2013. De Raeymaeker (Louis), Introduction à la philosophie, Louvain – Paris, Publications universitaires de Louvain – Béatrice-Nauwelaerts, 1967. De Senarclens (Pierre), La mondialisation (Théorie, Enjeux et Débats), Paris, Dalloz / Armand Colin, 1998 / 2002. Elanga Pene Elungu, « Quelques réflexions sur la spécificité des cultures négro-africaines », dans Spécificité et dynamique des cultures négro-africaines, Unesco, ed., Paris, Unesco, 1986, 28-37. Goetschel (Jacques), « Culture et mondialisation : lecture de Nietzsche », Horizons philosophiques 15 /2 (2005), 125-131. Latouche (Serge), La Planète uniforme, Paris, Climats, 2000. Latour (Jean-Jacques), « La nature dans la pensée de Whitehead », dans Idée de monde et philosophie de la nature, Stanislas Breton et al., Paris, Desclée de Brouwer [Recherches philosophiques], 1966, 147-207. Lecourt (Dominique), De la nature humaine, Société Française de Philosophie, « Bulletin de la Société Française de Philosophie », 2003/4. Mono Ndjana (Hubert), « Les fils de la mondialisation à l’aube du IIIe millénaire », Kùlù 1 (2001) 22-53. Nacy (Jean-Luc), La Création du monde (ou la mondialisation), Paris, Galilée, 2002. Njoh-Mouéllé (Ébénézer), Mondialisation. Rapports de forces et illusions de solidarité (Essais philosophiques et politiques), Yaoundé, Presses de l’UCAC, 2016. Rocher (Guy), « Hégémonie, fragmentation et mondialisation de la culture », Horizons philosophiques, 11 /1 (2000) 125-134. Seguin (Thomas), La politique postmoderne. Généalogie du contemporain, Paris, L’Harmattan [Logiques sociales], 2012. Tabard (René), « Religions et cultures traditionnelles africaines », Revue des sciences religieuses 84/2 (2010) 191-205. Texier (Roger), Introduction à une philosophie de l’homme, Lyon, Chronique Sociale [Synthèse], 1985. Thomas (Frédéric), « Cosmologies, diversité bioculturelle et préservation de l’environnement », Natures, Sciences, Sociétés 2011/2 (Vol. 19), pp. 129-132. Tshiyembe (Mwayila), État multinational et démocratie africaine (Sociologie de la renaissance africaine), Paris, L’Harmattan, 2001. Van Cromphaut (Michel), Les mondialisations. Gouffre ou tremplin, Paris, L’Harmattan / Économie et Innovation – Innoval, 2001.
  • Wahl (Jean), Traité de métaphysique. I. Le devenir – Genèse des permanences – Les essences qualitatives – Vers l’homme. II. Les mondes ouverts à l’homme – Immanence et transcendance, Paris, Payot, 1957. Zubiri (Xavier), Nature, Histoire, Dieu, Paris, L’Harmattan [Ouverture philosophique], 2009.
  • Webographie / sitographie
  • Nature et culture
  • [http://www.assistancescolaire.com/eleve/TSTMG/philosophie/reviser-le-cours/nature-et-culture-tt_phi_01]
  • La Nature en philosophie [http://la-philosophie.com/la-nature-en-philosophie]
  • La révolution galiléenne : cosmos et univers [http://www.philagora.net/philo-poche/cosmos1.php]
  • Philosophie de la Nature
  • [https://www.youtube.com/watch?v=0sW5EWnJ1i8 (You tube)]
  • Nature humaine
  • [http://mapage.noos.fr/philosophie/philo/philo/cours/nature/nature_humaine/nature_humaine_intro.htm]
  • Mode d’évaluation
  • Travaux de recherches
  • Examen écrit
  • PCIII – 2204 Technoscience et développement
  • Pr Mouchili NJIMON
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  • Descriptif du cours
  • Il s’agit de réfléchir sur le lien intrinsèque qui met en articulation savoir et pouvoir ou de comprendre le mouvement dialectique historique qui s’établit entre la production technique et la transformation des sociétés. En fait, l’objectif de ce cours est de développer en l’étudiant une aptitude à saisir objectivement la réalité selon laquelle c’est la capacité de transmutation de la matière qui donne lieu aux transformations que subit la société contemporaine. L’homme a inventé la science pour que ces transformations soient possibles. C’est pourquoi, « aucune profession n’a aujourd’hui plus d’influence sur le destin du monde que celle de scientifique. » Cette formule de Jean-Jacques Salomon nous situe sur les objectifs existentiels d’une science articulée à la technique. Car, pour comprendre le développement de notre monde, il faut être capable d’« expliquer l’évolution et la nature des différents rôles qu’exercent les scientifiques dans nos sociétés, rôles à la fois déterminants et contradictoires, délibérés et inconscients, utiles et féconds assurément… »
  •  
  • PLAN
  • INTRODUCTION
  • Les fondements scientifiques du développement social
  • Déploiement technologique et avenir de l’homme
  • Valeur humaine du développement des savoirs
  • De la superstructure et de l’infrastructure
  • CONCLUSION
  • Mots clés : Science, Technoscience, développement, superstructure, infrastructure, technologie
  • Bibliographie indicative : Jean-Jacques Salomon, Stephen Howking, Albert Einstein, Hubert Reeves, Bernard d’Espagnat, Jean Claude Carrière, Thibault Damour, Luc Ferry.
  • PCIII – 3355 Esthétique et éthique africaine
  • Dr Valère ESSONO
  •  
  1. A l’instar de nos prédécesseurs dans la pensée, notre problématique sur la philosophie est de savoir si aujourd’hui, il est encore nécessaire de philosopher, c’est-à-dire de « réfléchir », de « se mettre en route », de « chercher l’homme », d’« apprendre à mourir » et d’ « aimer la sagesse », le Beau, le Bien, comme le faisaient les philosophes anciens. Il se pose, dans le cadre de notre étude : ESTHETIQUE ET ETHIQUE AFRICAINE, la question de sens sur les concepts « Esthétique » et « Ethique ». Que signifient-ils réellement ? Pour l’étudiant africain en effet, il s’agit :
  • D’apprendre auprès des philosophes, de savoir se situer dans le monde pour agir dans le souci d’un avenir en ayant une espérance.
  • D’avoir la prétention et la sensibilité à admirer, à inventer le beau, les belles choses dans le temps, de soigner son esthétique, d’avoir une éthique qui permettront d’adapter des habitus dignes, nobles et humainement acceptables.
  • A l’exemple du père fondateur de l’épistémologie moderne au Cameroun : MANGA BIHINA, qui dit « notre étude philosophique devrait nous permettre de construire une personnalité intellectuelle, de donner un sens à notre vie, à être des hommes authentiques »[1](MANGA BIHINA, cours de philosophie de la connaissance, Grand séminaire Paul IV, Philosophat de Bafoussam, NKOUEKONG, 2016.). Nous invitons l’étudiant africain aujourd’hui à être une personne correcte, un citoyen civiquement responsable, respectueux des valeurs, éthiquement aguerri et honnête.
  1. QUELQUES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
  • La présente unité d’Enseignement devra aider les étudiants à être capables de :
  • Définir les concepts Esthétique et Ethique
  • Ressortir quelques auteurs spécifiques
  • Ressortir la consubstantialité conceptuelle.
  1. BUT. Ce cours de spécialisation consistera à :
  • Aider les étudiants de licence III à s’élever dans la connaissance, la réflexion et la maturation conceptuelle.
  • Amener les étudiants à l’apprécier, à vaincre la peur.
  • Susciter l’envie de l’art et du travail.
  1. PLAN (il n’est pas définitif)
  • Introduction
  • Sens / Définitions de : Esthétique et Ethique
  • Chap. I- Esthétique et Ethique en général
  • II- Esthétique et Ethique africaine
  • Sacralisation de la famille
  • Notion du respect
  • III- Intérêt.
  • CONCLUSION
  • E- Bibliographie (elle est indicative, mais sera améliorée au cours de l’évolution du cours)
  • Cheik Anta Diop
  • L’Afrique pré-coloniale, Présence Africaine, 2e édition 11/07/2000
  • Nations Nègres et cultures, Présence africaine, 5e édition 11/07/2000
  • Antériorité des civilisations Nègres ; mythe ou vérité historique, Présence africaine (ré-éd) 5/11/2001.
  • Léopold Sédar Senghor ;
  • Hosties Noires, Seuil, 01/01/1948
  • Ethiopiques, Seuil, 01/03/1956
  • Négritude et humanisme, Seuil, 1964
  • Aimé Césaire
  • Cahier d’un retour au Pays Natal (un poème), édition Présence Africaine, 11/07/2000.
  • Fabien EBOUSSI BOULAGA, La crise du Muntu, édition Présence Africaine.
  • Placide Tempels, la philosophie bantue.
  • F- TESTS
  1. Des tests non avisés seront régulièrement faits au début du cours pour jauger (différent de juger) la performance des étudiants.
  2. Un Travail final de qualité écrit : 10 pages.
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  • PCIII – 3345 Les grandes questions de la Philosophie africaine
  • Dr Christian ESSOLBO
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  • Objectif pédagogique général
  • Actualiser et contextualiser par rapport à l’environnement
  • Problématique
  • Bien que tout choix puisse relever du hasard, nous ne pouvons proposer quelques « grandes questions » ici qu’en essayant de viser l’essentiel par rapport à l’actualité la plus prégnante. Pas les problématiques africaines en général, du genre : la dévaluation du CFA ; la violation des droits de l’homme ; la crise d’Ebola ; ou l’émigration clandestine, etc., mais bien, comme le précise l’intitulé, « les grandes questions de la philosophie ». La précision est de taille. Quelles sont donc les grandes questions qui se rencontrent dans cette discipline sur notre continent ?
  • On peut ouvrir le cours en demandant aux étudiants, quelque peu informés déjà, de lister ces questions eux-mêmes. Il est sûr qu’on rencontrera globalement les suivantes, quoique différemment formulées :
  • La question ethnophilosophique. Une question épistémologique qui emporte la plus vaste distribution statistique de mise en doute de l’existence de la philosophie africaine, mais qui est aussi en train de s’épuiser aujourd’hui parce que produisant, par le fait même de se poser, une densité avérée de débat philosophiques de confirmation.
  • La question des origines mêmes de la philosophie africaine qui dateraient d’après certains, de La philosophie bantoue de Tempels, et selon d’autres, de l’époque pharaonique (C.A. Diop et Th. Obenga).
  • Il se pose également la question de l’inexistence d’un dialogue / débat réel entre philosophes africains. L’incommunication tiendrait – elle des difficultés linguistiques entre anglophones, francophones, hispanophones, lusophones d’une part, ou, d’autre part, du dédain de la communication horizontale entre philosophes du Sud, de même niveau, au profit d’une communication verticale plus « valorisante » par l’implication des philosophes du Nord ?
  • La question de la langue : la langue de l’Autre peut-elle permettre une bonne expressivité de ma philosophie ? (Voir les efforts de Cheikh Anta Diop traduisant en Wolof la théorie de la relativité générale …).
  • L’usage des formes symboliques en philosophie est–il une caractéristique typiquement africaine ? Voir les mythes et les images utilisés par Platon.
  • Enfin, mais la liste n’est pas limitative, l’une des problématiques les plus cruciales en philosophie africaine est sans doute celle de la réalité ou, en termes techniques, celle de l’être et du non-être. C’est en Afrique en effet que se raconte, que se rencontre aussi le phénomène de « l’arbre qui était là n’est plus là », ou celui de cette scène très courante de la chasse : « j’ai vu une panthère, je l’ai signalée à mon compagnon de chasse, j’ai tiré, la bête est tombée. Quand je m’approche, c’est mon compagnon de chasse qui gît dans une marre de sang » Aussi, fantômes, mirages, ectoplasmes ne saurait renvoyer à la rigolade. Ce ne sont pas des « idées ». Ce sont des faits de notre vécu quotidien. Cette problématique existentiale du réel et de l’irréel. N’est-elle pas constitutive d’une phénoménologie des mutations ontologiques ?
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  • Mots clés
  • La question ethnophilosophique –  les origines de la philosophie – l’inexistence d’un dialogue/débat – la question de la langue – l’usage des formes symboliques en philosophie – la réalité
  • PCIII -3365 Cours d’éthique de l’éducation
  • Dr Sabine Sylvie MENGUE
  • Objectif : au terme de ce cours, l’étudiant sera en mesure de fonder l’éducation comme une question éthique et de cerner les enjeux du triangle savoir–enseignant–élève. Il sera par ailleurs capable de réfléchir sur l’éthique professionnelle des enseignants et les multiples tensions qu’elle soulève dans le contexte africain et camerounais.
  • Mots clés
  • Ethique – éducation – élèves–enseignant– savoir–pédagogie – valeurs.
  • Argumentaire :  
  • Philippes Meirieux affirme que la question de l’éducation est d’emblée éthique. Elle soulève comme enjeu le souci de l’autre dont la fragilité et la vulnérabilité crient au secours et imposent à l’humanité un devoir de sollicitude aimante envers les jeunes. Dans cette dynamique, l’éthique de l’éducation met en jeu les relations entre le savoir, les apprenants et les enseignants. La position éthique de l’enseignant en fait un modèle soucieux d’incarner dans ses attitudes et ses actes les valeurs proposées à l’élève et susceptibles d’impacter sur sa conduite. On peut se demander ce qu’il convient de faire pour venir à bout du souci d’une formation éthique des élèves et pour garantir l’éthique professionnelle des enseignants. Sur quoi devrait s’appuyer une telle éthique dans le contexte postmoderne confronté au relativisme moral ? Dans ce cours, nous essayerons de fonder la légitimité de l’éthique de l’éducation, d’examiner le statut et le rôle de chaque acteur du triangle pédagogique et d’actualiser cette réflexion dans le contexte africain.
  • Plan :
  • Chapitre I : Considérations générales et fondement de l’éthique de l’éducation comme discipline philosophique
  • Chapitre II : Le triangle pédagogique et l’éducation éthique des élèves
  • Chapitre III : L’éthique de l’éducation en contexte africain
  • Bibliographie
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  • Philippes Meirieux, Le choix d’éduquer. Ethique et pédagogie, paris, ESF, 1991. Didier Moreau, La construction de l’éthique professionnelle des enseignants : la genèse d’une éthique appliquée de l’éducation. Thèse de Doctorat sous la direction de Marguerite Altet, Université de Nantes, Février 2003. –– « Le droit à l’éducation : un enjeu de l’éthique appliquée des enseignants professionnels » ; Le droit à l’éducation : quelles effectivités du Nord au Sud ? Actes du Colloque AFEC d’Ouagadougou, Mars 2004. – L’épreuve de la vulnérabilité : une source de l’éthique professionnelle des enseignants. Penser l’éducation, 2004, n° 14. ––L’entrée dans le métier d’enseignant : les deux épreuves éthiques fondamentales. 7e Biennale de l’Éducation et de la formation, Lyon, 2004. –Jeune Afrique, « La renaissance africaine débute sur les bancs de l’école, N° du 18 août 2016. Gilbert TSAFACT, Ethique et déontologie de l’éducation, Paris, Harmattan, 1998.
  • PCIII – 3334 Histoire de la philosophie de l’éducation
  • Dr Paul Thierry ELOBO
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  • Ce cours est une étude des idées philosophiques sur l’éducation. A travers un parcours historique, il aide l’étudiant à appréhender des idées et des pratiques pédagogiques ainsi que des questionnements philosophiques sur l’éducation en s’appuyant sur un certain nombre de pédagogues et philosophes de l’éducation de l’Antiquité jusqu’à nos jours. Nous insisterons principalement sur : Socrate, Platon, St Augustin, St Thomas, J. Locke, J.J. Rousseau, E. Kant, M. Montessori, Neil, Makarenko, J. Maritain, J. Dewey, P. Freire, C. Rogers, Alain, O. Reboul. Au terme de ce parcours, l’étudiant sera capable de comprendre et d’analyser, dans une perspective philosophique, les concepts et les pratiques pédagogiques et éducatifs de notre temps. Le cours sera organisé autour des cinq articulations suivantes :
  • I-L’éducation dans l’Antiquité (Socrate, Platon) ;
  • II- L’éducation au Moyen Age (St Augustin, St Thomas d’Aquin) ;
  • III- L’éducation à l’époque Moderne (Locke, Rousseau, Kant) ;
  • IV- L’éducation à l’époque contemporaine (Montessori, Neil, Makarenko, J. Maritain, J. Dewey, P. Freire) ;
  • V- La philosophie de l’éducation aujourd’hui (C. Rogers, Alain, O. Reboul).
  • Bibliographie indicative :
  • Alain 1998Propos sur l’éducation, Paris, PUF, 1998. Augustin 1949 De catechizandis rudibus, in Le Magistère Chretien. Paris, Desclée De Brouwer. 1988 De Magistro. « Le maître », Paris, Klincksiek. Houssaye (J.) (sous la direction de)
  • 1994Quinze pédagogues. Leur influence aujourd’hui, Paris, Armand Colin. Kant (E.) 1996Réflexion sur l’éducation, Paris, Vrin. Maritain (J.) 1969Pour une philosophie de l’éducation, Paris, Fayard. Platon 1965Apologie de Socrate, dans Platon, Apologie de Socrate-Criton-Phédon, Paris, GF-Flammarion, 25-55. La République, Paris, Garnier Flammarion.
  • PCIII – 1184 ONTOLOGIE ET MÉTAPHYSIQUE
  • Dr Joseph-Désiré ATANGANA
  • Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
  • Cette interrogation de Leibniz, qui porte évidemment sur son « principe de raison suffisante », montre également que, d’une manière ou d’une autre, l’homme recherche une explication de la réalité. L’homo sapiens a besoin de clarté concernant le domaine sur lequel il se déploie existentiellement. Dans cette optique, il a tenté d’atteindre la connaissance ultime et universelle de la réalité de différentes manières ; les mythes explicatifs des différentes cultures et religions en sont une bonne preuve. Le faire par le biais de la raison humaine est une démarche que les Grecs ont appelé « philosophie ». Et le socle fondamental de la recherche de la vérité sur la réalité, quelle qu’elle soit, serait la métaphysique.
  • Les choses sont
  • Dans la tradition aristotélico-thomiste, l’être a été reconnu comme ce sur quoi toutes les choses s’accordent. Les choses peuvent être différentes les unes des autres, mais, elles ont un point commun, à savoir : toutes sont. Tandis que les sciences particulières étudient les phénomènes et se basent sur l’expérience ou l’expérimentable, ignorant ainsi le fait que les choses soient, la métaphysique dépasse le phénoménal, et a pour centre d’intérêt l’être même de la chose, la totalité du réel et la connaissance ultime et universelle de la réalité.
  • Tout, du fait d’être, est connu comme « étant ». Ce mot est un participe présent du verbe être en latin, esse. L’étant c’est « ce qui est, en tant qu’il est ». Il s’agit de la traduction grecque deὄν ouὤν (ón) qui, à son tour, est le participe présent du verbe être en grec, εἶναι (eínai). Tout est, et pour cela tout est étant, puisque l’étant c’est ce qui est en tant qu’il est. Ainsi la métaphysique, en voulant à juste titre parvenir à la connaissance totale, ultime et universelle de la réalité, a été classiquement considérée comme ce qui étudie l’étant en tant qu’étant.
  • Approche terminologique
  • Après avoir dit ce qu’est la métaphysique, nous voulons utiliser actuellement quelques noms qui lui ont été traditionnellement et historiquement attribués, afin d’en savoir plus. Le plus courant a apparemment une origine fortuite. En effet, Andronicos de Rhodes, lors de la préparation de l’édition des œuvres d’Aristote à Rome au Ier siècle, avant J.-C., classa les écrits qui traitaient des questions métaphysiques « après » ceux traitant des questions physiques et les appela donc en grec τὰ μετὰτὰ φυσικά (tà metà tà physikà), c’est-à-dire des livres qui sont au-delà (μετὰ) de la Physique (Physikà). Certes, la métaphysique traite de ce qui est au-delà du mobile (ce dont traite la Physique aristotélicienne) mais, bien entendu, cet au-delà n’est pas spatial.
  • Aristote, en fait, l’appelle πρώτη φιλοσοφία (philosophie première), c’est-à-dire la prima philosophia portant sur la cause ultime et les premiers principes de la réalité. Pour cette raison, la métaphysique est première et gouverne la pensée philosophique ; sa primauté n’est pas chronologique, mais qualitative, puisqu’elle est la clef de voûte de l’arc philosophique.
  • De même, Aristote parle d’elle (sans pourtant mentionner le terme métaphysique dans ses écrits) comme la science de l’étant en tant qu’étant, de ce qui est ce qui est. Mais c’est à partir du XVIIème (et XVIIIème) siècle qu’on commence à utiliser le terme « ontologie », c’est-à-dire, science de l’étant. Rappelons que le terme « étant » est la traduction du ón des Grecs, d’où onto-logie (du grec ὄντος :  ce qui est, l’existant). Dans son ouvrage La métaphysique et après (2023), Jean-Luc Marion souligne que Lorhardus introduit le mot « ontologie » dans l’histoire de la pensée en 1606. Goclenius le diffuse en 1613, et il s’impose dans la troisième édition de la Metaphysica de Ente que Clauberg publie en 1664. Cette science –vulgo Methaphysica, sed aptius Ontologia vel scientia Catholica (nommée d’habitude métaphysique, mais plus exactement appelée ontologie ou science universelle)– ne considère l’ens in quantum ens qu’en le définissant selon trois acceptions d’extension décroissante. 1) La plus étroite pense l’étant comme substance ou chose, par opposition à l’accident : on y reconnaît le choix d’Aristote en Métaphysique Z.  2) Au-delà, se déploie l’étant comme le « quelque chose » (aliquid), par opposition au rien : on peut déjà songer à l’« objet » au sens kantien. 3) Reste l’acception la plus vaste de l’étant, en fait la seule sans opposé, qui englobe donc les deux premières : l’étant, selon Clauberg, comme tout ce qui peut se penser, l’intelligible.
  • Le philosophe Allemand Christian Freiherr von Wolff (1679-1754) faisait la distinction entre une métaphysique générale (methaphysica generalis) ou ontologie et une métaphysique spéciale (metaphysica specialis) composée de trois régions d’étantité : 1) le monde ou la cosmologie rationnelle (étudie le monde en général) ; 2) la psychologie rationnelle ou l’esprit fini (traite de l’âme ou de l’esprit de l’homme) ; 3) la théologie naturelle (étudie Dieu par des méthodes rationnelles). Martin Heidegger (1889-1976), quant à lui, abordera la question de la « différence ontologique », selon laquelle, il faudrait distinguer les étants de l’être ; et pour cette raison, l’auteur de Sein und Zeit parle d’ontique par opposition à l’ontologique.
  • Brefs moments historiques
  • La métaphysique est passée par différents moments. Non seulement elle a eu une origine, mais aussi une histoire ; en effet, la philosophie se fait dans son histoire. Les premiers philosophes grecs se demandaient déjà quel serait le principe ultime, ἀρχή (arché) de toute la réalité.  Mais c’est Parménide qui, le premier, a signalé l’être comme le plus radical. Certes, les sophistes abordaient d’autres sujets, mais c’est jusqu’à Platon et principalement chez Aristote, que l’être sera replacé au centre de la réflexion philosophique. Malgré l’importance incontestable de l’être, soulignons tout de même qu’au cours de l’histoire de la philosophie, de nombreux philosophes ont placé au centre de leur pensée, non pas l’être, mais, par exemple, la vie (le vitalisme), l’existence humaine (l’existentialisme), la pensée (l’idéalisme), le développement historique (l’historicisme), etc.
  • Dans l’Antiquité, la philosophie se faisait dans l’horizon ou la perspective du mouvement, c’est-à-dire, la plupart des questions philosophiques étaient basées sur le changement. Comment les choses qui changent peuvent-elles rester les mêmes, malgré le changement ? De plus, comment est-il possible que de nouvelles choses apparaissent et que, malgré la disparition des choses, il y ait toujours une réalité ?
  • À partir du christianisme, la philosophie de la foi en la création de l’univers par Dieu serait confrontée à une question plus radicale ; pas simplement ce que sont les choses qui changent, mais, pourquoi sont-elles plutôt que de ne pas être ? Par conséquent, l’étant devient l’étant créé. Cet horizon serait celui de la nihilité (ce qui n’est rien par soi-même), car, sans la puissance créatrice de Dieu, les choses par elles-mêmes ne seraient rien. C’est avec Hegel que cette vision des choses parvient à son terme.
  • Aussi faut-il évoquer deux grands moments de l’histoire de la philosophie, et donc de la métaphysique. Jusqu’à Descartes (1596-1650), la philosophie était plus basée sur le réalisme, en ce sens que la priorité était plus accordée à la réalité extérieure plutôt qu’à la connaissance intrinsèque. À partir de Descartes, à l’époque moderne, la philosophie devient majoritairement idéaliste, au sens large. Autant dire que, le facteur déterminant n’est plus la réalité, mais la connaissance ; au lieu que la connaissance reste dépendante de la réalité, c’est plutôt la réalité qui sera subordonnée à la connaissance.
  • Au XIXème siècle, des symptômes évidents de l’épuisement de la Modernité commencent à voir le jour. Dans ce sens, vers le début du XXème siècle, tandis que les dernières ondes de la Modernité se faisaient encore sentir dans différents courants de pensée, il y a eu plusieurs tentatives de vaincre l’idéalisme, sans toutefois retourner au réalisme classique. Dans cette perspective,les travaux des philosophes espagnols Ortega et Zubiri restent un grand apport dans la pensée contemporaine.La renaissance thomiste, vers la fin du XIXème siècle, aura aussi joué un rôle déterminant.
  • Vers une fin de la métaphysique ?
  • Tout au long de l’histoire de la philosophie, la métaphysique a également été remise en cause. Depuis l’Antiquité classique, tous les scepticismes et relativismes ont remis en question la viabilité de la métaphysique.
  • A l’époque moderne, la pensée métaphysique tendra vers son déclin, à cause de la prépondérance de la connaissance et le surgissement de l’empirisme. La critique de Kant a sans doute été la plus virulente. S’interrogeant sur les possibilités et les limites de la connaissance, le grand philosophe de Königsberg pense que la métaphysique est une pensée logique conforme à la raison, mais qu’elle n’est pas, à proprement parler, une connaissance scientifique, car elle ne se fonde pas sur l’empirique.
  • Après l’idéalisme allemand, Nietzsche en fera la critique la plus radicale du XIXème siècle ; sans toutefois oublier des positions positivistes, comme celles d’Auguste Comte et John Stuart Mill. Au XXème siècle, on rencontre des courants de pensée non favorables à la métaphysique ; entre autres, le néo-empirisme, la philosophie analytique, l’école de Francfort, la pensée postmoderne. Un cas particulièrement marquant est celui de Heidegger, qui parlera de la « destruction de la métaphysique » et son « dépassement ». Cependant, même si le siècle dernier n’a pas été suffisamment pour la métaphysique, il reste néanmoins évident que, de nos jours, cette forme de pensée reste intéressante et fondamentale.  Par exemple, Zubiri propose une philosophie qui dépasse le réalisme et l’idéalisme classiques, sans que cela l’empêche de considérer la métaphysique comme essentielle et de forger sa propre métaphysique.
  • Objectif du cours
  • Approfondir le cours de métaphysique et /ou philosophie de l’être, déjà abordé en philo I et II, en reprécisant ses aspects fondamentaux contenus dans les différentes époques de l’histoire de la philosophie, en général, et dans les XIV livres de la Métaphysique d’Aristote, en particulier. Grâce à cet enseignement, les étudiants de Philo III pourront bien se spécialiser et parvenir au paroxysme du savoir savant ; par ricochet, seront maîtres et possesseurs de la philosophie fondamentale.
  • Méthodologie
  • C’est un cours de 4h de temps par semaine : 2h les mercredis et autres 2h les vendredis. Le cours magistral se fera les mercredis ; le professeur se servira, à cet effet, du vidéoprojecteur. Les vendredis seront réservés pour l’approfondissement du cours antérieur, les travaux pratiques sur les XIV livres de la Métaphysique d’Aristote, des exposés et débats.  Le cours commence en février et sera conclu vers le 20 mai 2025.
  • Evaluation
  • Examen oral à partir des notes de cours et les exposés des étudiants : 12/12. La présence assidue en classe, la participation et les exposés : 8/8. Les absences non justifiées et le désordre pendant le cours peuvent influencer sur la note finale de l’étudiant.
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  • Compétences attendues
  • Au terme du cours d’« ONTOLOGIE ET MÉTAPHYSIQUE », l’étudiant de 3ème année de l’Institut Saint Joseph Mukasa sera capable de :
  • – Maîtriser sur le bout des doigts l’histoire de la métaphysique de l’antiquité jusqu’à nos jours.
  • – Expliquer aisément les concepts métaphysico-ontologiques.
  • – Lire, comprendre, maîtriser et expliquer le contenu des XIV livres de la Métaphysique d’Aristote (Α, α, Β, Γ, Δ, Ε, Ζ, Η, Θ, Ι, Κ, Λ, Μ, N).
  • – Intégrer la pensée africaine dans des réflexions ontologico-métaphysiques occidentales.
  • – Travailler en groupe avec des camarades/confrères et le professeur.
  • – Produire, en tant que groupe, un condensé du cours et de tous les travaux réalisés.
  • Bibliographie
  • ALQUIE, F., La découverte métaphysique de l’homme chez Descartes, PUF, Paris, 1991.
  • _____, Leçons sur Descartes. Science et métaphysique chez Descartes, La Table Ronde, Paris, 2005.
  • ARISTOTE, Métaphysique, Traduction depuis le grec ancien en français moderne par Bernard Sichère, Pocket, Paris, 2017.
  • ATANGANA, J. D., El amor y el problema metafísico de la muerte de “Dios” en Jean-Luc Marion, Universidad San Dámaso, Madrid, 2024.
  • AUBENQUE, P., Le problème de l’être chez Aristote.Essai sur la problématique aristotélicienne, PUF, Paris, 1962.
  • COURTINE, J.-F., Inventio analogiae: métaphysique et ontothéologie, Vrin, Paris, 2005.
  • DECARIE, V., L’objet de la métaphysique selon Aristote, Vrin, Paris, 1971.
  • DESCARTES, R., Méditations métaphysiques. Objections et réponses, G-F Flammarion, Paris, 1992.
  • _____, Les principes de la philosophie. Première partie et Lettre préface, Vrin, Paris 2002.
  • ELDERS, L., La métaphysique de Saint Thomas d’Aquin dans une perspective historique, Vrin, Paris, 2008.
  • GARCÍA NUÑO, A., Lo metafísico en Xavier Zubiri, Universidad San Dámaso, Madrid, 2023.
  • GILSON, É., L’esprit de la philosophie médiévale, Vrin, Paris, 1944.
  • _____, Introduction à la philosophie chrétienne, Vrin, Paris 1960.
  • _____, Le thomisme. Introduction à la philosophie de Saint Thomas d’Aquin, Vrin, Paris 1968.
  • HEIDEGGER, M., Être et temps, Gallimard, Paris, 2007.
  • KANT, I., Critique de la raison pure, PUF, Paris, 1993.
  • LEVINAS, E., Autrement qu’être ou au-delà de l’essence, Le Livre de Poche, Paris, 2004.
  • MARION, J.-L., La métaphysique et après. Essai sur l’historicité et sur les époques de la philosophie, Grasset, Paris, 2023.
  • THOMAS D’AQUIN, Somme théologique, PUF, Paris, 1995.
  • WAHL, J., Traité de métaphysique, Paris, Payot, 1957.
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  • PCIII- 1184 Phénoménologie & Herméneutique
  • Dr Léopold MFOUAKOUET
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  1. Argumentaire
  • Si « plus haut que l’effectivité se tient la possibilité » (Heidegger, 1985, § 7C), une des possibilités de la phénoménologie est son devenir-herméneutique. Ce cours vise à approfondir cette possibilité. On le fera en des termes qui débordent l’entente gadamérienne, derridienne, grondinienne et surtout ricœurienne, de la conjonction nouant « phénoménologie et herméneutique » (Ricœur, 1986, p. 39-117).
  • Seront alors exploités les attendus d’une herméneutique du dasein, où ce dernier va jusqu’à assumer le fait qu’il n’y ait « aucune épochè possible de la faim : sinon l’enseignement de la phénoménologie transcendantale en Afrique y aurait supprimé les famines » (Vioulac, 2023, p. 26). Le débat Marion/Romano donnera lieu à une nouvelle compréhension et pratique de l’épochè et de la réduction.
  • Chapitres et objectifs pédagogiques (OP)
  1. La voie longue : du devenir-philosophique de l’herméneutique à la phénoménologie herméneutique ricœurienne
  • OP-1 : découvrir en quel sens l’herméneutique ne devient générale, et donc philosophique, qu’au travers d’une certaine pratique du paradigme méthodologique.
  1. Husserl et la phénoménologie pensée et pratiquée à ses limites
  • OP-2 : mesurer les limites d’une phénoménologie transcendantale aux prises avec les questions de l’histoire et du langage.
  1. Le tournant herméneutique de la phénoménologie : de Heidegger à Gadamer
  • OP-3 : montrer en quel sens la pensée heideggérienne, grâce à « la méthode phénoménologique de la recherche » (§ 7 d’Être et temps), assume l’héritage husserlien en la dépassant, pour l’orienter vers une herméneutique reprise en un sens original par Gadamer.
  1. Marion / Romano. Débat autour de la réduction : vers quelle herméneutique ?
  • OP-4 : envisager le fait que la critique romanienne de la phénoménologie de la donation de Marion débouche sur une entente précise de l’herméneutique.
  • Bibliographie
  • Bancalari S., J. de Gramont et J. Leclercq (dir.), 2016, Jean Greisch, les trois âges de la raison : métaphysique, phénoménologique, herméneutique, Paris, Hermann.
  • Camillieri S. et Á. Takács (dir.), 2013, Jean-Luc Marion. Cartésianisme, phénoménologie, théologie. Actes du colloque international organisé les 19 et 20 mars 2010 à Budapest, Paris, Archives Karéline.
  • Courtine J.-F., 1990, Heidegger et la phénoménologie, Paris, Vrin.
  • Depraz N., 2011, Comprendre la phénoménologie. Une pratique concrète, Paris, Armand Colin.
  • Gadamer H. G., 1976, Vérité et méthode. Les grandes lignes d’une herméneutique philosophique, Paris, Seuil.
  • GreischJ., 1977, Herméneutique et grammatologie, Paris, CNRS.
  • GreischJ. (éd.), 1987, Le texte comme objet philosophique, Paris, Beauchesne.
  • GreischJ., 2000, L’arbre du savoir et l’arbre de la vie. Le chemin phénoménologique de l’herméneutique philosophique (1919-1923), Paris, Cerf.
  • GreischJ., 2000, Le cogito herméneutique. L’herméneutique philosophique et l’héritage cartésien, Paris, Vrin.
  • GreischJ.2015, L’herméneutique comme sagesse de l’incertitude, Argenteuil, Le Cercle Herméneutique.
  • Grondin J., 1993, « La contribution silencieuse de Husserl à l’herméneutique », Philosophiques, n° 20/2, p. 383-398. [En ligne]. https://doi.org/10.7202/027232ar.
  • Grondin J., (dir.), 2003, Le tournant herméneutique de la phénoménologie, Paris, PUF.
  • Heidegger M., 1976, Acheminement vers la parole, Paris, Gallimard.
  • Heidegger M., 1985, Être et temps, Edition numérique hors commerce. [En ligne]. http://t.m.p.free.fr/textes/Heidegger_etre_et_temps.pdf.
  • Heidegger M., 1989, Les problèmes fondamentaux de la phénoménologie, Paris, Gallimard.
  • Laks A. et A. Neschke-Hetschke (éds.), 2008, La naissance du paradigme herméneutique. Schleiermacher, Humboldt, Boeckh, Droysen, Lille, Septentrion.
  • Marion J.-L., 2005, Étant donné. Essai d’une phénoménologie de la donation, Paris, PUF.
  • Marion J.-L., 2016, Reprise du donné, Paris, PUF.
  • Nancy J.-L., 1982, Le partage des voix, Paris, Galilée.
  • Ricœur P., 1986, Du texte à l’action. Essais d’herméneutique, II, Paris, Seuil.
  • Ricœur P., 1995, Réflexion faite. Autobiographie intellectuelle, Paris, Esprit.
  • Romano Cl., 2010, Au cœur de la raison, la phénoménologie, Paris, Gallimard.
  • Romano Cl., 2019, Repères éblouissants. Renouveler la phénoménologie, Paris, PUF.
  • Sebbah F.-D., 2001, L’épreuve de la limite. Derrida, Henry, Levinas et la phénoménologie, Paris, PUF.
  • Taminiaux J., 2002, Sillages phénoménologiques. Auditeurs et lecteurs de Heidegger, Bruxelles, Ousia.
  • Vioulac J., 2023, Métaphysique de l’Anthropocène. Nihilisme et totalitarisme, Paris, PUF.
  • Évaluation
  • – Travaux écrits de recherche personnelle
  • – Examen écrit
  • PCIII– 3325 Philosophie des sciences humaines
  • Pr Mouchili NJIMOM
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  • Descriptif du cours
  • Les problèmes portant sur la connaissance humaine dépendent de l’information et du savoir que nous avons du cerveau et de sa structuration. Comment acquérons-nous la connaissance ?  Pour répondre à cette question, il est utile de savoir comment se structure et fonctionne la conscience. Comment l’action du cerveau arrive-t-elle à fonder la conscience ? Qu’est-ce que le cerveau et comment agit-il ? Comment articuler la structure et fonctionnement du cerveau au processus de formation de la conscience, de construction et de recherche de la connaissance ? Il s’agit de penser et de comprendre comment il se fait que nous connaissions le monde et nous-mêmes. Les neurosciences, la psychiatrie, la biologie, la chimie et la physique, conduisent, à ce sujet, un projet qui n’échappe aux préoccupations philosophiques et des autres sciences humaines. C’est en procédant à cette ouverture que la philosophie parvient à savoir ce qui fait la spécificité ou la singularité de l’humain.
  • PLAN
  • Introduction
  • Des fondements scientifiques de la connaissance de l’homme
  • L’humain : une élaboration biologique ?
  • La formation de la conscience
  • De l’animal à l’homme : quelle singularité ?
  • Des sciences dures au service de la philosophie de l’homme
  • Conclusion
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  • MOTS CLES : Homme, humain, humanité, philosophie, science, conscience, connaissance.
  • BIBLIOGRAPHIE : Gerald M. Edelman, Roger Penrose, Pascal Pick, Jean-Didier Vincent, Luc Ferry, Jean-Pierre Changeux, André Comte-Sponville.
  •  
  • PCIII – 3305 Philosophie de la biologie : connaissance du vivant
  • Pr Alice NGAH ATEBA
  •  
  • Objectif pédagogique
  • Ce cours a pour objectif d’amener les étudiants à s’approprier l’évolution des sciences de la vie qui a permis à ces disciplines de parvenir au niveau de performance dans les applications pratiques qu’on leurs reconnait aujourd’hui.
  • Argumentaire du cours
  • Il s’agit de montrer comment la connaissance ainsi que la maîtrise du vivant ont été rendues possibles grâce à la mutation épistémologique qui a permis de partir de l’étude de la vie pour celle du vivant. Ainsi ces TD sont menés autour de la question suivante : qu’est-ce qui explique le développement et l’expansion des sciences de la vie ?
  • Plan du cours
  • Introduction générale :
  • Le refus de la métaphysique et de la théologie
  •             Objectifs spécifiques
  • Il s’agit ici de montrer comment la biologie a tourné le dos à tout ce qui relève de la métaphysique et de la théologie pour s’approprier les exigences de l’épistémologie moderne dont Descartes a posé les jalons :
  • Le fixisme créationniste
  • Le vitalisme métaphysique de Bergson
  • La méthode de la biologie
  •             Objectifs spécifiques
  • L’accommodation aux exigences de la nouvelle épistémologie passe par le respect de la démarche scientifique
  • Le principe de l’objectivité scientifique
  • Le principe d’analycité
  • Le principe de causalité
  • Le principe réductionniste
  • Mutations épistémologiques : de l’idée de vie et du vivant
  •             Objectifs spécifiques
  • La mutation épistémologique va amener la biologie à cesser d’étudier la vie pour ne se consacrer qu’à l’étude du vivant
  • Qu’est-ce que la vie ?
  • La vie, un phénomène complexe
  • Les propriétés caractéristiques du vivant
  •             Objectifs spécifiques
  • Il s’agit ici de distinguer le vivant des autres êtres
  • La téléonomie
  • La morphogénèse autonome et spontanée
  • L’invariance
  • Fonctions et structures du vivant
  •             Objectifs spécifiques
  • La spécification du vivant se poursuit
  • L’autoconservation
  • L’autorégulation
  • L’autoreproduction
  • Conclusion générale
  • Bibliographie
  • DESCARTES, René, Discours de la méthode, Fernand Nathan, Paris, 1979.
  • MONOD, Jacques, Le Hasard et la nécessité, Paris, Seuil, 1970.
  • MADAULE, Madeleine-Barthélémy, L’idéologie du hasard et de la nécessité, Paris, Seuil, 1972.
  • JACOB, François, La logique du vivant, Paris, Seuil, 1972.
  • BERGSON, Henri, L’évolution créatrice, PUF., Paris, 1939.
  • BERGSON, Henri, La pensée et le mouvement, PUF, Paris, 1985.
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  • PCIII – 1185 Éthique appliquée
  • Dr Martine Madeleine MINKADA
  •  
  • 1- Objectif pédagogique
  • Susciter chez l’étudiant, à travers des cas pratiques ou d’actualité, une prise de conscience de la croissance de la demande éthique contemporaine et développer chez lui une capacité d’analyse à la fois théorique et concrète.
  • 2-Plan
  • Introduction
  • I- Du concept d’Ethique Appliquée
  • II- L’éthique environnementale comme un exemple de l’Ethique Appliquée
  • III- Fondement et approche de l’éthique environnementale
  • IV- Quelques principes et expressions de l’éthique environnementale :
  • -Le Principe de précaution
  • -Le Principe pollueur-payeur
  • – Le Principe responsabilité
  • – La Responsabilité sociale de l’Entreprise
  • V- Controverse de l’éthique environnementale : les droits des animaux
  • Conclusion
  • 3- Explication de la thématique
  • Aujourd’hui, plus qu’hier, il est incontestable que les progrès scientifiques sont de plus en plus fulgurants. L’environnement naturel continue de se transformer ; il est même progressivement artificialisé. Il se dégrade. Mais l’environnement socio-politique de plus en plus complexe ne semble pas intégrer efficacement ces préoccupations. La science elle-même, alors qu’elle poursuit sa course, n’est pas capable de répondre seule à tous les appels y relatifs ; elle n’est pas capable d’apaiser toutes les inquiétudes contemporaines. Les champs d’application de l’éthique sont par conséquent nombreux, divers et complexes, les risques également. L’Ethique appliquée doit donc tenter de répondre à la demande sans cesse croissante de nos sociétés de vivre et de bien vivre. Comment y arriver sans une volonté permanente de ressourcement et d’échanges autour des questions spécifiques qui engagent des domaines importants de la vie tels que la santé, l’éducation, l’économie, l’environnement… En nous appuyant sur des théories élaborées à cet effet et des principes y afférents, ce cours pousse l’étudiant à analyser ces questions contemporaines et à devoir finalement se prononcer aussi à travers son agir.
  • 4- Bibliographie sommaire
  • CLAESSENS (M.), Le progrès au XXI eme siècle, Paris, l’Harmattan, 2003. FELDMAN (J.) et Canter Kohn (R.), L’éthique dans la pratique des sciences humaines : dilemmes, Paris, l’Harmattan, 2000. HANS (J.), Le principe responsabilité. Une éthique pour la civilisation technologique, Paris, Cerf, 1990. KAHN (A.), Et l’homme dans tout ça ? Paris, NIL  Editions, 2000. MAGNIN (T.), (dir.), Quelques grands débats en Ethique aujourd’hui, Paris, l’Harmattan, 2012. MAGNIN (T.), Penser l’humain au temps de l’homme augmenté, Paris, Editions Albin Michel, 2017. MINKADA M.M. « La crise écologique : une lettre ouverte à l’Afrique », in KULU, Revue de Philosophie de l’Institut Saint-Joseph-Mukasa,Vol.1, Janv-Juin 2019. MINKADA (M.M.), Pour un aggiornamento éthique à l’heure de la technoscience. Le paradigme de la responsabilité d’après Hans Jonas, Yaoundé, Les P.U.Y., 2020. MINKADA (M.M), « La protection de l’environnement : un nouvel humanisme », in KULU, Revue de Philosophie de l’Institut Saint-Joseph-Mukasa,Vol.2, Janv-Juin 2020. PRADES (J.A.), L’éthique de l’environnement et du développement, Paris, P.U.F., 1995. Thévenot (X.), La bioéthique, Paris, Editions du Centurion, 1989.
  • PCIII – 1195 Philosophie morale avancée
  • Pr Lucien AYISSI
  • Objectif pédagogique du cours
  • L’objectif pédagogique de ce cours est d’amener les étudiants à pouvoir soumettre à la sanction de leur propre jugement philosophique, le rapport qui existe ou qui peut exister entre l’éthique dont la fin et le bien et la politique dont la fin est le pouvoir. Si on admet qu’il y a entre elles un rapport de conjonction, il importe, dans ce cas, de voir s’il s’agit d’un simple rapport de conjonction constante ou d’un rapport de nécessité. Si on admet que l’éthique et la politique sont des instances autonomes qui ne peuvent se conjoindre que pour des raisons particulières, comment envisager leur relation de telle sorte que la crise de sa constance puisse être corrigée ?
  • Procédés pédagogiques
  • Pour atteindre cet objectif pédagogique nous pensons devoir adopter une approche historique de type diachronique. Elle consiste précisément à explorer les approches, notamment de Platon et d’Aristote, selon lesquelles l’éthique et la politique se rapportent sur le mode de la nécessité. Nous allons ensuite exposer la critique que leur oppose Nicolas Machiavel pour qui la politique est une instance si autonome qu’elle ne doit pas être évaluée à l’aune de l’éthique. Enfin nous actualiserons l’analyse de ce thème avec les étudiants dans le sens de l’appropriation par eux des questions relatives à la gouvernance et aux conditions de possibilité de sa bonification.
  • Mots-clés : éthique, politique, bien, pouvoir, cité idéale, bien commun, bonheur, gouvernance.
  • Indications bibliographiques
  • Platon, La République ; Le Politique ; Les Lois ; Les Lettres ; Aristote, La Politique ; La Constitution d’Athènes ; Éthique à Nicomaque ; Éthique à Eudème ; Saint Augustin, La Cité de Dieu ; Nicolas Machiavel, Le Prince ; Thomas Hobbes, Léviathan ; Spinoza, Traité théologico-politique ; Traité politique ; John Locke, Traité du gouvernement civil ; Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social ; Arthur Schopenhauer, Éthique et politique ; Raymond Polin, Éthique et politique ; Max Weber, Le Savant et le politique ; Lucien Ayissi, Corruption et gouvernance ; Corruption et pauvreté ; Rationalité prédatrice et crise de l’État de droit ; etc.
  • XIII – ATELIERS
  • L’ISPSJM offre en outre à tous les étudiants une initiation aux habilités pratiques. Un minimum de dix étudiants inscrits est indispensable pour que ces cours aient lieu. L’inscription faite, la présence est obligatoire.
  •  
  •  Les frais sont à régler indépendamment de la scolarité.
  •  
  • PC-5403 Informatique
  • PC-54133 Comptabilité
  • PC-5383 Solfège
  • PC-5391 Orgue
  • PCI-4363 Formation humaine intégrale
  •  
  •  
  • XIV – CONFERÉNCES PHILOSOPHIQUES
  •  
  • Thème général :
  • HUBERT MONO NDJANA ET SON HÉRITAGE PHILOSOPHIQUE
  •  
  • Première conférence
  • Leçon inaugurale, dans le cadre de l’ouverture de l’année académique 2024 – 2025
  • Vendredi 27 septembre 2024
  • Conférencier :
  • KOUAM Michel
  •  
  • Deuxième conférence
  • Mercredi le 11 décembre 2024, à 15h00
  •  
  • Troisième conférence
  • Mercredi le 15 janvier 2025, à 15h00
  • Quatrième conférence
  • (Table ronde)
  • Mercredi 09 avril 2025, à 15h00
  •  
  •  
  • CAFÉ PHILOSOPHIQUE
  •  
  • 21, 22, 23 Mai 2025
  • NB : les conférences organisées par les étudiants (respiration philosophique) ont lieu deux (2) fois par mois

XV- RÉPARTITION ANNUELLE DES UNITÉS D’ENSEIGNEMENT

 

Philo I 1er semestre

 
Heure Matière Professeur
  Lundi
08h-10h Spiritualité I : Tous les 15 jours :commençant le 07/10/24 ________________________ Introduction à la sociologie : Tous les 15 jours :commençant le 14/10/24   Dr BANG   _____________________   Dr ABANDA
10h-12h Expression écrite et orale Dr ABAH ATANGANA
12h15-14h Français correctif TANGA
Mardi
08h-10h Sociologie Dr ABANDA
10h-12h Introduction à la pensée et à la méthode philosophique Pr AYISSI
12h15-14h Introduction à la philosophie politique Dr MENANGA
Mercredi
08h-10h Introduction à la morale Dr ESSOLBO
10h-12h Guide pratique de méthodologie Dr MFOUAKOUET
14h30-17h Activités para-académiques
Jeudi
08h-10h Tous les 15 jours : Introduction à la pensée africaine ; commençant le 10/10/2024 Tous les 15 jours : Spiritualité : commençant le  17/10/2024       Dr MINKADA     Dr BANG
10h-12h Introduction à l’épistémologie Dr VANANDRUEL
12h15-14h Atelier de formation
Vendredi
08h-10h Latin I Dr ABANDA
10h-12h Introduction à la pensée africaine Dr MINKADA
12h15-14h Anglais I Dr MBOG
  Philo I   2e semestre
Heure Matière Professeur
  Lundi
08h-10h Phonologie de la langue fçaise TANGA
10h12h Introd. Générale à la Bible Dr ATEBA Pierre
12h15-14h Bibliothèque
  Mardi
08h-10h Latin II Dr ANGUISSA
10h-12h Logique formelle Dr MENYOMO
12h15-14h Initiation à la recherche Universitaire Dr MFOUAKOUET
Mercredi
08h-10h Tous les 15 jours : Logique formelle : commençant le 05/02/2025 Dr MENYOMO
Tous les 15 jours : Structures soc. et systèmes péda. à partir 12/02/2025 Dr NGA
10h-12h Histoire de la philosophie ancienne Dr SAMBAGA
14h30-17h Activités para-académiques
  Jeudi
08h-10h Histoire de la philosophie antique Dr SAMBAGA
10h-12h Histoire de la spiritualité II Dr ANGUISSA
12h15-14h Atelier
  Vendredi
08h-10h Introduction à la métaphysique DR DOOLALILA
10h-12h Structures soc. et systèmes péda. à partir de l’étude des rites trad. en Afrique DrNGA
12h15-14h Anglais II Dr MBOG
 

Philo II    1er semestre

Heure Matière Professeur
  Lundi
08h-10h Anthropologie philosophique Dr NGA
10h-12h Philo. du droit et de l’État Dr NAMA
12h15-14h Bonne gouvernance Dr NAMA
  Mardi
08h-10h Philosophie morale Dr ONDOBO
10h-12h Philosophie morale Dr ONDOBO
12h15-14h Travaux diriges / seminaires à partir du 08/10
  Mercredi
08h-10h Histoire de la philosophie patristique et médiévale I Dr MENYOMO
10h-12h Philosophie de la connaissance Pr MOUCHILI
14h30-17h Activités para-académiques
  Jeudi
08h-10h Philosophie de la connaissance Pr MOUCHILI
10h-12h Historie de la philosophie africaine Pr AYISSI
12h15-14h Philosophie du droit et de l’État Dr NAMA
  Vendredi
08h-10h Psychologie Dr KONO
10h-12h       Tous les 15 jours : Histoire de la philosophie africaine ; commençant le 04/10/2024 Tous les 15 jours : commençant le 11/10/2024 Psychologie   Pr AYISSI       Dr KONO    
12h15-14h Anthropologie philosophique Dr NGA
  •  

Philo II   2e semestre

Heure Matière Professeur
  Lundi
08h-10h Histoire de la philo moderne Dr NGONO G.
10h-12h Pédagogie générale Dr DOOLALILA
  Mardi
08h-10h Lectures suivies et connaissance des auteurs Dr NOAH VERONIQUE
10h-12h Histoire de la philo. Moderne Dr NGONO G.
12h15-14 Travaux dirigés / Séminaires à partir du 10/02/25
  Mercredi
08h-10h Philosophie de l’éducation Dr ELOBO
10h-12h Philosophie de l’être Pr BOBONGAUD
14h30-17h Activités para-académiques
  Jeudi
08h-10h Histoire de la philosophie Patristique et médiévale II Dr DOOLALILA
10h-12h Logique moderne Pr  MENYOMO
12h15-14h Philosophie de l’art et du travail Dr MBEDJA
  VENDREDI
08h-10h Tous les 15 jours : Pédagogie, commençant le 07/02/2024 Tous les 15 jours : Philosophie de l’art et du tra commençant le 14/02/2024   Dr DOOLALILA   Dr MBEDJA
10h-12h Philosophie de l’être Pr BOBONGAUD

Philo III    1er semestre

Heure Matière Professeur
  Lundi
08h-10h Philosophie de la nature Dr ILEBA
10h-12h Philosophie des sciences Dr ILEBA
12h15-14h Travaux dirigés / Séminaires à partir du 08 / 10 / 24
  Mardi
08h-10h Direction des mémoires (tous les 15 jours) A partir du mardi 08/10/2024
10h-12h Histoire de la philo. Contemporaine Dr NGONO G.
12h15-14h Tous les 15 jours : Philosophie de la religion, commençant le 01/10/2024 Dr OKOLONG
  Mercredi
08h-10h Philosophie de la nature Dr ILEBA
10h-12h Introduction à la bioéthique Dr ADA
14h30-17h Activités para-académiques
  Jeudi
08h-10h Histoire de la philo. Contemporaine Dr NGONO G.
10h-12h La question de Dieu /Théo. Nat. Dr NGA
  VENDREDI
08h-10h La question de Dieu/Théo naturelle Dr NGA
10h-12h Philosophie de la religion Dr OKOLONG
       

Philo III      2ème semestre

Tronc commun

 
Heure Matière Professeur
Lundi
08h-10h Technoscience et développement Pr MOUCHILI
10h-12h Philosophie sociale et politique Dr ESSOLBO
Mardi
08h-10h Nature, culture et mondialisation Pr BOBONGAUD
10h-12h Égyptologie Dr DOOLALILA
Jeudi
08h-10h Philosophie des sciences humaines   /  Bibliothèque Pr MOUCHILI
10h-12h Philosophie du langage Dr ONDOBO

 

Spécialisations :

Heure Matières Professeurs
Mercredi
      8h-10h Éthique appliquée Dr MINKADA
Métaphysique Dr ATANGANA DESIRE
Les grandes questions de la philosophie africaine Dr ESSOLBO
Éthique de l’éducation Dr MENGUE
  10h-12h   Philosophie morale avancée Pr AYISSI
Philosophie des sciences humaines Pr MOUCHILI
Esthétique et éthique africaine Dr ESSONO
Hist. De la philo de l’éducation Dr ELOBO
Phénoménologie & herméneutique Dr MFOUAKOUET
Vendredi
      08h-10h Philosophie morale avancée Pr AYISSI
Philosophie de la biologie Pr NGAH ATEBA
Les grandes questions de la philosophie africaine Dr ESSOLBO
Éthique de l’éducation Dr MENGUE
Phénoménologie & herméneutique Dr MFOUAKOUET
  10h-12h Éthique appliquée Dr MINKADA
Métaphysique Dr ATANGANA DESIRE
Esthétique et éthique africaine Dr ESSONO
Hist. De la philo de l’éducation DR ELOBO
  Philosophie de la biologie Pr NGAH ATEBA
  •                         

TRAVAUX DIRIGÉS / SÉMINAIRES

PHILO II

– PREMIER SEMESTRE

  • Morale : BENOIT FOUDA JANVIER
  • Philosophie de la connaissance : SR NOAH VERONIQUE
  • Philosophie du droit : CLAUDEL EBODE
  • Philosophie africaine : MANI NGONDY
  • Anthropologie philosophique : ABE ANANGO ELISEE

– SECOND SEMESTRE

  • Philosophie de l’être : MEKONKO LUC ARMARD
  • Philosophie moderne : DEUTOU POULEU GEORGES CLAUDE
  • Philosophie médiévale : KUSONIKA KUSANZAKANA PATRICK
  • PHILO III – PREMIER SEMESTRE
  • Question de Dieu : LEOPOLD MFOUAKOUET
  • Philosophie contemporaine : OUM AUGUSTIN
  • Cosmologie : JOSPIN FOE
  • Philosophie des sciences : KUSONIKA KUSANZANA P.
  1. B.
  •  
  • Premier semestre :
  • Spiritualité : Jeudi 17/10 ; 31/10 ; 14/11 ; 28/11 ; 12/12 ; 09/01/25
  • Sociologie : Lundi 14/10 ; 28/10 ; 11/11 ; 25/11 ; 09/12 ; 06/01/25
  • Pensée africaine : Jeudi 10/10 ; 24/10 ; 07/11 ; 21/11 ; 05/12 ; 19/12 ; 16/01/25
  • Direction des mémoires : 08/10 ; 22/10 ; 05/11 ; 19/11 ; 03/12 ; 17/12 ; 14/01/25 ; 04/02/25 ; 18/02/25.
  • Philosophie de la religion : 01/10 ; 15/10 ; 29/10 ; 12/11 ; 26/11 ; 10/12 ; 7/01/25
  • Histoire de la philosophie africaine : 04/10 ; 18/10 ; 01/11 ; 15/11 ; 29/11 ; 13/12 ; 10/01/25.
  • Psychologie : 11/10 ; 25/10 ; 08/11 ; 22/11 ; 06/12 ; 20/12 ; 17/01/25
  • Second semestre :
  •  
  • Logique formelle : Mercredi : 5/02/25 ; 19/02 ; 05/03 ; 19/03 ; 02/04 ; 30/04 ; 14/05 ; 24/05
  • Structures sociales : Mercredi : 12/02/25 ; 26/02 ; 12/03 ; 26/03 ; 23/04 ; 07/05 ; 21/05.
  • Pédagogie : Vendredi 07/02/25 ; 21/02 ; 7/03 ; 21/03 ; 04/04 ; 02/05 ; 16/05 ; 30/05.
  • Philosophie de l’art : Vendredi : 14/02/25 ; 28/02 ; 14/03 ; 28/03 ; 25/04 ; 09/05 ; 23/05
  • XVI – CALENDRIER ACADÉMIQUE 2024 / 2025
  •  
  •  
  • PREMIER SEMESTRE
  •  
SEPTEMBRE 2024
  •  
  • Du lundi 16 au vendredi 20 : Semaine des inscriptions
  • Jeudi 19/09 : 08 h : Concours d’entrée à l’ISPSJM
  • Mardi 24/09 : 09 h : Réunion Administration / Professeurs
  • Vendredi 27/09 : 09 h Ouverture de l’année académique
  • Lundi 30 : Philo II et Philo III : début des cours
  • Lundi 30 septembre au vendredi 4 octobre : Philo I : semaine                     d’imprégnation
  •  
  •  
OCTOBRE 2024
  •  
  • Mercredi 16 :    09h00 Réunion des formateurs
  • Mercredi                                        Mercredi 30 :    09h00 Conseil d’Administration
  •  
NOVEMBRE 2024
  •  
  • Mercredi                                        Mercredi 20 :   08h30 Journée des étudiants
  •                                                                                 09h00 Journée pédagogique
  • Samedi                                          Samedi 23 :      09h00                    Fête patronale de l’IPSJM
  • Mercredi                                      Mercredi 27 :   09h00                  Assemblée Générale
  •  
  • Semaine du 18/11/2024 au 22/11/2024 : Contrôle continu (cc)
  •                                                            
  •  
  •  
DÉCEMBRE 2024
  • Vendredi                                       Vendredi 20 :   14h00    Début des congés de Noël
  •  
  •  
JANVIER 2025
  •  
  • Lundi                                            Lundi 06 :         08h00      Reprise des cours
  • Mercredi 15 :     15h00      Conférence philosophique
  • Vendredi                                       Vendredi 17 :   12h00      Rencontre Direction/Étudiants
  • Du lundi 20 au vendredi 24 : examens semestriels
  • Fin du 1er semestre
  •  
  •  
  • LUNDI 27  AU VENDREDI 31 :
  • CONGÉS INTER-SEMESTRIELS
  •  
  •  
  • DEUXIÈME SEMESTRE
  •  
  •  
FÉVRIER 2025
  •  
  • Lundi 03 : Reprise des cours :    Début du second semestre
  • Du lundi 03 au vendredi 07 :       examens de rattrapage
  • Mercredi 19 :        08h30               Journée des Étudiants
  • 09h00              Réunion des professeurs
  • Jeudi 20 :               09h00              Réunion des formateurs
  •  
  •  
MARS 2025
  •  
  • Mercredi 19 :              09h00  Conseil d’Administration
  •  
  • Semaine du 25/03/2025 au 28/03/2025 : Contrôle continu (cc)
  •  
AVRIL 2025
  •  
  • Vendredi 04 :        Début des congés de Pâques
  •       Mardi 22 :           08h00 : Reprise des cours
  • Samedi 27 :     08h00 : Test admission année 2025/2026
  • Mercredi 30 :         15h00   Conférence philosophique
  • Date limite du dépôt des projets de mémoire
  •  
MAI 2025
  •  
  •                                                                                                                                                                                          Vendredi 02 :                Rencontre Direction/Étudiants
  • Jeudi 15 :                      Date limite du 1er dépôt des mémoires
  • Mercredi, Jeudi, Vendredi            21, 22, 23Café philo
  • Du lundi 26/05 au vendredi 30/05 : Examens semestriels Philo III
JUIN 2025
  • Du lundi 02 au vendredi 06 : Examens semestriels Philo I et Philo II
  • Mercredi 04 :           09h00            Conseil d’Administration
  •                                                                                                                                                             Du 09 au 13 : Rattrapage philo III et dépôt de notes /
  •                                                                                                                                                                                     Prépa synthèse Bac / licence
  •                                                                                                                                                             Lundi 16 :      Dernier dépôt des mémoires
  •                                                                                                                                                             Du lundi 16 au mercredi 18 : Rattrapage philo I et II
  • Jeudi 19 :          08h00 Examen écrit du Bac
  • Lundi 23 :         08h00 Examen oral du Bac
  • Mardi 24 :         09h00 Réunion des professeurs et formateurs
  • Mercredi 25 :    09h00 Jury de diplomation
  • Vendredi 27 :   09h00 Clôture de l’année
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  • XVII. PLANIFICATION DES EVALUATIONS
  • 1er semestre
  • Du lundi 18/11/2024 au vendredi 22/11/2024 : Contrôle continu (cc)
  • Du lundi 20/01/2025 au vendredi 24/01/2025 : Examens 1er semestre / Fin des cours
  • 2ème semestre
  • Du 25/03/2025 au vendredi 28/03/2025 :Contrôle continu
  • Examens semestriels
  • Du lundi 26/05/2025 au vendredi 30/05/2025 : Examens semestriels Philo III
  • Du lundi 02/06/2025 au vendredi 06/06/2025 : Examens semestriels Philo I et Philo II
A RETENIR !   Jeudi 15 mai 2025 :    Date limite du 1er dépôt des mémoires (étudiants) Vendredi 06 juin 2025 : Date limite du dépôt des mémoires corrigés (enseignants) Lundi 16 juin 2025 : Dernier dépôt des mémoires par les étudiants Jeudi 19 juin 2025 :    08h00  Examen écrit du Bac Lundi 23 juin 2025 :   08h00 Examen oral du Bac
N.B.   v    L’INSTITUT RESPECTE LES JOURS FERIES OFFICIELS v    REUNION DU BUREAU DE DIRECTION TOUS LES MERCREDIS A 10H v    ACTIVITES PARA-ACADEMIQUES TOUS LES MERCREDIS DE 15H A 17H (SPORT, ACTIVITES CULTURELLES, RESPIRATION PHILOSOPHIQUE, CONFERENCES…)  
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  • ANNÉE ACADÉMIQUE 2025/2026
  • Jeudi 18/09/2026 : 08h : Concours d’entrée à l’ISPSJM
  • Mardi 23/09/2026 : 09h : Réunion Administration/ Enseignants
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  • Vendredi 26/09 : 09h Ouverture de l’année académique 2025/2026       
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